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Couche d'ozone et activités humaines

Publié le 19/08/2012

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Plan de l'exposé    I- Qu'est-ce que la couche d'ozone ?  II- Evolution de la couche d'ozone dans le monde et dans le temps.  III- Quels sont les principaux facteurs dans la destruction de la couche d'ozone et quels sont les risques pour l'Homme et la planète ?  IV- Que peut-on faire pour remédier à cette situation ? Quels sont aujourd'hui les résultats de cette politique ?  V- Synthèse.    Introduction    Au cours de cet exposé, nous allons vous parler d'un thème essentiel a l'équilibre de notre planète, celui de la couche d'ozone encore aujourd'hui menacée par l'action de l'Homme malgré les mesures prises par différents pays du monde.    I- Qu'est-ce que la couche d'ozone ?    Nous allons tout d'abord vous montrer un document sur l'atmosphère qui va vous permettre de mieux comprendre l'exposé que nous allons vous présenter.L'atmosphère est divisée en 5 couches (de bas en haut)  la troposphère : la température décroît avec l'altitude (de la surface du globe à 8-15 km d'altitude) ; l'épaisseur de cette couche varie entre 13 et 16 km à l'équateur. Elle contient 80 à 90 % de la masse totale de l'air et la quasi-totalité de la vapeur d'eau. C'est la couche où se produisent les phénomènes météorologiques (nuages, pluies...) et les mouvements atmosphériques horizontaux et verticaux (convection thermique, vents);  la stratosphère : la température croît avec l'altitude jusqu'à 0 °C (de 8-15 km d'altitude à 50 km d'altitude) ; elle abrite une bonne partie de la couche d'ozone;  la mésosphère : la température décroît avec l'altitude (de 50 km d'altitude à 80 km d'altitude) jusqu'à -80 °C ;  la thermosphère : la température croît avec l'altitude (de 80 km d'altitude à 350-800 km d'altitude) ;  l'exosphère : de 350-800 km d'altitude à 50 000 km d'altitude

« La destruction de la couche d'ozone est due aux activités humaines.

En effet, en 1974, les scientifiques Mario Molina et Franck Sherwood Rowland démontrent queles chlorofluorocarbures (CFC = molécules chimiques stables ayant une durée de vie d e plus de 100 ans dans l'atmosphère) produits par les activités humainesdepuis les années 1920, composés de fluor, d'un peu de bromure et d'halons, utilisés dans l'industrie (comme gaz propulseurs dans les aérosols et gaz réfrigérants,isolants, sièges automobiles,...) peuvent détruire l'ozone stratosphérique.

Ainsi, les CFC libérés dans l'atmosphère qui renferment du chlore sont détruits par les UV.Le chlore libéré réagit ensuite avec les molécules d'ozone et les détruit.

Mais les travaux des scientifiques n'emportent pas l'adhésion de tous.

Ce sont les mesureseffectuées en 1985 par Joseph Farman et ses collaborateurs à la station brittanique de halley bay en antarctique qui font prendre conscience de l'ampleur du problème: plus de la moitié de l'ozone stratosphérique disparaît au-dessus de l'Antarctique au cours du printemps austral.

Ces mesures sont confirmées, notamment par lespectrophotomètre spatial TOMS de la NASA.

(lire l'article doc).

