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La Crise Des Subprimes Comment Passe t-On De 2007 à 2010 ? (économie)

Publié le 18/11/2012

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La Crise Des Subprimes Comment Passe t-On De 2007 à 2010 ? omie en particulier aux Etats Unis est la consommation, et celle-ci a été particulièrement favorisée par le développement des subprimes. Ces dernières années 1.500 milliards de dollars avaient été emprunté sur la valeur des logements déjà acquis, et la majeure partie avait été dépensé dans les produits de consommation. La hausse des valeurs immobilières garantissait l'endettement de l'emprunteur, la hausse du prix venant d'un financement de plus en plus aisé, avec un prix qui validait un crédit...fondé sur ce prix, la croissance forte de l'immobilier ses dernières années et l'abondance de liquidité combinées à la spéculation alimentait la bulle immobilière. Lorsque le taux d'intérêt augmente progressivement en 2005 et 2006, alors qu'ils étaient restés stables auparavant, ce qui est dus au resserrement monétaire et l'endettement des Etats Unis. La politique monétaire n'avait donc pas d'effet stabilisateur, elle ne servait que d'accélérateur. Depuis 2006, Le double mouvement de la remontée des taux d'intérêts et la chute des prix de l'immobilier entraine au défaut de paiement de nombreux emprunteurs puis, des millions de ménage contraint d'abandonner leur logement. Ce qui conduit des établissements spécialisés aux États-Unis en situation de faillite, ou de quasi-faillite. Par la chute du marché immobilier américain, la valeur des logements tombe à une valeur inférieure à celle du crédit qu'elles étaient censées garantir. De ce fait, les établissements de crédit, censés pouvoir récupérer leurs mises en vendant les habitations hypothéquées, se retrouvent sans moyen rapide de redresser leur bilan, le manque à gagner devenue trop important pour être recouvert se traduit par une crise de liquidité. Le phénomène s'intensifie et la multiplication sur le marché de ces biens saisis accentue le déséquilibre du marché immobilier où les prix se sont effondrés. Ceci n'était pas tenu pour alarmant, en dépit de leur ampleur, parce qu'il survenait à la périphérie du système, C'est pourquoi le choc a été d'autant plus violent en 2008. En 2008, le nombre défaut de paiement de ces crédits est au plus haut. b) les prémisses indicateurs de la crise généralisée 1) Les raisons conjoncturelles Aux Etats Unis, l'orientation laxiste de la politique monétaire de la réserve fédérale américaine (FED) et des innovations financières mal maîtrisées ainsi que les différents acteurs économiques comme les établissements financiers, hommes d'affaires, institutions, banques ont contribué à favoriser les conditions de cette crise par leurs mesures économiques et sociales. Après la crise internet de 2000 2001, durant la récession, la Fed a mené une politique expansionniste. Le président de la Fed Alan Greenspan a abaissé son taux directeur jusqu'à 1 %, en le maintenant volontairement très bas, provoquant l'abondance de liquidité par la monnaie forte et un gonflement des bulles immobilières et sur les matières premières. Notamment, à l'origine de la bulle d'endettement monétaire. De plus, par la "Community Reinvestment Act" le gouvernement américain a mis en place une politique pour l'accès à des conditions accommodantes et l'état américain impose aux banques l'obligation de prêter aux ménages les plus pauvres, cause de l'octroi des crédits Subprimes. Les institutions de refinancements Fannie Mae et Freddie Mac au statut hybride de Governement Sponsored Enterprise (GSE) ont été incités à fortement abaisser leurs critères de sélections aux crédits hypothécaires. En 2006, le resserrement monétaire entraine la Fed a augmenté son taux directeur de 1% à 5% de manière à calmer le regain d'inflation. Cette hausse du taux directeur a entrainé un dégonflement de la bulle immobilière américaine des années 2000, et se répercute par l'augmentation des mensualités de remboursement des crédits immobiliers des ménages américains. De plus, les déséquilibres de la balance commerciale américaine qui s'explique par l'emprunt massif aux chinois et l'excédent de la Chine qui est un pays qui importe très peu. 2) Les raisons structurelles D'une part, l'abondance de liquidité avant la crise favorise les établissements financiers à développer des nouvelles pratiques financières, qui représentent "680 000 milliards de dollars". Résultant des innovations financières, les produits dérivés liés à des crédits immobiliers et les produits d'assurance contre leur risque de défaut les crédits default swaps, sont au centre de la crise financière. De plus, les inégalités des revenus qui se creusent fortement se traduisent par l'augmentation des profits et une baisse des salaires entrainant un déséquilibre entre l'offre et la demande. Afin de maintenir la croissance et d'assurer la rentabilité du secteur immobilier, les prêts "subprimes" ont incité les ménages à la consommation par