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Fiche: Des subprimes à la récession : comprendre la crise.

Publié le 06/05/2012

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Les mécanismes de la crise.

 

  • Le développement des crédits subprimes qui sont des crédits immobiliers proposés à des ménages américains ne présentant pas les garanties financières pour accéder aux emprunts « normaux « dits prime. -> Crédits hypothécaires. Taux intérêts plus élevés, plus longue durée et souvent remboursements de plus en plus importants.

  • Multiplication d'emprunts aussi risqués possible par:

    - Absence de règles protégeant les emprunteurs les plus vulnérables.

    - Contournement règle « prudentielle « en vendant des titres sur le marché.

    - Boom de l'immobilier.

  • Des défauts de paiement de plus en plus nombreux dès 2006: signe dégradation progressive de la qualité des emprunteurs et des perspectives immobilières: fin de la hausse des prix du secteur, et hausse des taux d'intérêts en 2004. => Banques et détenteurs de titres dépendant des créances commencent à enregistrer des pertes.

  • Vers une crise financière globale car « crise des liquidités «: plusieurs institutions américaines font faillite: méfiance titrisation: les banque deviennent réticentes à prêter. Contraint les banques centrales à intervenir.

« L'action des pouvoirs publics. Août 2007-sept 2008: gestion crise jour le jour sans coordination internationale.

Banques acceptent remboursements moinsimportants que prévu pour éviter faillite des emprunteurs.

Injections de liquidités par les banques centrales: prêteur dernierressort.

Interventions orchestrées gouv et bq centrales ont contribué à sauver les institutions financières insolvables de la faillite(injection ou rachat bd en difficulté).

Assouplissement de la politique monétaire (d'habitude lutte contre l'inflation). Le tournant sept 2008: plan de sauvetage du systeme financier et coordination internationale.

Plan Paulson: gouv américains'engage à racheter aux banques leurs « actifs toxics » devenu invendables: acheteur dernier ressort.

Mais échec restaurerconfiance -> vers réponse globale.

Baisse concertée taux directeurs.

G7: cinq décisions: - aide inconditionnelle à tous lesétablissements menaçant de faillite – Etat s'engage à débloquer crédit – mesures permattant apporter capitaux aux banques –relancer marché secondaire hypothécaire..

Intervention FMI. Plans coordonnés de relance pour lutter contre la récession.

Nouvelle baisse taux, assouplissement règle concurrencepermettrait Etat de soutenir, autorisation laisser courir déficit public. Quelle sortie de crise? La crise a commencé avant le krach d'octobre 2008 et ne s'achèvera pas instantanément. Crise économique est un phénomène qui s'inscrit dans le long terme. Signes avant-coureurs dès 2006: baisse prix immobilier, hausse défaut sur subprimes et doutes croissants sur la qualité desproduits structurés (=des banques).

=> baisse valorisation produits, faillites, perte de confiance progressive sur les marchés en2007. L'entrée « officielle » dans la crise économique (=récession et mise en place mesures volontaristes de relance) a pris du temps:fin 2008.

La sphère réelle reprend le premier rôle dans la crise. => Caractéristique crises économiques: Phases de ruptures brutales (krach, faillites, orientation politiques..) Phases de détérioration progressive de la situation économique. Phases de stabilisation, prélude de sortie de crise, ou plus fréquemment à une rechute provoquée par un choc interne ouexterne (-> morosité empêchant la reprise car anticipations auto-réalisatrices). - Une sortie du tunnel encore éloignée. En 2008 les banques possédaient encore plusieurs centaines de milliard de produits financiers toxiques.

Les banques aurontbesoin d'aides et de garanties publiques, trouver de nouveaux capitaux et réduire pendant un temps les crédits (-> moins deconso et d'inv = moins d'activité éco!).

Après avoir retrouvé santé financière rétablissement à la normale progressif. Entreprises diminuent leur inv.

Et les entreprises trop faibles disparaissent. Difficultés conjoncturelles qui se répercutent sur marché de l'emploi: anticipations ménages accentue le ralentissement éco.

Iciencore retournement de tendance long. => Reprise économique lente et progressive. Le pire n'est jamais certain.. Pour les optimistes, l'ampleur des actions des Etats (plan relances, aides ménages et entreprises..).

Au prix d'un déficit publicconséquent et augmentation dette publique, mais objectif soutenir la croissance. Autre élément encourageant: baisse des prix matières premières et disparition risque inflationniste: permet favoriser consoménages et politiques monétaires bq centrales.. »

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