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Oiseaux d'hier et d'aujourd'hui en Egypte

Publié le 26/09/2018

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Les représentations d'oiseaux sur les fresques renseignent sur les habitudes alimentaires des Égyptiens, pour qui ces oiseaux constituent des mets de choix d'une grande variété, la plupart d'entre eux étant consommés, à l'exception des espèces sacrées. Cette consommation donne lieu à des inventions en ce qui concerne les techniques tant de chasse que d'élevage, dont certaines sont toujours d'actualité.

et ses yeux largement cerclés la rendent très facile à identifier malgré les positions généralement de profil dans lesquelles sont figurés les oiseaux. Ces « oreilles » durent intriguer les Égyptiens, qui les placent de façon assez fantaisiste selon les représentations, ce qui vaut à la buse variable d'être parfois confondue avec la chouette effraie. Autrefois très répandue, elle est devenue un hôte rare du delta du Nil en hiver. Le rollier d'Europe ~ paules sombres, corps de teinte claire, ce migrateur de la vallée du Nil, de la région de Suez, du Fayoum, des oasis et des côtes de la mer Rouge a fait l'objet de très 

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« et ses yeux largement cerclés la rendent très facile à identi­ fier malgré les positions gé­ néralement de profil dans lesquelles sont figurés les oi­ seaux .

Ces « oreilles » durent intriguer les Égyptiens, qui les placent de façon assez fantai ­ siste selon les représenta­ tions, ce qui vaut à la buse va­ riable d'être parfois con­ fondue avec la chouette ef­ fraie .

Autrefois très répan ­ due, elle est devenue un hôte rare du delta du Nil en hiver.

Le rollier d'Europe E ~ paules sombres, corps de teinte claire, ce migrateur de la vallée du Nil, de la ré­ gion de Suez, du Fayoum, des oasis et des côtes de la mer Rouge a fait l'objet de très rares représentations .

On le voit en plein vol dans la tom ­ be de Baqet Ill à Beni Hassan.

Il n'est pas certain qu'il ait été consommé.

li servait par­ fois de messager lors des cé­ rémonies d'intronisation ou de la célébration de victoires .

Les martins-pêcheurs C es oiseaux singuliers sont toujours présents en Égypte, où l'on en rencontre deux espèces: le martin­ pêcheur d'Europe, qui passe l'hiver dans le delta, la vallée du Nil et sur les côtes; le mar­ tin -pêcheur pie, qui est un hôte permanent du pays.

Leur technique de chasse spectacu­ laire leur vaut d 'être très représentés dans les fresques et les bas -reliefs, en plongée ou accrochés aux tiges de papyrus .

Le martin -pêcheur d'Europe apparaît dans la tombe de Nebemakhet à Gi­ zeh, tandis que le martin­ pêcheur pie fait l'objet d'un splendide portrait, datant de la XVIII" dynastie, dans la chambre verte du palais d'Akhénaton à Tell el-Amarna.

La huppe fa sciée A vec ses ailes striées de blanc et de noir, les plu­ mes dressées en huppe sur sa tête, son bec recourbé, la huppe est restée un hôte commun de la vallée du Nil, du Delta, du Fayoum et des oasis .

Elle a donné lieu à l'une des représentations d'oiseaux les plus fines et les mieux con­ s ervées de l'art égyptien, en particulier dans les tombes de Beni Hassan et de Saqqarah, ainsi que sur les papyrus funé­ raires.

Curieusement les re­ présentations de nids sont fausses .

Les huppes étaient consommées et le sont tou­ jours aujourd'hui.

La tradition veut que les enfants jouent volontiers avec ces oiseaux .

Les hirondelles L es ~irondel~es hivernent toujours en Egypte ou tra ­ versent le pays lors de leurs migrations.

L'hirondelle de rocher apparaît une fois dans un Livre des Morts provenant d'une tombe de la Vallée des Rois et remontant à la XVIII • dynastie .

L'hirondelle rusti­ que, elle , est très rare ; on peut la voir sur un papyrus funéra ire de la xx1 · dynastie, accompagnant le voyage du. »

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