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Concentration

Publié le 19/02/2012

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Depuis le XIXe siècle, la concentration des entreprises donne naissance à des groupes dotés d'une grande puissance technique et financière. Ce mouvement s'explique par la nécessité de réunir des capitaux très importants pour acquérir des installations et un outillage de plus en plus onéreux, et pour assurer des débouchés stables en rationalisant au maximum l'appareil productif. De plus, le jeu — parfois coûteux — de la concurrence entraîne dans certains cas, sinon des regroupements organiques, du moins des ententes et des accords entre firmes du même secteur....

« points précis. II s'agit souvent de limiter la concur- rence.

Ces ententes sont reconnues sous les noms de pools, consortiums, comptoirs et surtout de cartels.

Cede demiere forme tend le plus souvent it masquer un quasi- monopole.

La concentration des influences est egale- ment possible par les liens personnels et famillaux exis- tent entre differentes firmes (administrateurs commune ii plusieurs societies). 5 Le desire de concentration est tree variable salon les branches Industrie Iles (61eve dans la grosse ,metallurgic, le petrol., Ia chimie, faible dans la mecanique de preci- sion, les industries du bois et l'imprimerie) et scion les pays (aux Etats-Unis, pries de Ia mold() de la main-d'oeuvre travaille dans des entreprises de plus de 1 000 personnes). La miss en place du Marche common a notablement acce- !ere le processus de concentration dans l'Europe des Six.

Ce mouvement a d'ailleurs permis 8 de nombreuses entreprises de devenir muMnationales. 6 Si les concentrations permettent de reclaim les prix de revient, les risques qua fait courir le gigantisme sur le plan poiltlque (apparition de groupes de pression inter- nationaux en depit des legislations antitrust) et au niveau de la gestion (lourdeur administrative, rigidite des struc- tures) sont preoccupants.

Enfin, ces regroupements quemment generateurs de hausse des prix (domination du march.) accelerent les desequIlibres regionaux (aban- don des entreprises marginales). points précis.

Il s'agit souvent de limiter la concur­rence. Ces ententes sont reconnues sous les noms de pools, consortiums, comptoirs et surtout de cartels.

Cette dernière forme tend le plus souvent à masquer un quasi- monopole.

La concentration des influences est égale­ ment possible par les liens personnels et familiaux exis­ tant entre différentes firmes (administrateurs communs à plusieurs sociétés).

5 Le degré de concentration est très variable selon les branches Industrielles (élevé dans la grosse métallurgie, le pétrole, la chimie, faible dans la mécanique de préci­ sion, les industries du bois et l'imprimerie) et selon les pays (aux États-Unis, près de la moitié de la main-d'œuvre travaille dans des entreprises de plus de 1000 personnes).

La mise en place du Marché commun a notablement accé­ léré le processus de concentration dans l'Europe des Six. Ce mouvement a d'ailleurs permis à de nombreuses entreprises de devenir multinationales.

6 Si les concentrations permettent de réduire les prix de revient, les risques que fait courir le gigantisme sur le plan politique (apparition de groupes de pression inter­ nationaux en dépit des législations antitrust) et au niveau de la gestion (lourdeur administrative, rigidité des struc­ tures) sont préoccupants.

Enfin, ces regroupements fré­ quemment générateurs de hausse des prix (domination du marché) accélèrent les déséquilibres régionaux (aban­ don des entreprises marginales).. »

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