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A QUI PROFITE LA CROISSANCE?

Publié le 23/01/2013

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En conséquence, il va apparaître

un chômage de masse aussi appelé par Marx « l’armée industrielle de réserve «. La baisse des salaires

due à ce chômage va faire augmenter la pauvreté et réduire la classe moyenne. Le fossé entre les riches

et les pauvres va se faire de plus en plus grand. Voilà en quoi la croissance n’est pas profitable. Elle peut

permettre d’augmenter la part des pauvres dans une société et de creuser un fossé toujours plus grand

entre les riches et les pauvres. Cet écart se retrouve dans de nombreux pays faisant preuve d’une forte

croissance. En Chine par exemple, depuis le début des années 1990, le pays démontre une croissance

phénoménale. Et en 2008, son PIB nominal atteint 4401 milliards de dollars alors que celui de la France

est de 2865 milliards de dollars en 2008. Néanmoins, si on examine l’Indice de Développement Humain,

qui mesure le niveau d’élargissement des possibilités offertes aux individus comme l’amélioration du

revenu, la Chine est à 0,777 selon l’ONU et la France à 0,952 selon le FMI pour l’année 2007. Ainsi, on

peut voir que malgré une forte croissance, les individus n’en profite pas forcément ou seulement une

partie des individus. En Chine, les écarts de richesses sont encore très importants et selon Marx ne vont

pas s’améliorer. La croissance peut donc être un désavantage pour une certaine couche de la population

et notamment la classe moyenne qui pourrait disparaître, toujours selon Marx. La croissance ne menace

pas seulement une couche de la population mais aussi les générations futures.

« volonté des ménages dans la recherche du profit.

En concernant ainsi les ménages la recherche d’accumulation de capitaux et par extension, la recherche de la croissance ce révèle faire partie de la société française.

Mais cette recherche est aussi le cheval de bataille des entreprises. La recherche de la croissance caractérise donc notre société.

Mais cette caractéristique ce retrouve aussi dans l’organisation des forces productives dans les entreprises.

La croissance est générée par trois facteurs, l’augmentation du capital, l’augmentation du travail et enfin les gains de productivité.

Ces derniers sont pour chaque entreprise un but perpétuel pour tenir son rang face à la concurrence et faire preuve de compétitivité.

La compétitivité étant la capacité d’une entreprise à faire face à une autre entreprise vendant le même produit.

Les gains de productivité peuvent s’effectuer en partie dans l’organisation des forces productives, c’est ce qu’Adam Smith appelle la division technique du travail. Cela correspond à la parcellisation des tâches en tâches simples et à la répartition de celles-ci entre les travailleurs.

La parcellisation du travail va permettre des gains de temps et un remplacement des travailleurs par des machines dans certains cas.

Ainsi, l’augmentation des gains de productivité va permettre d’augmenter la production et enfin, cela permettra la croissance.

La division du travail est à l’origine de nombreuses autres formes d’organisation des forces productives.

Notamment à partir du XIXème siècle, les entreprises ont mis en place le système d’organisation scientifique du travail imaginé par Taylor.

Un peu plus tard, apparaitra une autre organisation scientifique du travail, le Fordisme.

Et encore aujourd’hui des Nouvelles Formes d’Organisation du Travail (NFOT) comme le Toyotisme, mit en place par Taiichi Ohno dans l’entreprise Toyota en 1962, voient le jour.

Toutes ces organisations furent établies pour améliorer les gains de productivité et ainsi augmenter la production des entreprises.

On note, dans cette évolution, que ces formes d’organisation des forces productives se talonnent et se combinent pour certaines.

Cette recherche de productivité est donc un enjeux capital pour les entreprises.

Ces organisations du travail sont donc révélatrices de la volonté des entreprises de rechercher la croissance.

La recherche de la croissance est donc un phénomène global car elle est présente dans les entreprises comme dans les ménages.

Elle est aussi caractéristique de notre société, on peut même dire que c’est la recherche de la croissance qui caractérise les sociétés capitalistes.

Mais qu’est ce qui justifie cette recherche ? Les individus doivent donc avoir de l’intérêt pour la croissance car elle est profitable.

Il s’agit donc de savoir en quoi elle est profitable. La croissance semble très recherchée et différents mécanismes la rendant profitable peuvent justifier cette recherche.

Smith a le premier évoqué l'idée de la main invisible, considérant que la recherche de l'intérêt personnel débouche sur l'intérêt général.

Ce basant sur ce modèle, on pourrait justifier l'idée que la croissance profite à tous si chacun la recherche.

Concrètement, il existe différents phénomènes qui constituent des types de cercles vertueux dans lesquels la croissance apparaît nettement comme profitable. Avec le P.I.B, on associe de manière quasi-systématique la richesse au bien-être.

Mais pour cette notion il faut plutôt s'intéresser au développement qui englobe l'allongement de la vie humaine, l'élévation du niveau d'instruction ou encore l'amélioration des transports.

Ces éléments sont profitables à l'ensemble de la population, or le développement est permis grâce à la croissance.

Donc, on peut affirmer que la croissance est déjà favorable aux différentes populations.

En effet, la croissance économique est une condition du développement.

D'une part, elle permet l'augmentation des revenus, ce qui entraîne une diminution de la pauvreté monétaire et ainsi un aspect bénéfique pour les différents ménages.

D'autre part, la croissance entraîne une augmentation des revenus de l'Etat, ce qui permet une augmentation des. »

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