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Dans quelle mesure les politiques économiques menées à l'heure actuelle par la France et la Grande-Bretagne permettent-elles d'apporter des solutions aux problèmes économiques et sociaux posés par la crise ?

Publié le 23/09/2013

Extrait du document

Londres. - Pour le seizième mois consécutif, le chômage

a augmenté en septembre, frôlant la barre des trois millions

de personnes sans travail.

En présentant ces statistiques, M. Norman Tebbit, le

nouveau secrétaire d'État pour l'emploi, a reconnu qu'elles

étaient « sinistres «, mais il a rappelé que l'objectif

principal du gouvernement restait la lutte contre l'inflation

et la restauration de la compétitivité de l'économie

britannique. Il a admis qu'une diminution du chômage était

peu probable pour quelque temps encore et il a lancé un

appel à la modération des revendications salariales. ( ... )

Après quinze mois de décrue progressive, la hausse des

prix a repris au mois d'août avec un taux de 11,5 % sur

un an. Les experts doutent maintenant que l'objectif de

10 % fixé pour cette année soit atteint. ( ... )

Londres. - Le gouvernement a annoncé, le 19 octobre,

le plus vaste programme de dénationalisation jamais

entrepris en Grande-Bretagne.

Ce programme devrait apporter 1,6 milliard de livres au

Trésor et permettre à terme de réduire le déficit budgétaire.

Toutefois, là n'est pas l'objectif essentiel de Mme Thatcher.

« Ce _gouvernement a été élu pour repousser les frontières

de l'Etat «, a rappelé le secrétaire d'Etat à l'énergie. Pour

les conservateurs, l'absence de concurrence est une des

plaies de l'économie. Afin de mettre fin aux monopoles et

aux rentes de situation dont bénéficient les entreprises

nationalisées, le gouvernement veut aller de l'avant sur la

voie de la dénationalisation. L'introduction de la concurrence

dans le secteur public lui paraît le seul moyen de rétablir

la compétitivité de l'industrie et de mettre au pas les

syndicats très puissants dans les firmes nationales.

Daniel VERNET,

«Le Monde «, 21 octobre 1981.

« 70 Session de juin 1982 bénéfice du secteur productif privé et par la victoire sur l'inflation.

Quant à l'emploi, aux investissements et à la croissance de l'économie, on doit les considérer comme les sous-produits d'une bonne politique et non pas comme des objectifs en soi ».

Et d'ajouter : « le plus difficile dans ce domaine, ce sera d'augmenter la productivité et les profits réels de l'industrie manufacturière ».

Sir KAIT Joseph, ministre de l'industrie en 1979, déclarations recueillies dans « La Nouvelle économie anglaise », « Le Monde-Economica ».

II.

-La production industrielle est en forte baisse 120~-- 80 Production industrielle (produits manufacturés) JOAL..J.M_JL...J.J-A'-+S-O"-:LN-D~J-F,_,.M~A-!-:':M~J~J-AT--:S~O~N,-:,D~J~F~M~A~M~J 1979 1980 1981 Source : O.C.D.E.

III.

-L'augmentation des dépenses publiques n'a pas été maîtrisée Le total des dépenses de l'État doit, cette année, être inférieur de près de 5 % à prix constants, au niveau projeté par le gouvernement Callaghan, mais restera néanmoins supérieur d'environ l % au niveau de 1978-1979.

Quant aux compressions, elles ont été effectuées en grande partie aux dépens des investissements (éducation, logement, réseau routier, hôpitaux et industries nationalisées) au détriment de l'avenir.

Jean DÉCLEMY, « Le Monde », 14-15 juin 1981.. »

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