l'endettement. Les écarts de rémunération entre les parties dirigeantes et les salariés se creusent énormément aux États-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005, la répartition des richesses est essentiellement perçue par une partie de la population au détriment de l'efficacité économique. Le problème du partage provoque un phénomène de destruction majoritaire que la création d'économie réelle. Bien que l'état, les établissements financiers et les fonds de pensions s'aperçoivent de la fragilité du marché immobilier la crise est inéluctable, impuissant face à l'ampleur elle gagne les Etats Unis et s'étend au reste du monde. II. La crise a) La crise américaine Cette fois, c'est le c?ur du système qui était touché, dans le pays du capitalisme, que l'on croyait pourtant inébranlable. Quelques mois avant la crise financière qui éclate en août 2007, les indicateurs annonçaient un ralentissement du marché américain, par la détérioration continu du marché immobilier, mais qui ne se transmettrait pas au reste du monde. Mais la défaillance règne, conséquence de La dilution des titres immobiliers à risque dans de nombreux produit présent sur les marchés financiers. Les investisseurs commencent alors à se retirer de ces produits qu'ils considéraient comme trop risqués donc un abandon massif des actifs à risques. Les grandes places financière d'alors étaient à la fois certains d'une croissance plus forte à venir, Par l'abandon de plusieurs acteurs économique et un regain de l'inflation, associé d'une chute de la croissance, des écarts de production et l'éventualité d'une nouvelle montée des cours du pétrole. Le retournement de la conjoncture bancaire et financière a été plus brutal et plus général que prévu. Les pertes directes sur les crédits Subprimes accompagnés des dépréciations d'actifs dérivés de celle-ci ont eu un impact sur le fonctionnement des banques. Les marchés interbancaires alimentés jusqu'alors par des excédents de capitaux viennent à manquer et la défiance entre elles tire le taux interbancaire vers le haut. Cette crise de liquidité bancaire conduit à une crise de solvabilité bancaire. Les établissements financiers américains subissent d'importantes dépréciations des actifs et pertes poussant à la faillite dont l'une d'entre elle qui est la Lehman Brother, une prestigieuse banque d'investissement multinationale dont sa chute entraine avec elle la bourse américaine, puis quelques semaines plus tard toutes les bourses mondiales. Les législateurs financiers américains, c'est-à-dire La banque centrale soutient les grands établissements financiers étant devenus "too big to fail" qui se traduit par : trop gros pour faire faillite et leurs faillites entraineraient automatiquement tout le système financier à sa perte donc, pour pallier la crise elle essaye de résorber les dettes en injectant des capitaux pour combler la pénurie de liquidité augmentant la dette publique. Cette aide est à double tranchant car la hausse d'impôt et la chute des actifs bancaires font augmenter le capital et le volume de crédit accessible aux PME. Cette man?uvre financière fait que les petites entreprises ne trouvent plus d'investisseurs, et que le taux de chômage augmente d'une manière considérable. En 2008, la crise des subprimes à déjà engendrée plus de 8 millions de chômeurs. Il était pourtant inévitable que la crise financière devienne une crise économique car ces deux mondes sont intimement mêlés l'un à l'autre, ce qui mène à une augmentation des faillites et des licenciements. Dans les ménages américains, l'épargne a été aspirée par leurs logements qui ont perdu une part importante de leur valeur, alors que leur dette a explosé, ce qui provoque l'appauvrissement des classes moyennes, des villes entières sont laissées à l'abandon fautes d'arriérés de paiement trop important. Les collectivités sont au bord de la cessation de paiement. 46 états sur 50 et nombre de grandes villes, de Los Angeles à Houston en passant par Chicago, le marché des "municipal bonds" s'affole, ces obligations émises par les collectivités locales s'effondrent. Causé par des recettes également en chute libre (Une chute de la valeur des biens immobiliers provoque dans les états les plus bullaires une véritable hémorragie car la taxe fiscale annuelle représente 1 à 2% et repose sur la valeur des biens, la baisse de la consommation a également un impact sur les taxes locales sur les ventes au détail) et une hausse des obligations de financement des retraites des fonctionnaires locaux qui ont obtenu des avantages insensés et non provisionnés. Ce marché représente 2 800 milliards de dollars, les majeures parties détenues par des épargnants individuels, puis des banques, assurances, etc? b) la mondialisation de la crise De fil en aiguille la crise traverse le pacifique et vient s'installer en Europe. L'entrée en récession des puissances européennes et mondiales. L'économie anglo-saxon, Espagnol sont des clones du modèle américain et donc les premiers touchés fortement. De nombreuses banques du