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Washington, État de

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1 PRÉSENTATION Washington, État de, en anglais Washington, État du nord-ouest des États-Unis. Sa capitale est Olympia. Donnant à l’ouest sur l’océan Pacifique, l’État de Washington est bordé au nord par la province canadienne de la Colombie-Britannique, à l’est par l’Idaho et au sud par l’Oregon. L’État porte le nom du premier président des États-Unis, George Washington. 2 GÉOGRAPHIE L’État de Washington s’étend sur quatre régions : à l’ouest, les Coast Ranges et le Olympic National Park (où se trouve le mont Olympus, 2 428 m d’altitude) bordent l’océan Pacifique. Elles dominent, à l’est, une longue dépression intérieure (vallée inférieure du fleuve Columbia au sud, fjord du Puget Sound au nord). Celle-ci est dominée, à l’est, par les hautes montagnes de la chaîne des Cascades, où culminent des cônes volcaniques (le mont Saint Helens, 2 550 m d’altitude, le mont Rainier, 4 392 m). La moitié orientale de l’État est formée par les plateaux basaltiques de la Columbia. Les principales rivières sont le fleuve Columbia et ses affluents (la Snake River, le Spokane, le Yakima). Le climat, de type océanique, est très humide dans l’ouest de l’État. Il devient semi-aride à l’est de la chaîne des Cascades, où l’agriculture n’est possible que par irrigation. La forêt couvre la moitié du territoire (pruche, sapin de Douglas, pin ponderosa). La faune locale est diversifiée : ours, puma, chat sauvage, cerf-mulet, castor, vison, martre, porc-épic, faucon. La capitale est Olympia, la ville principale, Seattle. 2.1 Économie Autrefois principalement axée sur les produits agricoles et forestiers, l’économie de l’État de Washington est aujourd’hui puissante et diversifiée. Le nord-est de la région possède d’immenses gisements de plomb et de zinc. Les autres ressources minérales sont la magnésite, l’uranium et le charbon. L’agriculture est très prospère. L’État de Washington est le premier producteur national de pommes et le troisième pour le bois. Les autres productions sont le blé, les légumes (pommes de terre), les fruits (poires, cerises), la betterave à sucre. L’élevage (bovins, volailles) est très développé. La pêche côtière est active (huîtres, crustacés, thons, morues, colins), ainsi que la pêche en eau douce (saumons). L’industrie est un secteur majeur de l’économie de l’État de Washington. Boeing (construction aéronautique) en est un acteur essentiel. Toutefois, depuis les années 1980-1990, le paysage économique de l’État a été bouleversé par une rapide croissance des secteurs de l’ingénierie, de la physique, de la chimie et de l’informatique ; ainsi, les sièges de grandes entreprises comme Microsoft, Amazon, Starbucks et Nordstrom se trouvent dans le comté de Seattle (le King County). Le tourisme est également un secteur florissant de l’économie de l’État de Washington, qui possède trois parcs naturels nationaux, de nombreux sites historiques évoquant l’époque des pionniers et la vie des Amérindiens et de nombreux domaines skiables. 2.2 Histoire Au xviiie siècle, la côte nord-pacifique du continent américain est explorée par les Européens à la recherche des fourrures de loutre de mer. La région est peuplée d’Amérindiens (Spokan, Yakima, Chinook). En 1790, les Anglais et les Espagnols concluent un accord autorisant aux deux nations le commerce et la colonisation dans la zone côtière qui s’étend (du sud au nord) de la Californie à l’Alaska. En 1792, l’anglais George Vancouver explore le Puget Sound. L’expédition américaine Lewis et Clark (1804-1806) atteint la vallée supérieure du fleuve Columbia et la descend jusqu’à son embouchure. En 1811, John Jacob Astor fonde un comptoir de commerce de la fourrure (Astoria). En 1846 est établie la frontière actuelle entre les États-Unis et le Canada. Deux ans plus tard, la région de l’actuel État de Washington est rattachée à l’Oregon, alors territoire des États-Unis. Elle en est séparée en 1853 pour former le territoire de Washington. Celui-ci compte alors moins de quatre mille Blancs. L’achèvement des voies ferrées Northern Pacific (1886) et Great Northern (1893) favorise le développement économique de la région qui intègre l’Union le 11 novembre 1889, devenant le 42e État américain. La croissance est alors rapide jusqu’à la Première Guerre mondiale. Au cours de ces années, la population passe de 75 000 à 1,25 million d’habitants. La culture du blé, l’élevage extensif du bétail dans l’est de l’État, la production de bois d’œuvre et la pêche sont les principales activités économiques. La compagnie Boeing, fondée pendant la Première Guerre mondiale, devient rapidement le premier employeur privé de l’État. Vers le milieu du xxe siècle, la construction de gigantesques barrages sur le fleuve Columbia permet d’irriguer les sols et de produire massivement de l’énergie hydroélectrique, ce qui attire les industries de l’aluminium. Les ports intérieurs se développent en même temps que le trafic maritime de marchandises. Passerelle vers l’Alaska, tourné vers la zone économique du Pacifique et de la Colombie-Britannique, l’État de Washington est aujourd’hui un État dynamique qui a connu, des années 1960 à 2000, une croissance rapide de sa population (+ 220 p. 100). Superficie : 184 666 km2 ; population (2007) : 6 468 424 habitants
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« SUJET 18 1.

