Commerce international, croissance et développement
Publié le 05/06/2012
Extrait du document
«
L'ouverture des économies aux échanges s'est appuyé sur les arguments défendant le libre-échange.
Ces
derniers reposent sur les théories de Smith (avantages absolus) puis Ricardo (avantages comparatifs) qui vantent
les mérites de la spécialisation accompagnée d'une ouverture aux échanges.
Ainsi, ces théories du libre échange
expliquent que les pays ont intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquels ils disposent d'un avantage
comparatif.
Cette spécialisation conduit in-fine à des gains réciproques à l'échange et à l'enrichissement des pays
participant à l'échange.
Le théorème H.O.S.
ajoute que la spécialisation doit s'organiser en fonction de la plus ou moins grande quantité
de l'un ou l'autre des facteurs de production (travail ou capital).
C es conceptions théoriques permettent d'illustrer
sur quels fondements s'organise la division internationale du travail.
Les nouvelles théories du commerce
international insistent sur le rôle de l'innovation qui entraîne une différenciation des produits de la part des
entreprises et également su le rôle de la demande pour expliquer les échanges internationaux.
Ces théories soutiennent ainsi que le libre- échange est un moyen d'élargir le marché potentiel et permet la
réalisation d'économies d'échelle.
De plus, la différenciation des produits expliquent le développement du
commerce intra-branche, c'est-à-dire des échanges de produits similaires entre pays qui sont de niveau de
développement proche (« des voitures s'échangent contre des voitures entre la France et l'Allemagne »).
Finalement, ces théories concluent à une préférence pour le libre-échange, tant l'ouverture permettait de soutenir
la croissance, l'emploi et le développement.
2.
...
À ses limites et aux tentations protectionnistes
Cependant, les théories libre -échangistes ont des limites dans la mesure où toutes les spécialisations ne se
valent pas et que l'échange inégal est souvent la norme entre pays développés et pays en voie de
développement.
De fait, l'enrichissement réciproque lié aux gains de l'échange apparaît déséquilibré.
Cela est à
relier à la question des termes de l'échange qui peut s'avérer plus souvent défavorable pour les PED dans la
mesure où les produits qu'ils exportent sont de plus faible valeur ajoutée relativement aux produi ts exportés par
les pays industrialisés du Nord.
De plus, cette mondialisation semble s'accompagner d'un creusement des inégalités entre pays riches et
pauvres, annihilant la vision positive du dogme libre- échangiste.
Enfin, la persistance de barrières n on tarifaires et la promotion d'un protectionnisme éducateur (théorie de List au
19ème siècle) ou encore la mise en œuvre par les Etats de politiques commerciales stratégiques visant à
soutenir une industrie stratégique conduisent à un certain maintien de pratiques protectionnistes.
Le risque de dumping généralisé, la défense de l'emploi ou encore celle de l'intérêt national conduisent les Etats
à maintenir, dans certaines circonstances, un certain degré de protectionnisme.
En outre, le développement des
NPIA semble valider une stratégie axée sur un protectionnisme raisonné des industries naissantes qui s'est
ensuite transformée en une intégration progressive dans le commerce mondial..
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