monde sont en difficulté, le président de la banque d'Angleterre explique que les banques ne disposent pas d'assez de ressources dans leurs caisses pour répondre aux besoins de leur créancier, à long terme. Les valeurs boursières en déroute s'accentuent avec la crise financière de l'automne 2008; entre le premier janvier 2008 et le 24 octobre 2008 le CAC 40 baisse de 43,11% tandis que le Dow Jones (Etats Unis) baisse de 36,83%. Certains analystes pensent que cela est dû à un effet de contagion, car dans un premier temps les marchés des capitaux et des bourses s'affolent et déclenche l'inflation des prix du pétrole et des produits agricoles se transformant en crise des matières premières. Suite à l'absence de liquidité due aux bourses ont fait que les principaux acteurs comme les Hedge Funds se sont retirés du marché énergétique et à liquidé leurs positions. Ensuite, le recul du commerce international et la production industriel notamment dans le secteur automobile puis, le tourisme. L'entrée en lice des différents pays dans la crise fait que nous assistons à une mondialisation de celle-ci. Dans le pire des cas, cette crise pourrait devenir systémique. On assisterait alors à un probable effondrement du dollar qui entrainerait la chute du système financier basé sur le crédit et la titrisation. L'économie "réelle" serait sévèrement touchée y compris en France : faillites en masse, hyperinflation, chômage, appauvrissement généralisé. La première raison qui fait que les banques étrangères se sont également prises dans la crise est que dans la plupart des pays européens, les systèmes financiers sont des modèles miniatures de l'économie américaine, donc une crise leur était inévitable. Avant la crise, les entreprises par l'essor de l'immobilier investissent beaucoup de capitaux et de dettes et se prêter à sphère immobilière (la promotion immobilière, de l'immobilier commercial, et de la construction). Des centaines d'entreprises dans les projets immobiliers alors que ce n'était pas leur métier sont soit obligées de licencier en masse, au pire de mettre clé sous porte. Comme par exemple l'émirat de Dubaï avec ses projets immobiliers pharaoniques, secourue par le pétrole de son pays voisin d'Abu Dhabi. De même que l'Espagne et l'Irlande sont pleinement touchées par ce phénomène entrainant une hausse du chômage quasi "verticale ". Naturellement, le nombre accrut des chômeurs insolvables pour rembourser leurs crédits renforce le cercle vicieux des faillites bancaires. Dans de nombreux pays, les collectivités locales sont en faillite qui découle d'une mauvaise gestion des rentrées fiscale miraculeuses, en dépensant et empruntant sans faire de réserve, pendant l'euphorie d'une croissance surévaluée et d'une valeur de l'immobilière qui ne cessait d'accroitre. Entre 2002 et 2008, l'Irlande a doublé le salaire des ses fonctionnaires nationaux et locaux. Par ailleurs, il y a une globalisation des mécanismes des prêts qui fait que les emprunts entre les banques sont désormais intégrés dans un système mondial. Ce phénomène d'asymétrie d'information fait qu'accentuer la crise de liquidité. Les banques, qui se financent entre elles sur le marché monétaire interbancaire, emprunte a des taux surélevé. La prime de risque qui est la différence entre le taux emprunteur et le taux directeur augmente sans cesse de 2007 à 2009. Le système financier est d'autant plus fragile que certaines banques font des emprunts pour rembourser les crédits qu'elles ont acceptés à des taux moindre. La mondialisation de la crise fait que la sphère financière des grandes puissances a une santé financière désastreuse notamment la Grèce qui est fortement touchée et qui révèle de nombreux dysfonctionnements politique et économique. Toutefois des mesures pour sortir de la crise vont être établies par les pays européens et américain. III. Les mesures pour sortir de la crise La menace de faillite du système bancaire, qui finance l'économie et un risque systémique, à poussé les pouvoirs publics des différents pays à intervenir d'urgence. Pour en sortir, trois pistes sont indissociables : a) Sauvetage du secteur financier : l'intervention de l'état Premièrement, les politiques monétaire visant à l'appel des fonds souverains lourdement sollicité pour dégonfler la spéculation de dettes qui reste dans les économies occidentales par une faillite ordonnée des grandes banques insolvables et une levée des obstacles à la renégociation des en- cours de prêts des ménages survivants. La mise en place de plan tel que: la réforme structurelle du système financier par Paul Adolph Volcker économiste, ex-directeur de la Fed, le plan Paulson (Etats Unis) consiste principalement à la recapitalisation des établissements financiers en danger Pour éviter une crise systémique et pour permettre aux banques de reprendre leurs activités, la BCE (banque centrale européenne) ainsi que la FED (réserve fédérale des Etats Unis) vont procéder a de massive injections de liquidités. Devant ce déficit de liquidités, l'État garanti les emprunts servant