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Existe-t-il un modèle libéral français ?

Publié le 31/08/2012

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B- Libéralisme et parlementarisme Le 16 mai 1877, Mac Mahon tente d’inverser la donne : celle d’une république établie et enracinée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_16_mai_1877 En 1877, contexte à peu près analogue à celui de 1830. Initiative du Maréchal Président Mac Mahon fait craindre le coup d’État et incite la gauche à agiter le spectre du coup d’État. S. Aprile rappelle l’importance de la parution du récit de V. Hugo, Histoire d’un crime (qui raconte le coup d’État de LNB), 15 jours seulement avant les élections des 14 et 28 octobre 1877. Républicains l’emportent. Mac Mahon est donc dans une position difficile : il commence par se soumettre mais finit par se démettre. Il démissionne le 30 janvier 1879 et est remplacé par le républicain Jules Grévy. Volonté de défendre le régime républicain. M. Aguhlon montre que l’absence de pères fondateurs de la république est à l’origine de l’essor de Marianne et des bustes… à cette période là. Importance de l’œuvre libérale accomplie dans la décennie 1880 : lois scolaires (lois Ferry), lois qui étendent la liberté de réunion, de la presse, de former des syndicats (mars 1884 – Waldeck Rousseau), loi sur le divorce (1884), loi militaire (service universel de 3 ans) (1889) Pourtant le régime a connu des crises qui ont eu d’importantes répercussions.

« Palais Bourbon où est votée la déchéance de l’empereur.

Dès le début, beaucoup désapprouvent la poursuite de la lutte et préfèrent s’acheminer vers a paix.

MaisBismarck ne veux faire la paix qu’avec un pouvoir ayant une réelle légitimité populaire => Troisième République : élections le 8 février 1871.Léon Gambetta et Thiers : opposants dès le début à la guerre Semaine Sanglante : incendie des Tuileries et de l’hôtel de ville.

Mais victoire de Thiers sur les communards.« Le communard appartient presque tout entier à une préhistoire du mouvement ouvrier, du socialisme.

» RougerR.

Tombs, La guerre contre Paris Trois étapes principales du processus constitutionnel : 1°- L’élimination de Thiers, le 24 mai 18732°- L’adoption de la loi du septennat, le 19 novembre 18733°- L’adoption de l’amendement Wallon, le 30 janvier 1875 : « le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambredes députés réunis en Assemblée nationale.

Il est nommé pour sept ans.

Il est rééligible.

».

Le mot « république » entre nommément, le bicamérisme est accepté parles républicains.

(sénateurs élus au suffrage indirect) B- Libéralisme et parlementarisme Le 16 mai 1877, Mac Mahon tente d’inverser la donne : celle d’une république établie et enracinée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_16_mai_1877En 1877, contexte à peu près analogue à celui de 1830.

Initiative du Maréchal Président Mac Mahon fait craindre le coup d’État et incite la gauche à agiter le spectredu coup d’État.S.

Aprile rappelle l’importance de la parution du récit de V.

Hugo, Histoire d’un crime (qui raconte le coup d’État de LNB), 15 jours seulement avant les électionsdes 14 et 28 octobre 1877.

Républicains l’emportent.

Mac Mahon est donc dans une position difficile : il commence par se soumettre mais finit par se démettre.

Ildémissionne le 30 janvier 1879 et est remplacé par le républicain Jules Grévy.

Volonté de défendre le régime républicain. M.

Aguhlon montre que l’absence de pères fondateurs de la république est à l’origine de l’essor de Marianne et des bustes… à cette période là. Importance de l’œuvre libérale accomplie dans la décennie 1880 : lois scolaires (lois Ferry), lois qui étendent la liberté de réunion, de la presse, de former dessyndicats (mars 1884 – Waldeck Rousseau), loi sur le divorce (1884), loi militaire (service universel de 3 ans) (1889) Pourtant le régime a connu des crises qui ont eu d’importantes répercussions. C- Crises et contestations « L’appel au soldat » apparaît alors encore souhaitable, comme le souligne Maurice Barrès, ardemment boulangiste.Le mot de crise se justifie par le contexte politique et aussi économique : la IIIe république reste dans le camp du libéralisme économique, lenteur à adopter unelégislation sociale, utilisation récurrente de l’armée dans les conflits sociaux. Crise boulangiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boulangisme Politiquement, la principale crise est celle de l’Affaire Dreyfus (Zola exige le passage du procès de la juridiction militaire à la juridiction civile).Enseignements politiques : les responsables civiles prennent conscience que la haute administration militaire a constitué une sorte d’État dans l’État.

Ils vont doncrépublicaniser l’armée et ses dirigeants.Le centre de gravité de la défense républicaine se déplace vers la gauche, avec Jaurès, au risque d’accroître l’écart entre socialistes voulant ou non participer à ungouvernement « bourgeois » : Ministère Waldeck Rousseau, fait entrer Millerand au Gouv.

=> oppositions. Deux tendances du républicanisme de fin de siècle : Inachèvement du libéralisme et refus du libéralisme.Distinction entre la conscience des législateurs (ce qu’ils ne font pas délibérément pour le peuple) et l’incapacité cognitive (ce qui ne leur traverse même pas l’esprit)à étendre davantage les libertés publiques 1902-1904 : Ministère Combes : manifeste un virulent anticléricalisme d’État : loi en 1904 interdit aux congrégations d’enseigner 9 décembre 1905 : loi de séparation de l’Église et de l’État.

Portée à trouver dans la jurisprudence à laquelle elle donne lieu : inventaire des biens d’Église en 1906puis pacification après la guerre de 14-18 La gauche remporte les élections de 1906 Le parlementarisme de la IIIe république est marqué par sa capacité à exclure plus qu’à intégrer : « les républicains gouvernent mal mais ils se défendent bien » (A.France)Deuxième défaut : instabilité ministérielle qui va de pair avec la stabilité du personnel politique => problème !Maurras et Marcel Sembat (socialiste) craignent que la République ne soit incapable de mener une guerre (WWI).

Mais l’union sacrée établie par R.

Poincaré sembletémoigner du contraire.

D’ailleurs, J.

Guesde et M.

Sembat entrent au gouvernement le 26 août 1914.

Et la capacité à diriger la France n’a pas été affaiblie par lanature des institutions. CCL (WTF ?) : Le républicanisme de De Gaulle (R.

Rémond) se rattache à la tradition de droite bonapartiste.

Rémond souligne que CDG, homme de synthèse républicaine a suajouter des éléments propres à son éducation et à sa culture.

Il est soldat.Pour lui, le parlementarisme républicain est celui qui permet de gouverner en conciliant ordre et liberté.. »

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