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Fiche croissance

Publié le 08/02/2024

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« Chapitre 2 Quels sont les défis de la croissance? Montrer que le progrès technique peut être source d’inégalités de revenus Le progrès technique correspond à l’accroissement qu’ont les hommes des lois de la nature appliquées à la production et se traduisant par des innovations.

Celui-ci peut-être source d’inégalités de revenus à travers plusieurs mécanismes. Tout d’abord, il accroît les inégalités par le fait qu’il est « biaisé » en faveur des hautes qualifications. En effet, le progrès technique contemporain lié notamment à la transition numérique engendre la création de beaucoup de postes nécessitant de recourir au raisonnement abstrait qui sont complémentaires au progrès technique.

Cette hausse de la demande de travailleurs qualifiés fait augmenter leur rémunération.

Dans le même temps, le progrès technique engendre, dans les professions peu ou non qualifiées, une substitution du travail par le capital fixe.

De ce fait, la baisse de la demande de ces travailleurs provoque une baisse de leur rémunération. Dès lors, les inégalités se creusent.

Ainsi, le développement du contrôle automatique des inventaires a entraîné la hausse de de la demande de développeurs pour le mettre en place dans chaque entreprise et donc une hausse de leur rémunération tandis qu’en même temps, la demande d’inventoriste a diminué ainsi que leur salaires. En outre, le progrès technique stimule des inégalités de revenus dû au fait qu’il est aussi « biaisé » en faveur du talent.

En effet, à travers la numérisation, le progrès technique permet de reproduire à l’infini et coût quasiment nul un certain nombre de biens et services (ouvragers, film).

Il en découle que l’offreur le plus performant s’accapare une très grande partie de la DW dans une économie où les biens et services circulent librement.

Cela alimente inégalités revenus en concentrant grande partie de la D dans mains des + talentueux et en ne laissant d’une partie à ceux qui ont moins de talent, comme c’est le cas avec JK ROWLING dont la vente de livres audios s’élèvent à plusieurs dizaines de millions de livres sterling en 2018.

-< « effet superstar » Enfin, des économistes tels que David Thesmar ou Augustin Landier ont montré que ces inégalités de revenus étaient accrues par la polarisation du marché du travail (concentration de l’emploi aux extrémités de l’échelle des salaires).

En effet, le progrès technique détruit les emplois à tâche routinière (secrétaires, tâche répétitive) (souvent ceux des classes moyennes, au cœur de la hiérachie des salaires, d’où l’expression « shrinking middle class ») remplaçables par du capital fixe.

En revanche, il crée des emplois tant dans le haut de la structure sociale (grâce on l’a vu au développement de l’informatique) que dans le bas de celle-ci.

Par exemple, le nombre d’ouvriers qualifiés de type industriel diminue tandis que le personnel des services directs aux particuliers ou les ouvriers non qualifiés de type artisanal ne sont pas (ou peu) affectés car difficilement substituables par du capital. Thomas Picketty -> tendance des économies de marché capitalistes à l’accroisseT des inégalités -> réduc° facteurs exogènes (luttes syndicales -> interven° de l’Etat necessaire) Montrer les limites écologiques de la croissance La croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension : pour une nation, son produit global net ou brut en termes réels » ( François Perroux).

La recherche effrénée de celle-ci peut avoir divers effets et limites sur le point de vue écologique. Tout d’abord, notre modèle de croissance se confronte à l’épuisement du capital naturel, c’est-à-dire l’ensemble des ressources naturelles pouvant être utilisées pour la production de biens et services.

En effet,, celles renouvelables illustrent le conflit entre les lois de la nature et celles du rendement immédiat du fait de leur caractère de bien commun : comme elles sont non-excluables mais rivales, chaque agent économique rationnel a intérêt à s’approprier le plus grand stock possible et le plus rapidement.

Dès lors, il y a un risque de surexploitation : ainsi, entre 1974 et 2015, la part des stocks mondiaux de poissons de mer (biens communs) surexploités a triplé.

Le marché est donc défaillant pour gérer ce type de ressources.

Or, l’absence de regénération de ces ressources remet en cause la soutenabilité de notre croissance, c’est-à dire la capacité de celle-ci à répondre à nos besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à répondre à leurs besoins.

Il suffit d’observe le cas de la surpêche du thon rouge, menacé de disparition. Ensuite, les limites de la croissance résultent aussi de la consommation de ressources nonrenouvelables.

En effet, notre modèle de production et de commerce nécessite d’utiliser un certains nombre de ressources non renouvelables comme le pétrole, minerais ou le gaz.

Ainsi, le pétrole représente 90% de la consommation des transports.

Or, chaque prélèvement dans ces ressources diminue la quantité disponible, entraînant un risque de pénurie avec donc des effets économiques dévastateurs.

Dès lors se pose la question de notre capacité à continuer à faire croître ou maintenir le niveau de production, et donc plus largement cela remet en cause la durabilité de la croissance.

D’autant plus que la raréfaction de cette ressource s’oppose à une demande croissante de celle-ci.

Ainsi, la consommation en Chine de pétrole s’est accrue de 160% depuis 1965 et qui augmente toujours plus avec l’essor industriel de ce pays.

Par ailleurs, la consommation croissante des énergies fossiles est à l’origine d’une forte augmentation des GES dans l’atmosphère via leur combustion, source principale du réchauffement climatique.

Or, celui-ci a et aura des conséquences économiques importantes : baisse des rendements agricoles, détérioration de la santé et donc de la productivité du facteur travail, zones côtières touristiques innondées etc… Ainsi, en 2060, le PIB indien sera inférieur de 4,4% au niveau que le pays aurait atteint sans réchauffement climatique. Enfin, la croissance économique se heurte aussi aux externalités négatives de pollution.

En effet, les activités des agents économiques, en émettant des particules fines ou encore en utilisant des produits chimiques, dégradent l’environnement mais aussi et le bien être de la population sans.... »

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