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1923: Après la guerre, l'inflation met l'Allemagne en péril

Publié le 24/03/2019

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allemagne

Au moment où l'inflation est à son comble, en automne 1923, la plus petite unité monétaire est le billet de 100 000 Marks. Les salaires sont payés dans des paniers. Seule une réforme de la monnaie à partir de novembre peut rétablir la situation.

Histoire du Mark

En 1923, l'argent, totalement déprécié à cause de l'inflation, ne sert plus, dans beaucoup de ménages, que de combustible pour le fourneau.

Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, l'Empire allemand finance avant tout ses énormes dépenses militaires par des crédits et des emprunts. Après la guerre, la pression inflationniste s'aggrave et les réparations imposées par les Alliés dans le traité de Versailles sont devenues impossibles à satisfaire (132 milliards de Marks-or).

 

En Allemagne, les prix augmentent de plus en plus vite, et la valeur du Mark chute de jour en jour : en 1919, elle équivaut à un dixième de celle qu'il avait avant-guerre et, trois ans plus tard, elle passe à un centième. La crise économique s'aggrave du fait de l'insistance des Alliés à réclamer le paiement des réparations et de l'occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges en janvier 1923. La valeur du Mark chute encore. Si un dollar d'avant-guerre valait 4,20 marks, en 1923, il vaut environ 1 million de marks, puis, en octobre, 4 millions; un mois plus tard il vaut 4 200 milliards ! L'effondrement de l'épargne et l'inflation galopante entraînent la << prolétarisation de toute la classe moyenne ». La conséquence en est une radicalisation politique : la République de Weimar subit alors des actes de violence venant de la gauche comme de la droite, dont, en novembre 1923, la tentative de putsch d'Adolf Hitler.

 

L'augmentation des salaires ne peut suivre celle des prix; pendant l'été 1923, on voit ceux-ci changer au cours d'une même journée. Tout commerce devient impossible. Les salaires ne sont pas payés parce que la Banque centrale ne peut plus imprimer suffisamment de billets de 100 000 à 1 million de Marks. Dans un geste spectaculaire, le président de l'État allemand renonce à la moitié des indemnités de représentation qui lui sont

allouées afin de souligner auprès de l'opinion publique l'urgence d'une réforme monétaire.

 

Karl Helfferich, secrétaire d'État, propose cette réforme que les ministres des Finances Rudolf Hilferding et Hans Luther

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« En 1923, l'argent, totalement déprécié à cause de l'inflation, ne sert plu s, dans beaucoup de ménages, que de combustible pour le fourneau.

Après la guerre, l'inflation met l'Allemagne en péril Au moment où l'inflation est à son comble, en automne 1923, la plus petite unité monétaire est le billet de 100 000 Marks.

Les salaires sont payés dans des paniers.

Seule une réforme de la monnaie à partir de novembre peut rétablir la situation.

P endant toute la durée de la Première Guerre mondiale, l'Empire allemand finance avant tout ses énormes dépenses militaires par des crédits et des emprunts.

Après la guerre, la pression inflationniste s'aggrave et les réparations imposées par les Alliés dans le traité de Versailles sont devenues impossibles à satisfaire (132 milliards de Marks-or).

En Allemagne, les prix augmen­ tent de plus en plus vite, et la va leur du Mark chute de jour en jour : en 1919, elle équivaut à un dixième de celle qu'il avait avant­ guerre et, trois ans plus tard, elle passe à un centième.

La crise éco­ nomique s'aggrave du fait de l'insistance des Alliés à réclamer le paiement des réparations et de l'occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges en janvier 1923.

La valeur du Mark chute encore.

Si un dollar d'avant­ guerre valait 4,20 marks, en 1923, il vaut environ 1 million de marks, puis, en octobre, 4 millions; un mois plus tard il vaut 4 200 milliards ! L'effondrement de l'épargne et l'inflation galopante entraînent la. »

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