La justice existe au-delà des lois ______ _ • Pour Platon le juste est lié au Bien dont il constitue, avec le vrai et le beau, un des aspects.

Le juste est avant tout l'expression de l'ordre et de la mesure; l'injuste, au contraire, est ce qui détruit l'harmonie.

Il est ce qui met l'individu en conflit avec l'univers, le cosmos, et avec la cité, celle-ci étant un reflet de celui-là.

La justice lie les hommes selon les lois harmoniques et les unifie, l'injus­ tice les sépare et les divise.

La justice est la vertu propre de l'âme, dont la fonction est de gouverner.

L'âme juste sera donc heureuse même si elle subit l'injustice, et l'âme injuste malheureuse.

Aussi, Platon place-t-il la jus­ tice «dans la plus belle classe des biens, parmi ceux qu'il faut aimer pour eux-mêmes et pour leurs suites, si l'on veut être heureux».

Dans ces conditions, la justice étant l'ordre et l'harmonie, dans l'âme, dans la cité, dans le cosmos, il existe bien pour Platon une justice en soi, transcendante, dont les lois doivent être l'expression.

• La position platonicienne est celle de toute conscience religieuse.

Il y a une justice éternelle au-delà de toute justice humaine parce qu'il existe un souverain Bien, un Dieu, qui est souverainement juste et donc le principe de la justice.

Ainsi pour Rousseau une justice universelle «émanée de la raison seule» ne saurait se suffire par elle­ même, car «toute justice vient de Dieu, lui seul en est la source» (cf.

Du contrat social, Il.

6).

Une justice universelle? • Aristote, en rejetant la conception platonicienne d'un Bien universel et absolu, refuse une justice transcen­ dante, pour ne plus poser qu'une justice pratique.

Cepen­ dant, en considérant, comme Platon, que l'univers est un cosmos, un ordre, il trouve dans cet ordre même le modèle de la justice qui apparaît comme le bien pro­ portionné, la juste mesure.

C'est pourquoi, se rattachant à l'idéalisation mathématique de Platon, la justice, pour Aristote, consiste à répartir correctement, à établir des égalités, arithmétiques ou proportionnelles.

Elle existe par là indépendamment des lois, lesquelles ne sauraient d'ailleurs, en raison de leur caractère général, y répondre totalement : d'où la distinction du juste et de l'équitable (cf.

Éthique à Nicomaque, V : «l'équitable, tout en étant juste, n'est pas juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale.

La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu'il y a des cas d'espèces pour lesquels il n'est pas possible de poser un énoncé général qui s'y applique avec certitude».

Il existe donc une certaine justice universelle (cf.

Rhétorique, 1373b : «Il y a une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est natu­ rel et commun, même quand il n'existe entre eux aucune communauté ni aucun contrat»).

• Pour Kant, la justice procède de la Raison et se fonde sur les impératifs catégoriques de la loi morale.

Une loi ne pourra être tenue pour juste que si elle s'accorde avec la Raison et ses impératifs catégoriques : - «Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par la volonté en loi universelle de la nature.» - «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.» - «Agis toujours de telle sorte que tu puisses te consi­ dérer comme législateur et comme sujet dans un règne des fins rendu possible par la liberté de la volonté.

Ainsi, parce que la Raison est universelle, la justice l'est également, et ne se circonscrit pas aux lois humaines.

• Conclusion.

Dans ces diverses perspectives, il appa­ raît qu'une loi ne peut être dite juste que dans la mesure évidemment où elle répond aux impératifs de la Justice en soi, ou de la Loi morale.

Mais le problème est que les hommes ne s'accordent pas sur la définition des exi­ gences de cette Justice qui, si elle était véritablement uni­ verselle comme on le prétend, devrait s'imposer à tous.

C'est pourquoi l'on peut se demander si une telle justice existe réellement.

2.

Le rejet d'une justice en soi ________ _ Épicure, Hobbes • Épicure observait déjà : «La justice n'est rien en soi; la société des hommes en a fait naître l'utilité dans les pays où les peuples sont convenus de certaines condi- tions pour vivre sans offenser et sans être offensés.» 55. »

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