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Géographie FLEUVES ET RIVIERES

Publié le 10/02/2019

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Toutefois, la principale cause de déviation des cours d’eau est d’ordre géologique : les glaciations, avec leurs langues de glace, forment des obstacles le plus souvent notables.

 

Ainsi le cours supérieur du Missouri, fleuve d’Amérique du Nord, coulait tout d’abord vers le nord en direction de la baie d’Hudson, au Canada. Au cours de la dernière glaciation, l’avance de la calotte glaciaire a entraîné un changement dans le cours du Missouri, lequel s’est jeté dans le Mississippi et de là s’est dirigé vers le sud jusqu’au golfe du Mexique.

Le drainage surimposé

Mais il existe de par le monde certaines rivières qui ont gardé leur réseau originel en dépit de changements géologiques importants.

 

Le réseau de drainage se met en place dans l’ancienne morphologie tout en conservant le réseau primitif. On dit alors que le réseau drainant actuel est surimposé. Ce processus apparaît parfois lorsque des parcelles de paysage sont presque arasées, lorsqu’elles sont lentement soulevées ou si le niveau de la mer baisse. Le résultat est un accroissement de l’inclinaison

 

des pentes. Ce phénomène s’appelle un rajeunissement du profil. Les rivières continuent de suivre le même cours en creusant les roches. Les anciens méandres deviennent de profondes vallées dites méandres encaissés. L’un des plus beaux exemples au monde est sans doute le Grand Canyon du Colorado, aux États-Unis. Quand les cours d’eau continuent à éroder leur vallée tandis que la région se plisse et s’élève, on parle alors de rivières antécédentes : la rivière est plus vieille que les mouvements qui affectent le sol.

▼ La crête qui sépare ces deux rivières d'Éthiopie signale la limite de son bassin versant.

La chaîne de l’Himalaya, par exemple, s’est formée lors de la collision de deux plaques tectoniques, il y a 50 millions d’années. Les rivières de l’Himalaya coulent à l’encontre des structures évolutives de la chaîne. Toutefois, à cause de la raideur de leur profil et aussi grâce à l’apport d’une très importante quantité d’eau - surtout au printemps et en été, au moment de la fonte des neiges -, les rivières ont un pouvoir d’érosion particulièrement impressionnant. Localement, elles ont réussi à creuser des gorges qui atteignent parfois plus de 4500 m de profondeur.

« Fleuves et rivières qui coupent les montagnes perpendiculai­ rement.

Le réseau hydrographique prend alors un aspect réticulé typique.

Le dernier type de réseau est le réseau radial ou étoilé car il res­ semble tout simplement à une étoile ou aux rayons d'une roue, car les rivières divergent autour d'un sommet.

Il apparaît essentiellement à proximité de massifs montagneux en forme de cône ou de dôme comme certains volcans.

La densité du drainage Dans un réseau hydrographique, l'espace entre deux rivières définit la densité de drainage pour une zone donnée.

Si le réseau est serré, la texture est dite fine, et, à l'inverse, lorsque le réseau est lâche, la texture est dite grossière.

La densité de drainage est influencée par divers facteurs, notamment le climat.

Dans les régions plu­ vieuses, la plus grande partie de l'eau se ras­ semble en un réseau dense de cours d'eau au sein d'une texture fine.

La nature et la composition du sous-sol ont également une incidence sur la densité du réseau.

Les rivières sont plus nombreuses dans les zones de roches imperméables.

En revanche, dans les régions constituées de roches perméables, comme le calcaire, le réseau est lâche.

Dans ces régions, les eaux de pluies s'infiltrent dans la roche par des fissures appelées diaclases ou dans des puits naturels, les avens.

La surface du sol reste sèche tandis que se déve­ loppe un réseau hydrographique souterrain com­ portant des galeries et des grottes.

La formation du réseau hydrographique Pour qu'un réseau se développe, il faut que des pluies tombent et ruissellent sur un sol pentu.

C'est le cas, par exemple, lorsqu'un massif volca­ nique se forme à la suite de multiples éruptions, ou qu'une chaîne de montagnes s'élève lors du rapprochement de deux plaques tectoniques.

Dès que des couches nouvelles du sol sont exposées FORMATION D'UN RELIEF INVERSÉ rtvlère obséquente EF ORIGINAL rivière obséquente EF INVERSÉ - > sens du courant rivière originellement conséquente à l'air, les phénomènes d'érosion commencent, le principal agent d'érosion étant la pluie.

Les gouttes d'eau ruissellent et se regroupent pour former des ruisseaux qui s'écoulent vers l'aval.

Lorsque la surface du sol correspond à peu près à la surface d'une couche géologique, le ruisseau provenant de la crête coule sur le versant de cette couche; il est dit «conséquent» ou « cata­ clinal ».

Quand la surface du sol recoupe diffé­ rentes couches, le ruisseau provenant de la crête et coulant successivement sur plusieurs couches est dit obséquent ou anaclinal.

Enfin, lorsque la surface du sol recoupe des couches inclinées et que le ruisseau coule parallèlement à l'affleure­ ment de ces couches, il est dit subséquent ou orthoclinal.

Cependant, la situation est compli­ quée par la superposition de couches dures et de couches tendres.

Ainsi, une rivière creuse de larges vallées dans les roches tendres et des val­ lées plus étroites dans les roches dures.

À la faveur d'une faille, la rivière peut recouper un pli i Cette vue aérienne du réseau hydrographique A du Colorado est un exemple typique de drainage d'un fleuve (au stade âgé) lorsqu'il traverse une zone aride.

Le confluent du Colorado et de son affluent est marqué par un cercle.

formé de roches dures et de roches tendres: c'est une cluse.

Le Jura présente ce type de paysage.

Il s'agit d'une juxtaposition de plis arqués qui déli­ mitent des vallées parallèles.

Parfois ces plis sont attaqués par l'érosion; lorsque les roches dures de la surface sont peu épaisses, les roches sous­ jacentes tendres sont largement érodées et for­ ment ainsi une combe qui peut être dominée par deux falaises, les crêts.

Le passage d'une vallée à l'autre se fait par une cluse qui recoupe le pli et qui est empruntée par une rivière.

Son cours est alors défini par «cours en baïonnet te>>.

On obtient un ruz quand un ruisseau recoupe un banc de roches dures sans traverser un pli entiè- .......

Une rivière FORMATION D'UN RÉSEAU DE DRAINAGE SURIMPOSÉ conséquente, alimentée par un affluent conséquent, recoupe un anticlinal.

Une rivière subséquente et une rivière obséquente érodent les roches tendres d'un anticlinal jusqu'à ce que la première s'enfonce plus que la seconde et devienne, après capture, obséquente.

Une rivière .....

coule sur des roches horizontales reposant sur des couches plissées.

La rivière s'enfonce, érode les couches plissées et garde son réseau original en taillant des gorges étroites dans les anticlinaux.

réseau original - > sens du courant gorge taillée au travers d'un anticlinal de roches dures réseau surimposé. »

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