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Actions - définition économique

Publié le 25/09/2018

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Actions

« Petit poisson deviendra grand,

 

Pourvu que Dieu lui prête vie. »

 

La Fontaine,

 

dans «Le Petit Poisson et le Pêcheur»

Une action est le titre de propriété d’une fraction d’une entreprise. La possession d'une action donne droit à une partie des bénéfices de cette entreprise (partie appelée dividende), à un droit de regard sur la marche de l’entreprise par la participation aux assemblées générales, et à une information régulière via la communication du rapport d'activité.

 

Indépendamment de sa valeur d'origine, appelée valeur faciale ou nominale, une action peut s'acheter ou se vendre en Bourse. Le prix d’échange de l’action se fixera au jour le jour, en fonction de la valeur que vendeurs et acheteurs lui accordent, chacun selon ses motivations personnelles et son degré d'information. Ce prix d’échange est appelé le cours de l’action. Ce cours reflète ainsi le jugement que les intervenants financiers portent sur la santé d'une entreprise.

L’action comme titre de propriété

 

Imaginons que M. Lebrun ait inventé un procédé révolutionnaire du genre «carte à puce». Il est convaincu que son invention, convenablement commercialisée, peut rapporter une fortune. Mais il lui faudra d’abord perfectionner son produit, louer un bureau, engager deux ou trois personnes pour aller visiter les clients potentiels et tenter de les convaincre, et bien sûr acquérir les machines capables de fabriquer son invention à grande échelle. Or, M. Lebrun n’a pas d’argent pour payer tout cela.

Naissance d'une action

M. Lebrun va alors chercher des partenaires, qui soient suffisamment riches pour disposer de capitaux et suffisamment confiants dans la valeur de l’idée pour accepter de parier dessus. Supposons que M. Lebrun apporte lui-même 100 000 F et que trois de ses amis apportent chacun 300 000 F. Cela fait un total de 1 million de francs. Ces quatre personnes créent une société, Pusoft, à laquelle ils confient leur argent. Ce million de francs est appelé capital social, M. Lebrun et ses amis devenant associés dans l’entreprise.

 

Comme contrepartie de leur argent, la société émet

 

10 000 papiers marqués chacun « 100 F ». Ces papiers correspondent aux sommes versées par les associés : M. Lebrun en reçoit 1 000 et chacun de ses trois amis en reçoit 3 000. La possession de ces papiers rend M. Lebrun et ses associés propriétaires de la société : M. Lebrun en possède 10 % (soit

 

1 000 papiers sur 10 000, puisqu’il a apporté 100 000 F sur un total de 1 million) et ses associés 30 % chacun. Ces papiers sont appelés des actions et la somme de 100 F inscrite dessus est leur valeur nominale ou faciale. Les associés sont appelés les actionnaires de la société.

 

En tant que propriétaires, les actionnaires prennent conjointement les décisions qui engagent l’entreprise. Détail important : les voix (en cas de vote) se comptent par action détenue. Ainsi M. Lebrun, avec ses 10 %, a trois fois moins de poids que chacun des trois autres actionnaires. II suffit donc de disposer de 51 % des actions pour diriger vraiment une entreprise, puisque on est alors certain d’avoir toujours la majorité.

 

La responsabilité limitée

 

A partir de sa constitution, la Pusoft fonctionne comme une entité autonome (on parle de personne morale). Elle engage des employés auxquels elle paie un salaire, elle loue

« Naissance d'une action M.

Lebrun va alors chercher des partenaires, qui soient suffisamment riches pour disposer de capitaux et suffisam­ ment confiants dans la valeur de l'idée pour accepter de parier dessus.

Supposons que M.

Lebrun apporte lui-même 1 OO 000 F et que trois de ses amis apportent chacun 300 000 F.

Cela fait un total de 1 million de francs.

Ces quatre personnes créent une société, Pusofi, à laquelle ils confient leur argent.

Ce million de francs est appelé capital social, M.

Lebrun et ses amis devenant associés dans l'en­ treprise.

Comme contrepartie de leur argent, la société émet 10 000 papiers marqués chacun « 1 OO F ».

Ces papiers corres­ pondent aux sommes versées par les associés : M.

Lebrun en reçoit 1 000 et chacun de ses trois amis en reçoit 3 000.

La possession de ces papiers rend M.

Lebrun et ses associés propriétaires de la société: M.

Lebrun en possède 10 % (soit 1 000 papiers sur 10 000, puisqu'il a apporté 1 OO 000 F sur un total de 1 million) et ses associés 30 % chacun.

Ces papiers sont appelés des actions et la somme de 1 OO F ins­ crite dessus est leur valeur nominale ou faciale.

Les asso­ ciés sont appelés les actionnaires de la société.

En tant que propriétaires, les actionnaires prennent conjoin­ tement les décisions qui engagent l'entreprise.

Détail impor­ tant : les voix (en cas de vote) se comptent par action détenue.

Ainsi M.

Lebrun, avec ses 10 %, a trois fois moins de poids que chacun des trois autres actionnaires.

Il suffit donc de disposer de 51 % des actions pour diriger vraiment une entreprise, puisque on est alors certain d'avoir toujours la majorité.

la responsabilité limitée A partir de sa constitution, la Pusofi fonctionne comme une entité autonome (on parle de personne morale).

Elle engage des employés auxquels elle paie un salaire, elle loue. »

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