Devoir de Philosophie

La pensée occidentale est l’héritière de l’Antiquité classique gréco-romaine. Quelle place y occupe l’Egypte ?

Publié le 13/04/2022

Extrait du document

« EGYPTE ET PROCHE ORIENT I. Introduction La pensée occidentale est l’héritière de l’Antiquité classique gréco-romaine. Quelle place y occupe l’Egypte ?  La Grèce : Pythagore aurait séjourné en Egypte, l’héritage que se donnent les Grecs plonge ses racines dans l’Egypte ancienne.

Pour Aristote, les Egyptiens sont les inventeurs des mathématiques, et Isocrate place en Egypte les origines même de la philosophie.

Selon les Grecs, l’Egypte est une civilisation de très haute antiquité, ils y voient la plus ancienne culture, et ils vont donc y situer leurs racines.

Platon considère que la civilisation égyptienne est vieille de 10 000 ans et a beaucoup influencé la Grèce.

Ils veulent légitimer leur propre culture par rapport à la plus vulnérable du bassin méditerranéen.

Les contacts entre ces deux régions ont été bien réels.

Par exemple, la naissance de la grande statuaire grecque est intimement liée aux statues égyptiennes, on en voit clairement la filiation dans les kouros.  Rome : ils reprennent cette admiration, comme pour les monuments : ils vont transporter beaucoup d’obélisques à Rome.

Parmi les témoignages de cette admiration : la villa Hadrien à Tivoli (118-138 AD), qui comprend un canope (grand bassin) -> évoque une portion du Nil où s’est noyé le favori de l’empereur.

A l’extrémité de ce bassin se trouve un sérapéum, dédié à un dieu égyptien. Avant que l’Egypte n’entre dans l’empire romain (30 BC), des cultes égyptiens se sont propagés dans l’Italie puis tout l’empire, dont le culte du dieu Sérapis (créé à l’époque hellénistique, combo entre Osiris et Apis).

Durant l’époque impériale, cette divinité va être associée à deux autres divinités : Isis (d’origine égyptienne) et Harpocrate.

Le culte d’Isis s’est aussi propagée à travers l’empire, un iséum a été construit à Pompéi durant le 1er siècle avant JC.

Rome est cosmopolite, on y retrouve des cultes originaires de l’ensemble du territoire impérial.

Aujourd’hui on connait une quinzaine de temples dédiés à Isis, qui deviendra populaire jusqu’en Gaule ou en Bretagne.

Ces cultes égyptiens ont donc connus une très grande popularité.

On assiste durant les 1ers siècles de notre ère à la christianisation de l’empire romain -> l’Egypte devient aussi chrétienne (avec les coptes), au IVème siècle de notre ère la plus grande partie des Egyptiens ont laissé tomber les temples.

Théodose 1er instaure la chrétienté comme la seule religion de l’empire, et plus tard il interdit les cultes païens -> une grande partie de la culture pharaonique disparait à ce moment, car les temples et leur prêtres étaient les détenteurs de cette tradition depuis toujours.

Ces lettrés disparaissent, et la possibilité de lire l’écriture hiéroglyphique avec.

La dernière inscription datée remonte au 24 août 394 après JC, à Assouan. Justinien a fermé le temple d’Isis à Philae en 537 PC.

L’Egypte byzantine, conquise par les Arabes au VIIème siècle, va voir disparaître la connaissance de la culture pharaonique presque complètement. Les chrétiens, qui avaient gardé un héritage, notamment la langue copte (dernier état de cette langue égyptienne pharaonique), deviennent minoritaires faces aux Arabes.

L’accès à la compréhension des monuments, héritage de cette culture, devient un mystère. Malgré cela, beaucoup d’éléments égyptiens, qui ont été légués par l’intermédiaire de l’Antiquité classique, vont survivre.

On va retrouver des éléments d’iconographie égyptienne intégrés dans des représentations chrétiennes, comme dans la Vierge à l’enfant de Jean Fouquet, qui est un clin d’œil à Isis. 1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles