Les gaz de schiste

« de la planète selon le rapport du géant italien de l'énergie E.ON : des milliers de milliards de mètres cubes de gaz en Europe, sept fois plus en Amérique du Nord et plus encore en Asie et en Australie...

De quoi flamber encore pendant quelques décennies sans besoin d'énergies renouvelables.

Tout ça grâce à la technique révolutionnaire de fracturation hydraulique mise au point par le géant de l'armement texan, Halliburton.

Un procédé efficace mais brutal. Leur exploitation nécessite énormément d'eau (7 à 15 millions de litres par fracturation) et l'injection de produits chimiques nocifs dans les sols qui polluent les nappes phréatiques et génèrent des problèmes de gestion de déchets.

Ainsi, nous allons épuiser nos réserves d'eau et polluer nos sols.                                                                                                                                                              L'hydro-fracturation consiste à provoquer un mini séisme.

L'énorme pression brise la roche et gèle le gaz.

Pour chaque “frack” (fracturation), deux cents allers retour de camions sont nécessaires au transport des matériaux de chantier, de l'eau, puis du gaz.

De quoi transformer n'importe quelle nationale en autoroute. Sans compter les rejets de CO2 des raffineries, le bruit généré par le site et la transformation du paysage environnant voir même sa destruction.

L'exploitation du gaz de schiste produit lors des différentes étapes de son extraction et lors de sa combustion, une pollution aussi importante que le charbon, la « pire » des énergies fossiles en ce domaine.

N'oublions pas non plus, que le CO2 est un gaz à effet de serre.

 C'est une activité qui, ajoutée aux rejets des raffineries, pollue énormément.   Envisager d'investir des sommes colossales dans ce type d'énergie, revient à repousser la nécessaire transition énergétique vers les alternatives renouvelables, qui est la seule solution amène de répondre aux défis posés par notre dépendance aux énergies fossiles.

Le photovoltaïque, le solaire, l'éolien, l'énergie marémotrice...

sont des sources d'énergie propre et dont le développement pourrait répondre à nos besoins sans polluer ni détruire notre belle planète.      . »