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Comment l'économie est elle susceptible d'amener au bien être?

Publié le 16/08/2012

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-  le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l'accès à la culture.     Le Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté - BIP 40 : [Source - site du BIP 40] Le BIP 40 est un indice agrégé cherchant à mettre en avant les questions de pauvreté et d’inégalités. Pour le composer, il s’agit d’abord d’identifier les séries statistiques qui sont censées refléter les diverses dimensions des inégalités et de la pauvreté, puis de les additionner. Cette démarche est largement tributaire des statistiques disponibles (sur certains sujets, comme la santé, l’information fait singulièrement défaut). La démarche comporte aussi une part d’appréciation plus subjective dans le choix des indicateurs retenus ainsi que dans le poids accordé à chacun d’eux. Cet indicateur prend notamment en compte des données concernant, l'emploi, les revenus, le logement, la santé...L'évolution de cet indicateur depuis les  années 80 montre clairement l'augmentation des inégalités :L’indicateur de bien-être économique : [source - article de Jean Gadrey]  Mis en place par les Canadiens Osberg et Sharpe, il est construit en faisant la moyenne de quatre indicateurs synthétiques, portant respectivement sur les flux de consommation au sens large, les stocks de richesses (économique, humaine et environnementale), les inégalités et la pauvreté économiques, et l'insécurité économique (risques économiques liés au chômage, à la maladie, à la vieillesse, et ceux des familles monoparentales)

« pauvreté et d'inégalités.

Pour le composer, il s'agit d'abord d'identifier les séries statistiques qui sont censées refléter les diverses dimensions des inégalités et de lapauvreté, puis de les additionner.

Cette démarche est largement tributaire des statistiques disponibles (sur certains sujets, comme la santé, l'information faitsingulièrement défaut).

La démarche comporte aussi une part d'appréciation plus subjective dans le choix des indicateurs retenus ainsi que dans le poids accordé àchacun d'eux.

Cet indicateur prend notamment en compte des données concernant, l'emploi, les revenus, le logement, la santé...L'évolution de cet indicateur depuisles années 80 montre clairement l'augmentation des inégalités :L'indicateur de bien-être économique : [source - article de Jean Gadrey]Mis en place par les Canadiens Osberg et Sharpe, il est construit en faisant la moyenne de quatre indicateurs synthétiques, portant respectivement sur les flux deconsommation au sens large, les stocks de richesses (économique, humaine et environnementale), les inégalités et la pauvreté économiques, et l'insécuritééconomique (risques économiques liés au chômage, à la maladie, à la vieillesse, et ceux des familles monoparentales)L'Indicateur de Progrès Véritable (Genuine Progress Indicator, GPI) : Cet indicateur élaboré par un institut californien, part de la mesure de la consommation desménages, à laquelle on ajoute des contributions au bien-être exprimées en termes monétaires, telles que les activités bénévoles et le travail domestique.

Puis onsoustrait la valeur estimée des richesses naturelles perdues (dommages à l'environnement, destruction des ressources non renouvelables, ...) et des dégâts sociaux(chômage, délits, accidents, inégalités, ...).

Les mesures effectuées aux Etats - Unis donnent les résultats suivants :L'indice de santé sociale - ISS (mis au point auxEtats-Unis) : Il se traduit dans 16 indicateurs sociaux dont il fait une sorte de moyenne.

Sont ainsi regroupés dans cet indice des critères de santé, d'éducation, dechômage, de pauvreté et d'inégalités, d'accidents et de risques divers.

Là encore, cet indice est en constante baisse depuis 1969 aux États-Unis, marquant une nettecontradiction avec la hausse presque constante du PIB :L'Indicateur de Pauvreté Humaine - IPH :( source wikipedia) L'IPH est un indicateur qui caractériqse leniveau de pauvreté d'un pays.

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), utilise pour mesurer l'IPH, des indicateurs indirects, qui mesurentl'impact de la pauvreté sur la population, et qui servent à calculer un IPH-1 et un IPH-2 (indice de pauvreté humaine) :- l'IPH-1, plutôt adapté au classement des pays pauvres, est calculé à partir d'indicateurs de longévité, d'instruction et de conditions de vie.- l'IPH-2, plutôt adapté au classement des pays riches (il est utilisé pour la plupart des pays de l'OCDE) est calculé à partir des indicateurs de longévité, d'instruction,de conditions de vie mais aussi d'exclusion.Les différents indicateurs présentés ci-dessus montrent clairement que le PIB est un indicateur largement insuffisant et même trompeur pour montrer le niveau derichesse et de bien être d'un pays.

Pire, cela montre aussi clairement que l'augmentation du PIB, se fait souvent en parallèle de l'augmentation des inégalités et audétriment des conditions sociales et environnementales.CONCLUSION Le bien-être comporte d'autres dimensions que la composante monétaire.

Cette composante est néanmoins importante, puisqu'une économie plus riche sera mieux àmême de créer et de préserver les autres conditions de nature à améliorer le bien-être, notamment un environnement sain, la possibilité pour l'individu moyend'accomplir 10 années d'études ou plus et la probabilité de mener une vie relativement longue en bonne santé.

Le bien-être augmentera également si les citoyens ontle sentiment que les institutions leur permettent de maîtriser leur propre existence et que leur investissement en temps et en argent est récompensé.

On aura alors unaccroissement des revenus.La question de savoir quel indicateur des comptes nationaux utiliser pour mesurer le bien-être sous l'angle économique n'est pas difficile à résoudre.

Les diversindicateurs proposés ci-dessus sont dans la plupart des cas étroitement liés.

Toutefois, plus ils sont ciblés sur le bien-être (par exemple, la consommation de biens etservices des ménages, corrigée en fonction de la taille du ménage), plus il est difficile au général d'obtenir des séries fiables et univoques de données largementdisponibles dans les différents pays et pour les différentes périodes.

De toute façon, il ne fait aucun doute que, quel que soit l'indicateur retenu, sa corrélation avec lebien-être ne sera pas pour autant extrêmement précise.

Dès lors, on peut aussi bien utiliser comme indicateur le PIB par habitant.

Il a l'avantage d'être disponible pourla plupart des pays du monde et d'être calculé sur une base comparable.

Néanmoins, si l'on veut obtenir une mesure plus complète du bien-être, il faut associer au PIBd'autres indicateurs. ---------------------------------[ 1 ].

Amartya Sen.

Il a reçu le « prix Nobel » d'économie en 1998, pour ses travaux sur la famine, sur la théorie du développement humain, sur l'économie du bien-être, sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté, et sur le libéralisme politique.[ 2 ].

Joseph Eugène Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943 qui reçut le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'AlfredNobel en 2001[ 3 ].

François Perroux (1903-1987) Economiste Français. »

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