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COMMENT CONCILIER CROISSANCE ET ENVIRONNEMENT ?

Publié le 01/09/2012

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La Silicon Valley qui perdait régulièrement des emplois depuis l’explosion de la bulle internet s’est aujourd’hui « mise au vert «. Google, le géant services sur internet, a annoncé en 2007 le lancement d’un projet ambitieux baptisé « Renewable Energy Cheaper Than Coal « (l’énergie renouvelable moins cher que le charbon). Ce programme a pour objectif de mettre en œuvre une capacité de production électrique d’un giga watt, soit la consommation d’une ville comme San Francisco, à partir d’énergies renouvelables. Et il ne s’agit pas d’une volonté purement écologique mais bien d’un investissement qui à terme devra engendrer des profits substantiels selon le co-fondateur de Google Larry Flint. La croissance verte peut également devenir, pour les pays qui se seront lancés dans l’aventure, un avantage compétitif. Certains pays européens comme l’Allemagne ou le Danemark ont choisi très tôt d’investir dans les énergies renouvelables ce qui va permettre à leurs entreprises de se positionner sur ces nouveaux marchés et d’être concurrentiels. C’est aussi pour ces pays, souvent pauvres en matières premières, l’opportunité de limiter leur dépendance par rapport aux pays producteurs de pétrole. Barack Obama s’est inspiré, par exemple, du programme « Repower América « élaboré par Al Gore qui prévoit de mettre en œuvre dans 10 ans un modèle énergétique rendant les Etats Unis indépendants du pétrole. Enfin, alors qu’aujourd’hui les pays développés voient leur taux de chômage croître de façon inquiétante, l’économie verte devrait également avoir des effets significatifs sur l’emploi. Un rapport du Bureau International du Travail (septembre 2008) affirme que ce nouveau domaine d’activité pourrait créer des millions « d’emplois verts « dans les décennies à venir dans les secteurs de l’énergie bien entendu mais également dans le traitement des pollutions, dans les secteurs des transports ou encore du bâtiment.

« La Silicon Valley qui perdait régulièrement des emplois depuis l'explosion de la bulle internet s'est aujourd'hui « mise au vert ».

Google, le géant services sur internet,a annoncé en 2007 le lancement d'un projet ambitieux baptisé « Renewable Energy Cheaper Than Coal » (l'énergie renouvelable moins cher que le charbon).

Ceprogramme a pour objectif de mettre en œuvre une capacité de production électrique d'un giga watt, soit la consommation d'une ville comme San Francisco, à partird'énergies renouvelables.

Et il ne s'agit pas d'une volonté purement écologique mais bien d'un investissement qui à terme devra engendrer des profits substantielsselon le co-fondateur de Google Larry Flint. La croissance verte peut également devenir, pour les pays qui se seront lancés dans l'aventure, un avantage compétitif.

Certains pays européens comme l'Allemagneou le Danemark ont choisi très tôt d'investir dans les énergies renouvelables ce qui va permettre à leurs entreprises de se positionner sur ces nouveaux marchés etd'être concurrentiels.C'est aussi pour ces pays, souvent pauvres en matières premières, l'opportunité de limiter leur dépendance par rapport aux pays producteurs de pétrole.

BarackObama s'est inspiré, par exemple, du programme « Repower América » élaboré par Al Gore qui prévoit de mettre en œuvre dans 10 ans un modèle énergétiquerendant les Etats Unis indépendants du pétrole. Enfin, alors qu'aujourd'hui les pays développés voient leur taux de chômage croître de façon inquiétante, l'économie verte devrait également avoir des effetssignificatifs sur l'emploi.

Un rapport du Bureau International du Travail (septembre 2008) affirme que ce nouveau domaine d'activité pourrait créer des millions «d'emplois verts » dans les décennies à venir dans les secteurs de l'énergie bien entendu mais également dans le traitement des pollutions, dans les secteurs destransports ou encore du bâtiment. La croissance verte serait donc aujourd'hui une réalité et une réponse économiquement rentable à la problématique environnementale.Mais ces nouvelles technologies ne sont pour le moment que l'apanage des pays développés, or la pollution est mondiale : les émissions chinoises de gaz à effet deserre ne sont pas limitées aux seules frontières du pays !Il est donc nécessaire de repenser cette nouvelle économie au niveau international.

La crise économique actuelle pourrait être à l'origine de ce consensus. Les plans de relance des Etats-Unis, du Japon, de l'Allemagne, de la France ou du Royaume-Uni intègrent tous un volet environnemental.

La Chine a décidé deconsacré 2% de son PIB et la Corée du Sud près de 3% soit 36 milliards de dollars avec à la clé la création d'un million d'emplois.Un rapport du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) démontre comment des composantes ''vertes'' des plans de relance pourront être utiliséspour restaurer la croissance de l'emploi et parvenir à une ''économie verte'' plus durable. Face aux risques que fait peser le système environnemental sur la croissance, l'ensemble des dirigeants ont pris conscience de la nécessité de créer un nouveaumodèle économique plus vertueux et plus respectueux de la planète.

Les énergies renouvelables et les technologies vertes sont aujourd'hui considérées comme lerelais d'une nouvelle croissance qui permettrait de maintenir notre niveau de consommation. Cependant, et malgré les bonnes volontés et les incitations onusiennes, les stratégies politiques et économiques « durables » des pays occidentaux sont principalementtournées vers le maintien des niveaux actuels de richesses et ne se préoccupent pas de la pauvreté persistante dans les pays du Sud.

Cette nouvelle croissance plusrespectueuse des droits de la planète n'en est pas pour autant plus respectueuse des droits des hommes à vivre dignement et à manger à leur faim.. »

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