Devoir de Philosophie

A QUI PROFITE LA CROISSANCE?

Publié le 20/09/2012

Extrait du document

Si la croissance a été profitable, elle est à l’heure actuelle remise en question face aux nombreux enjeux écologiques auxquels le monde doit faire face. En effet, les ressources naturelles utilisées pour produire toujours plus de biens sont limitées. Ce qui pourrait être préjudiciable pour les générations à venir. Malthus annonçait déjà au XVIIIème siècle dans son Essai sur le principe de population que la croissance de la population était limitée par la fertilité des sols. En ce sens que la croissance de la population est supérieure à la croissance des moyens de production et on peut ajouter que le taux de croissance des moyens de production tend à diminuer. Ainsi, la croissance de la population sera ralentit par les bornes que fixent les moyens de production. La théorie de Malthus se voit donc remise au bout du jour car face à l’exploitation effrénée des ressources naturelles. La recherche de la croissance s’applique donc aussi aux exploitants agricoles. Pour nourrir la population, ces exploitants doivent favoriser la croissance des moyens de production donc, augmenter la fertilité des terres. Pour cela, des techniques pas toujours profitables pour les hommes ont été mises en place. On peut prendre l’exemple des pesticides. En effet, à partir de 1947, l’Inde a mis en place une révolution verte basée sur l’augmentation de la production de céréales offrant des rendements à hauts potentiels. Cependant, pour augmenter les rendements de production des céréales et ainsi permettre la croissance, les exploitants...

« disant que ce profit est perceptible par la plus value.

La plus value étant la différence dans la force de travail entre sa valeur d’échange, qui correspond au salaire de subsistance d’untravailleur, et sa valeur d’usage, qui correspond elle à la quantité de biens produits par la force de travail.

Cette force de travail ou la capacité à développer une certaine quantité de travailmet en relief la plus-value comme fondement du capitalisme.

Ainsi, Marx établie la loi de paupérisation qui admet que face à la concurrence, les entreprises vont augmenter leurscapitaux et les substituer au travail.

En conséquence, il va apparaître un chômage de masse aussi appelé par Marx « l’armée industrielle de réserve ».

La baisse des salaires due à ce chômage va faire augmenter la pauvreté et réduire la classe moyenne.Le fossé entre les riches et les pauvres va se faire de plus en plus grand.

Voilà en quoi la croissance n’est pas profitable.

Elle peut permettre d’augmenter la part des pauvres dans unesociété et de creuser un fossé toujours plus grand entre les riches et les pauvres.

Cet écart se retrouve dans de nombreux pays faisant preuve d’une forte croissance.

En Chine parexemple, depuis le début des années 1990, le pays démontre une croissance phénoménale.

Et en 2008, son PIB nominal atteint 4401 milliards de dollars alors que celui de la France estde 2865 milliards de dollars en 2008.

Néanmoins, si on examine l’Indice de Développement Humain, qui mesure le niveau d’élargissement des possibilités offertes aux individus commel’amélioration du revenu, la Chine est à 0,777 selon l’ONU et la France à 0,952 selon le FMI pour l’année 2007.

Ainsi, on peut voir que malgré une forte croissance, les individus n’enprofite pas forcément ou seulement une partie des individus.

En Chine, les écarts de richesses sont encore très importants et selon Marx ne vont pas s’améliorer.

La croissance peutdonc être un désavantage pour une certaine couche de la population et notamment la classe moyenne qui pourrait disparaître, toujours selon Marx.

La croissance ne menace passeulement une couche de la population mais aussi les générations futures. Si la croissance a été profitable, elle est à l’heure actuelle remise en question face aux nombreux enjeux écologiques auxquels le monde doit faire face.

En effet, les ressources naturellesutilisées pour produire toujours plus de biens sont limitées.

Ce qui pourrait être préjudiciable pour les générations à venir.

Malthus annonçait déjà au XVIIIème siècle dans son Essai sur leprincipe de population que la croissance de la population était limitée par la fertilité des sols.

En ce sens que la croissance de la population est supérieure à la croissance des moyens deproduction et on peut ajouter que le taux de croissance des moyens de production tend à diminuer.

Ainsi, la croissance de la population sera ralentit par les bornes que fixent les moyensde production.

La théorie de Malthus se voit donc remise au bout du jour car face à l’exploitation effrénée des ressources naturelles.

La recherche de la croissance s’applique donc aussiaux exploitants agricoles.

Pour nourrir la population, ces exploitants doivent favoriser la croissance des moyens de production donc, augmenter la fertilité des terres.

Pour cela, destechniques pas toujours profitables pour les hommes ont été mises en place.

On peut prendre l’exemple des pesticides.

En effet, à partir de 1947, l’Inde a mis en place une révolutionverte basée sur l’augmentation de la production de céréales offrant des rendements à hauts potentiels.

Cependant, pour augmenter les rendements de production des céréales et ainsipermettre la croissance, les exploitants agricoles ont utilisé des pesticides ayant des répercutions à court et long termes.

En effet, le DDT, un agent composant les pesticides, entraine l’empoisonnement des terres, lacontamination de l’eau et l’apparition de souches de moustiques résistants aux pesticides.

Cet exemple démontre l’ampleur des dégâts que peut entrainer la croissance.

Les générationsfutures devront faire face aux dommages créés par les précédentes tout en trouvant d’autres moyens de production pour rechercher la croissance. La recherche de la croissance nous permet en partie d'affirmer qu'elle est profitable, et bien que son indicateur ne dise rien sur les agents pour qui elle s'avère bénéfique, différentsphénomènes comme le développement nous informent à ce sujet.

Les différentes théories sur la répartition nous permettent dans une autre partie de montrer à qui elle est profitable.Cependant, si ces différents éléments explicitent les agents pour qui la croissance va être profitable, ils ne disent que peu de choses sur ceux pour qui elle sera infructueuse.

Or commeon a pu le voir, la croissance peut-être défavorable pour certains.

Depuis les années 1990, on a vu réapparaitre des critiques du productivisme, c'est-à-dire de la recherche de lacroissance à tout prix.

Les alter-mondialistes prônent la décroissance avec au final, une réduction de la production de richesses.

Aujourd'hui le développement durable semble plusd'actualité, mais ce débat n'est pas nouveau puisqu'il est déjà présent à la fin des trente glorieuses.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles