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Dans quelle mesure la croissance est-elle nécessaire au développement ?

Publié le 11/08/2012

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La croissance a des effets négatifs sur l’environnement, et en particulier pour les ressources naturelles limitées (ex : eau, pétrole…etc.). L’épuisement de ces ressources connaît comme corollaire la pollution. Ce problème de dette écologique liée à une surexploitation de la capacité productrice de la planète est fondamental pour le bon développement des générations futures sur le long terme. De plus, la croissance est créatrice de nuisances diverses et de gaspillages dont beaucoup souffrent. Ces nuisances peuvent être sonores (aéroports, trains, autoroutes…etc.), ou bien liées à l’insécurité des mégalopoles, au racisme, au banditisme (ex : USA).    La croissance peut transformer de manière irréversible les modes de vie de populations entières. Dans ce cas intervient la notion de destruction créatrice, chère à Schumpeter : les techniques de production, bouleversées par le capitalisme, évoluent très rapidement dans le but de meilleures productivités. Aussi, le manque de qualification d’une partie de la main d’œuvre se trouve exclus de l’emploi, car ils ne peuvent s’adapter aux nouvelles techniques productives qu’engendrent les gains de productivité. D’où l’exclusion, quasi inévitable, de cette main d’œuvre sur le marché du travail.

« instrument de mesure.

En effet, les effets de structure peuvent fausser complètement l'analyse de l'information de cet indicateur. L'IDH est beaucoup plus intéressant pour l'analyse du phénomène de développement.

Il comprend des données composites à la fois sur le plan quantitatif (PIB), maiségalement sur le plan qualitatif (scolarisation, espérance de vie).

Il contribue à infléchir les priorités des politiques publiques. L'IPH mesure la pauvreté et est définie « par le seuil de revenu en dessous duquel on considère que les besoins essentiels ne sont pas couverts.

C'est l'indicateur de lapauvreté absolue (en opposition à la pauvreté relative). 7 L'insuffisance de la croissance pour un bon développement humain Il n'existe aucun lien automatique entre croissance et développement.

En effet, le développement humain ne résulte pas nécessairement de la croissance économique :cette dernière pouvant générer pauvreté, perte de valeurs traditionnelles, pollution et enfin exclusion. Pendant la période de la révolution industrielle qui apparut au cours du 19ème siècle, d'abord en Grande Bretagne, puis qui se répandit sur le reste du continenteuropéen, c'était la première période de l'histoire de l'humanité pendant laquelle la production augmenta autant.

Mais souvent, les conditions de travail étaientinhumaines : les hommes, les femmes et les enfants travaillaient jusqu'à 16h par jour.

Les revenus étaient modestes, et l'idée de pouvoir se nourrir omniprésente.

Leniveau et la qualité de vie de ces premières classes ouvrières étaient la plus part du temps en dessous de celle des paysans.

Ainsi, la croissance dans ce contexteparticulier ne favorise en aucun cas le développement humain. La croissance économique génère également une mutation du système de valeurs.

En effet, la période qui connaît la révolution industrielle fut un coup dur pourl'église catholique dans la mesure où les progrès techniques et scientifiques permirent une rationalisation des phénomènes inexpliqués que seul l'église pouvaitexpliquer.

On peut prendre l'exemple de la théorie de l'évolution de Darwin (1809-1889).

Cette nouvelle conception scientifique et rationnelle de l'apparition del'homme sur terre connaît un vif succès et laisse planer le doute de la crédibilité de l'église. La croissance a des effets négatifs sur l'environnement, et en particulier pour les ressources naturelles limitées (ex : eau, pétrole…etc.).

L'épuisement de cesressources connaît comme corollaire la pollution.

Ce problème de dette écologique liée à une surexploitation de la capacité productrice de la planète est fondamentalpour le bon développement des générations futures sur le long terme.

De plus, la croissance est créatrice de nuisances diverses et de gaspillages dont beaucoupsouffrent.

Ces nuisances peuvent être sonores (aéroports, trains, autoroutes…etc.), ou bien liées à l'insécurité des mégalopoles, au racisme, au banditisme (ex : USA). La croissance peut transformer de manière irréversible les modes de vie de populations entières.

Dans ce cas intervient la notion de destruction créatrice, chère àSchumpeter : les techniques de production, bouleversées par le capitalisme, évoluent très rapidement dans le but de meilleures productivités.

Aussi, le manque dequalification d'une partie de la main d'œuvre se trouve exclus de l'emploi, car ils ne peuvent s'adapter aux nouvelles techniques productives qu'engendrent les gains deproductivité.

D'où l'exclusion, quasi inévitable, de cette main d'œuvre sur le marché du travail. Le cumul de ces trois effets négatifs de la croissance sur le développement amenait Paul Blanquart à désigner la croissance comme une production de pauvreté. Conclusion La problématique de savoir, si la croissance est bénéfique ou non au bon développement humain, n'est pas nouvelle.

Les premières critiques de la croissance ont étédéveloppées dans les années 70 par Ivan Illich, qui soutenait que la croissance engendre plus de maux qu'elle n'en résout.

La croissance a effectivement descorollaires négatifs par rapport au développement d'une population , mais paradoxalement, elle apparaît comme vitale pour les sociétés défavorisées.Au travers de notre réflexion, il nous apparaît qu'une bonne société n'est pas forcément celle qui connaît les plus fortes augmentations de PIB.

Ce critère purementquantitatif ne doit en aucun cas permettre une analyse qualitative du niveau de développement de la société à étudier.

Cette société vit mieux si les inégalités sontréduites, si le débat démocratique y est vivant dans le but d'empêcher les conflits humains, qui empêchent toute croissance. Une croissance durable doit impérativement être accompagnée d'un développement humain conséquent dans le but de réduire les prélèvements sur des ressourcesnaturelles non renouvelables, les rejets polluants, afin de préserver le patrimoine naturel des générations futures, et ainsi permettre la continuation de leurdéveloppement. La croissance économique n'est pas la finalité d'une société humaine, mais un moyen, parmi d'autres, d'aspirer à un but : le développement.. »

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