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Dans la conjoncture actuelle, une politique de relance de l'économie française est est-elle envisageable ?

Publié le 05/11/2012

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La BCE, estimant que toute augmentation du déficit budgétaire va relancer l'inflation, augmente ses taux

d'intérêt à court terme, ce qui va à l’encontre de la relance (Doc 6). Toute Policy mix est donc impossible

contrairement à ce qui se passe aux EtatsUnis où le gouvernement et la Fed coordonnent leurs politiques

budgétaires et monétaires. Enfin, la politique de relance peut buter sur la contrainte extérieure. En effet, la

relance de l’inflation, que peut provoquer le déficit budgétaire, va se traduire par un amoindrissement de la

compétitivité-prix et un déficit extérieur (moins d’exportations et plus d’importations). Avant l’Euro, le pays

aurait été contraint de dévaluer et de mener une politique de rigueur pour moins importer et plus exporter

(Doc 5). Avec l’Euro, ceci n’est plus possible puisque sa valeur est librement déterminée par le marché des

changes et par la politique de la BCE (Doc 6).

« nation.

Il en découle un deuxième aspect de la contrainte extérieure : les marges de manœuvres des politiques économiques sont écoule réduites.

Prenons l'exemple d'un gouvernement qui cherche à réduire le chômage en relançant l'économie par une augmentation des dépenses publiques et une reprise de la consommation et de l'investissement grâce à une baisse des ntation taux d'intérêt.

On peut craindre que sa politique échoue.

En effet, la relance risque d'être inflationniste, la demande augmentant, et le déficit risque de se creuser d'autant plus que les produits seront moins compétitifs.

Par ailleurs, cette évolution peut se doubler d'une fuite des capitaux du fait de taux d'intérêt moins attractifs.

En conséquence, le gouvernement devra se résigner à adopter une politique de rigueur.

la contrainte extérieure aura donc pesé sur la politique une interne en lui imposant un changement de cap. C.

Garcia, Cahiers français, n° 279 ; Janvier 1997 çais, Document 6 : Le cadre européen Depuis la mise en place de l'euro, la politique mon monétaire et la politique du change ne sont plus du ressort des Etats mais de celui de la BCE.

Un pays de la zone euro ne peut plus diminuer son taux d'intérêt en cas de baisse spécifique de la demande : il doit utiliser sa politique budgétaire. En cas de dégradation de sa compétitivité, il ne peut déval dévaluer ; il doit avoir recours à la baisse des salaires, ce qui est long et douloureux, car cela déprime la demande intérieure, et celle de ses partenaires, s'il s'agit d'un grand pays...

La politique budgétaire est donc la seule qui reste de la responsabilit du responsabilité gouvernement...

Mais ses marges de manœuvre sont limitées par le Pacte de Stabilité et de croissance, qui impose des contraintes excessives, 3% du PIB pour le déficit public, 60% du PIB pour la dette publique ou l'obligation de viser à moyen terme l'équilibre des finances publiques.

Les marges de manœuvres des Etats sont donc limitées.

quilibre H.

Sterdyniak, » Quelle marge de manœuvre pour la politique économique ? Cahiers Français n° 335 , Décembre 2006 POLITIQUE DE RELANCE ET CONJONCTURE FRANCAISE Introduction : Amorce = A la suite de la crise des « subprime » de l’été 2007, les économies des pays développés subissent un net ralentissement de leur croissance économique en 2008.

Aux Etats-Unis, le gouvernement Bush n’a pas hésité à soutenir l’expansion en. »

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