Il y a d'autres substances chimiques qui appauvrissent la couche d'ozone (= SAO)mais lesprincipales sont contenues dans les CFC ( bromure, chlore...).On voit donc que les humains sont responsables de la destruction de la couche d'ozone par leursactivités quotidiennes, donc l'utilisation de produits néfastes à l'environnement (réfrigérateur, aérosols, pesticides...)A noter aussi que dans la nature, les volcans produisent également un gaz qui est néfaste à la couche d'ozone. Les risques de la destruction de la couche d'ozone pour l'homme et la planète sont multiples et impliquent une menace réelle pour la santé et l'environnement.La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs comme les UVB et une élévation des risques pour la vieterrestre :brûlures superficielles, conjonctivites, cataractesaugmentation des cancers et vieillissement de la peaumaladies du système immunitaireréduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, dommage dans les écosystèmes marins au phytoplancton, premier maillon deschaînes alimentaires aquatiques...production accrue de l'ozone troposphérique, la mauvais ozone qui est nocif.effets sur la durée des matériaux de construction utilisés en extérieur et plus particulièrement les plastiques, très utilisés dans les maisons, sur les terrains de jeux etdans d'autres structures. Il y a donc de nombreux risques pour la planète, c'est pourquoi il est nécessaire d'agir en tant que locataire de la terre pour préserver son équilibre. IV- Que peut-on faire pour remédier à cette situation ? Quels sont aujourd'hui les résultats de cette politique ? Pour remédier à cette situation mettant en péril l'équilibre de la planète, dès 1987, 24 pays et la CEE (communauté économique européenne) ont signés le protocolede Montréal.

Aujourd'hui, 190 pays ont ratifiés ce protocole, s'engageant ainsi à prendre des mesures pour réduire la production t limiter l'utilisation des CFC etd'autres substances appauvrissant la couche d'ozone.

L'union européenne a proposé en 1989 une interdiction totale de l'utilisation des CFC durant les années 1990,qui fut approuvée par les Etats-Unis.

L'Union Européenne s'est ensuite dotée en 2000 d'un règlement européen visant à transposer le Protocole de Montréal en droiteuropéen, tout en fixant des objectifs plus ambitieux de réduction ou d'interdiction de certains gaz détruisant la couche d'ozone.

Les délégués de 190 pays réunis àMontréal le 12 septembre 2007 ont pu saluer, 20 ans après la signature du protocole, la réussite du projet, qui se concrétise par un arrêt total de la production desCFC prévu en 2010 et une estimation optimiste de la communauté scientifique : la couche d'ozone retrouvera normalement son état de 1980 entre 2055 et 2065...Sitout va bien.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a appelé à la vigilance : certains pays, souligne-t-il, ne respectent pas les règles du protocole, et il existe dansle monde un commerce illicite de CFC.

Enfin, on recherche toujours des produits de substitution pour certains gaz interdits comme le bromure de méthyle.

Les gazdestructeurs de la couche d'ozone (CFC, chlore, bromure, halons) ont été progressivement éliminés dans les pays industrialisés après la signature du Protocole deMontréal, en 1987.

Mais leur durée de vie dans l'atmosphère étant de plusieurs dizaines d'années, le trou dans la couche d'ozone ne devrait commencer à se résorberqu'à partir de 2010.Mais le succès du Protocole de Montréal montre que la communauté internationale est capable de résoudre les problèmes environnementaux.

C'est donc un véritablesuccès pour la planète. Synthèse La couche d'ozone est une couche atmosphérique contenant différents gaz dontl ‘ozone qui se forme lorsque les rayons ultraviolets (UV) provenant du Soleil rencontrent de l'oxygène.

Celle-ci agit comme un filtre naturel sur notre planète : elleempêche que les rayons ultraviolets dangereux pour l'homme (risque de cancer de la peau) arrivent sur la Terre.Mais aujourd'hui, elle est menacée par l'homme quirejette dans l'air toute sorte de produits néfastes pour l'environnement( aérosols, matériaux d'emballages, ou encore CFC...).Aujourd'hui, l'homme se met en danger enrejetant tous ces produits car il renforce le trou qui est en train de se former dans la couche d'ozone.

Si l'homme continue ainsi, le trou dans la couche d'ozones'agrandira de plus en plus et nous n'aurons plus aucune protection dans l'atmosphère contre les rayons ultraviolets.Mais la mise en place du protocole de Montréal dès 1987 et l'optimisme des scientifiques montrent que l'avenir est prometteur...

si tout va bien, la couche d'ozonesera rétablie dans une quarantaine d'années.. »

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