Dans quelle mesure les problèmes alimentaires des pays en voie de développement sont-ils liés à la croissance démographique ? On partira d'exemples choisis dans un ou plusieurs des domaines géographiques suivants : Afrique, Inde, Brésil.

« question est « dans quelle mesure ...

».

Autrement dit le sujet pose comme une donnée l'existence d'un lien entre les problè­ mes alimentaires et la croissance démographique.

- Le candidat devait cependant peser les termes et en particu­ lier distinguer dans les « problèmes alimentaires » les différents aspects, au minimum malnutrition et sous-nutrition et ne pas les limiter aux plus spectaculaires, disette ou famine.

- C'est ainsi seulement qu'il pouvait éviter d'en rester à une analyse superficielle.

PLAN-DEVOIR Introduction La faim sous sa forme la plus extrême est une des images les plus répandues, dans les pays riches, du sous-développement.

Les médias, les organismes spécialisés popularisent ces images pour des raisons diverses.

Or, dans la mesure où l'on sait en même temps que la démographie de la plupart de ces popula­ tions est en croissance rapide, il apparaît comme une quasi évidence que cette croissance accentue les drames.

De là à penser qu'elle est à l'origine des famines, il n'y a qu'un pas, d'autant plus rapidement franchi qu'il renvoie ainsi la responsa­ bilité de ces images terribles aux individus touchés.

1 Une évidence : la croissance démographique accentue les problèmes alimentaires I C'est un simple constat arithmétique qui se rattache directe­ ment au postulat de Malthus : une population peut croître à un rythme beaucoup plus rapide que la production agricole.

Cela s'était déjà vu en Europe au xrx• siècle et il n'y a pas de doute que, malgré les progrès techniques accomplis depuis (engrais, VHR ...

), le problème se repose dans les pays sous­ développés.

2 Ainsi par exemple la Chine, malgré la croissance de ses productions agricoles vivrières, compte tenu de son explosion démographique, a vu le nombre de calories disponibles par habitant progresser très faiblement de 1965 à 1980 (de 2 112 calories à 2 200).

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