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Comment l'analyse économique étudie-t-elle les problèmes de population ?

Publié le 09/08/2012

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et dont le prix augmente. Pour SIMON, le progrès technique est fonction de la croissance démographique ne serait-ce que parce qu'il y a plus d'hommes, plus il y a de cerveaux inventifs. L'argument central de SIMON est le suivant en 1998: «Le signe économique de la rareté d'une ressource est l'augmentation de son prix relatif, or le coût relatif des ressources naturelles par rapport au salaire et le prix des autres biens indique que les ressources naturelles sont devenus moins rares sur la longue période y compris le pétrole. Qu'une ressource soit en quantité finie ne dit rien sur sa rareté et sur l'évolution de sa rareté. Quand aux ressources alimentaires pour la plus part, elles ne sont pas en quantités finies.«, selon SIMON (courant optimiste) le croissance démographique va probablement à long terme hâter le développement de ressources d'énergies bon marché et quasiment inépuisables. §3- Les fondements des thèses pessimistes actuelles En théorie macroéconomique, il y a un paradoxe dans les conséquences de la croissance démographique. D'un côté, elle accroît la demande globale et favorise la croissance ; de l'autre côté, elle pèse sur la production par tête et donc sur le niveau de vie moyen. Il est difficile de mesurer ces deux effets. Ils dépendent largement de l'existence de rendements d'échelles. S'ils sont croissants, l'augmentation de la population provoque à moyen ou à long terme à la fois un accroissement de l'épargne et de la consommation par tête. COUZNETS a montré que la croissance aux États-Unis au XIX ème siècle peut s'interpréter en partie à l'aide de cette grille d'analyse mais COUZNETS lui même que l'exemple américain n'a pas été suivi par de nombreux pays. Le bien fait sur la division du travail qu'exercerait la croissance démographique n'est pas assuré, pour SMITH, la division du travail n'est pas au premier chef lié à l'accroissement de population mais à l'extension du marché. Cette extension du marché ne dépend pas nécessairement de celle de la population mais de celle de la demande et donc du revenu par tête, plus que du nombre de têtes car c'est ce revenu par tête qui détermine la diversification de la consommation. 

« La comptabilité des tendances démographiques futures avec les perspectives agricoles,va-t-on vers des famines ? La comptabilité des perspectives de croissance démographique et l'épuisement des ressources matérielles hors agriculture.

Actuellementla première question inquiète moins qu'il y a trente ou quarante ans.

D'abord parce que les prévisions démographiques ont changé et ensuite parce que la productionagricole mondiale augmente fortement.

En 1997, lors d'une conférence de la BM, son vice président observait que la production agricole mondiale augmentait plusvite que sa population et que les prix étaient historiquement au plus bas.

Peu de temps après il y a eu des crises alimentaires et des augmentations des prix agricoles.Il semble que ces crises ait étaient plus transitoires au niveau mondial.

Pour la deuxième question, le pessimisme est très répandue.

Cependant, certains économisteset notamment JULIAN SIMON en utilisant les évolutions des prix, montre que si lesressources sont en quantités finies, la Substituabilité d'un ressource à une autre augmente avec le temps même si elle n'est pas infinie.

Des ressources pas chères sesubstituent régulièrement à des ressources qui se raréfient et dont le prix augmente.

Pour SIMON, le progrès technique est fonction de la croissance démographiquene serait-ce que parce qu'il y a plus d'hommes, plus il y a de cerveaux inventifs.

L'argument central de SIMON est le suivant en 1998: «Le signe économique de larareté d'une ressource est l'augmentation de son prix relatif, or le coût relatif des ressources naturelles par rapport au salaire et le prix des autres biens indique que lesressources naturelles sont devenus moins rares sur la longue période y compris le pétrole.

Qu'une ressource soit en quantité finie ne dit rien sur sa rareté et surl'évolution de sa rareté.

Quand aux ressources alimentaires pour la plus part, elles ne sont pas en quantités finies.», selon SIMON (courant optimiste) le croissancedémographique va probablement à long terme hâter le développement de ressources d'énergies bon marché et quasiment inépuisables.

§3- Les fondements des thèsespessimistes actuelles En théorie macroéconomique, il y a un paradoxe dans les conséquences de la croissance démographique.

D'un côté, elle accroît la demandeglobale et favorise la croissance ; de l'autre côté, elle pèse sur la production par tête et donc sur le niveau de vie moyen.

Il est difficile de mesurer ces deux effets.

Ilsdépendent largement de l'existence de rendements d'échelles.

S'ils sont croissants, l'augmentation de la population provoque à moyen ou à long terme à la fois unaccroissement de l'épargne et de la consommation par tête.

COUZNETS a montré que la croissance aux États-Unis au XIX ème siècle peut s'interpréter en partie àl'aide de cette grille d'analyse mais COUZNETS lui même que l'exemple américain n'a pas été suivi par de nombreux pays.

Le bien fait sur la division du travailqu'exercerait la croissance démographique n'est pas assuré, pour SMITH, la division du travail n'est pas au premier chef lié à l'accroissement de population mais àl'extension du marché.

Cette extension du marché ne dépend pas nécessairement de celle de la population mais de celle de la demande et donc du revenu par tête, plusque du nombre de têtes car c'est ce revenu par tête qui détermine la diversification de la consommation.

Pour les pays du tiers-monde l'accroissement de la populationne constitue pas forcément un stimulant à la croissance même si les enfants travaillent, un accroissement de la population, n'amène pas immédiatement unaccroissement de la force du travail.

De plus, il faut réaliser des investitures pour fournir des machines aux bras nouveaux.

Une vive croissance démographique doits'accompagner d'un taux d'intérêt élevé pour maintenir le niveau de vie.

Le coefficient d'intensité en capital, (K/Q) indique combien il faut investir pour produire uneunité de production dans l'année.

Pour les pays du tiers-monde on estime souvent ce coefficient à 4,5 environ.

Si la croissance de la population est de 2,5 par an sur lelong terme, il faut donc que l'investissement soit de (K/PNB = 4,5*2,5= 11% du PNB) sans augmentation du niveau de vie.

Pour que le niveau de vie augmente de1%, il faut que le taux d'investissement atteigne 16% du PNB or lors du développement européen, ce taux était rarement supérieur à 7% du PNB sur la longue durée,mais la croissance démographique était souvent inférieure à 1% par an.

Il faut bien mesurer qu'une amélioration de 1% du niveau de vie implique un doublement dece niveau de vie prendra 70 ans et pour les pays qui partent de bas, on ne trouve pas en 70 ans un revenu par tête satisfaisant.

Il est donc clair que des taux decroissance démographique de l'ordre de 2% ou plus sont incompatibles à long terme avec l'amélioration des conditions des habitants à moyen terme que le progrèstechnique ne permettent de réduire dans des proportions considérables le coefficient d'intensité du capital.

Ce pessimisme des économistes ne repose pas surl'épuisement des matières premières mais sur l'effort considérable en matière d'investissement.

C'est à ce type de pessimisme que SIMON répond lorsqu'il dit que lestechniques s'adaptent à l'évolution démographique.. »

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