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CROISSANCE MONDIALE ET COMMERCE MONDIAL

Publié le 31/08/2012

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L'insertion dans les échanges internationaux paraît être un outil pour les pays industrialisés dont la croissance a ralenti et pour les pays en développement qui ont un taux très bas d'augmenter leur productivité, leur PIB et par conséquent, leur taux de croissance. Cependant, d'une part l'insertion dans le commerce mondial n'est pas une garantie d'augmentation de la croissance. Et d'autre part, on mesure un rythme de croissance différent selon l'Etat d'avancement des pays. Les pays industrialisés développés ont un taux de croissance moindre par rapport à celui des pays en développement. Or, la croissance n'est pas un indicateur fiable de l'augmentation du développement d'un pays. On constate même que cette croissance inégale qui transite par le système du commerce mondial s'en trouve accentuée, de par la structure des échanges mondiaux. Ainsi, en raison de la nouvelle division internationale du travail, de la structure des échanges, de l'inégalité de base entre les économies nationales etc., on constate une réelle inégalité entre "les Nords" et "les Suds" du point de vue de la croissance et du développement. Si l'on regarde les différents niveaux des PIB nationaux (figure 2) on voit nettement cette répartition inégale des fruits de la croissance au profit des pays industrialisés et au détriment total des PED et PMA. Certains pays, notamment les pays les moins avancés (PMA) ne voient jamais leur croissance augmenter. L'économiste Arghiri Emmanuel met en évidence la structure inégale des échanges entre les centres et les périphéries, les échanges des périphéries contenant plus de valeur travail que les marchandises qu'ils reçoivent en retour. La dégradation des termes de l'échange entraine la domination et dépendance des "suds". Ainsi, non seulement l'insertion dans le commerce mondial n'est pas une garantie pour un pays d'améliorer sa croissance mais en plus, la structure des échanges fait qu'il est parfois responsable du maintien des PMA dans leur état.

« la croissance et du développement.

Si l'on regarde les différents niveaux des PIB nationaux (figure 2) on voit nettement cette répartition inégale des fruits de lacroissance au profit des pays industrialisés et au détriment total des PED et PMA. Certains pays, notamment les pays les moins avancés (PMA) ne voient jamais leur croissance augmenter.

L'économiste Arghiri Emmanuel met en évidence lastructure inégale des échanges entre les centres et les périphéries, les échanges des périphéries contenant plus de valeur travail que les marchandises qu'ils reçoiventen retour.

La dégradation des termes de l'échange entraine la domination et dépendance des "suds".

Ainsi, non seulement l'insertion dans le commerce mondial n'estpas une garantie pour un pays d'améliorer sa croissance mais en plus, la structure des échanges fait qu'il est parfois responsable du maintien des PMA dans leur état. Pour conclure, croissance mondiale et commerce mondial sont étroitement liés.

Le commerce mondial et son essor ont été un support de la croissance mondiale.

Onpeut considérer que l'intensification des échanges a pour partie été un facteur de la croissance, bien qu'elle n'en soit pas la seule explication et que la corrélationrencontre des limites.

D'autre part, le commerce mondial, du fait de la structure des échanges, de la nature des flux et des orientations politiques (libre échange plutôtque protectionnisme par exemple), contribue grandement à structurer la répartition de la croissance.

Inversement, la croissance renforce les évolutions du commercemondial, plus le rythme de la croissance est soutenu, plus le commerce mondial continue de se développer.Cependant après un taux record de 5.4 % en 2006, le FMI prévoit une croissance mondiale autour de 4.1 % en 2008 qui sera très inégalement partagée.

Cette baissede la croissance s'accompagne d'un recul du commerce mondial et d'une tendance inflationniste.

La croissance des exportations mondiales de marchandises n'a atteintque 5.5 % en 2007 contre 8.5 % en 2006 et une fois encore le recul se traduit de façon très inégal selon les pays.

Enfin, on peut se demander si au lendemain de cettecrise, la question ne se poserait pas sous des termes nouveaux: décroissance et mondialisation? BIBLIOGRAPHIE- "La mondialisation stimule la croissance économique, mais risque d'accroître les inégalités sociales", communiqué de l'Organisation internationale du Travail(OIT), Unité de Communication et information au public, 19 novembre 1999- DEARING Penelope, La mondialisation et croissance économique, APE, 1998/99- BLOT C., Mathieu C., "Commerce mondial: croissance sans remous", Revue de l'OFCE, 2007- Banque Mondiale, "Croissance mondiale", Perspectives pour l'économie mondiale, 21 janvier 2010- KRUGMAN P., OBSTFELD M., Economie internationale, Pearson Education, 2009- Lavoie, Marc, L'économie postkeynésienne, Repères, La découverte, Paris, 2004- site de l'OFCE: www.ofce.sciences-po.fr- site de l'OCDE: www.ocde.org- Encyclopédie universalis. »

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