à refinancer les bilans des banques et le refinancement interbancaires. La recapitalisation des banques par les États résous les craintes d'insolvabilité et vont même racheter les actifs toxiques. Les banques centrales ont décidé d'intervenir pour freiner la chute des indices des grandes places financières et fournir aux établissements financiers et bancaires les fonds dont ils avaient besoin pour leur activité. Les Banques centrales vont devoir trouver un bon équilibre. D'une part, elles doivent injecter massivement des liquidités dans le circuit monétaire pour endiguer la chute des valeurs boursières et au crédit de se raréfier. Mais les banques ne doivent le faire ni trop fort ni trop vite, afin de responsabiliser les marchés de leurs erreurs en contribuant aux paiements de leurs dettes et ne soient pas incités à créer une nouvelle bulle. Les instituts d'émission américaine, européen et asiatiques organisent des actions concertées au cours desquelles elles ont fourni plus de 330 milliards de dollars aux marchés. Outre ces injections de liquidités, les états doivent assouplir leur politique monétaire et durant ces dernières années ont a pu observer qu'à plusieurs reprises les banques centrales remanient leurs taux d'intérêt directeurs. La Fed a donné un signal fort principalement en diminuant d'un demi point le niveau du taux d'objectif des "Fed funds". Ce taux que les banques américaines appliquent lors de leurs échanges interbancaires a été fixé à 4,75%. Durant la période de sauvetage de nombreuse transformation dans le monde des financiers sont mis en ?uvre. Des la nationalisation de plusieurs établissements financiers tels que la britannique Northern Rock qui est une banque spécialisé en crédit immobilier, deux organismes de refinancement Fanny Mae et Freddie Mac, le rachat de la banque Bear Stearns par la JP Morgan Chase? b) Réglementation, régulation. L'absence de régulation des marchés, clés de la crise, tels ceux de l'origination de prêts immobiliers aux États-Unis ou ceux des CDO (collateralised debt obligation). La créativité et la complexité croissante de certaines activités financières, poussées notamment par l'explosion des rémunérations au bonus qui poussait à prendre toujours plus de risques et l'attitude des banquiers qui semblent vouloir en revenir à des pratiques d'avant la crise. Tout cela pousse désormais aux besoins essentiels de réglementer, de réguler le marché des produits dérivés et moraliser les organisations afin éviter de nouvelle crise à venir. Des mesures structurelles visant à modifier l'architecture financière et bancaire sont ainsi élaborées: des règles sur les vente à découverte VAD, Limiter la taille des actifs, interdiction pour les banques de spéculer pour leur propre compte, interdiction pour les banques de dépôts de posséder ou de financer des fonds spéculatif, l'amélioration des agence de notation par l'application de certaines normes comptable (dont le principes de la "fair value" et du "mark to market" ou , à défaut de marché du "mark to model"). La collaboration des pays développés pour organiser et mettre en place une réglementation mondiale (ex: la rencontre des chefs d'état par le G20, à propos des marchés financiers et de l'économie mondiale suite à la Crise économique de 2008-2010, et de renforcer la coordination internationale), la création OMC organisation mondiale du commerce depuis 2008, des propositions de fonctionnement de l'Europe, renforcer le marché et la coordination des régulateur nationaux qui auraient pour rôle de contrôler les actions des banques, des sociétés d'assurances et marché financier. Aux Etats Unis en juin 2009, l'administration Obama met en place le contrôle des rémunérations des dirigeants de banques ayant reçu deux fois des fonds publics. De plus, il est envisagé de faire changer les systèmes de rémunération si ces pratiques sont susceptibles d'influencer le système financier. Pour Joseph Stiglitz, économiste américain, le système à besoin d'une réforme mêlant transparence, nouveaux systèmes de rémunération et diminution des leviers financiers et de réduire l'importance du secteur qui pèse trop sur l'économie (40 % du total du profit des entreprises). La nécessité d'améliorer les agences de notation sur leurs évaluations des risques des actifs. Des tests de résistances à la crise sont réalisés aux Etats unis, dans le but de faire le point sur l'état des banques et leur capacité à lutter contre la conjoncture, les résultats plutôt rassurant montrent un besoin de 74,6 milliards de dollars, une somme généralement facile à lever pour une banque sans besoin de l'intervention du gouvernement américain. En Europe, suivant l'initiative des américains pour révéler l'état de santé du système bancaire européen, le président de la banque de France Christian Noyer souhaite également soumettre ces tests de résistance aux banques européennes, ce qui permettrait d'obtenir une plus grande transparence et vérifier les chiffres communiqués qui sont évalués à 600 milliards de dollars, les besoins de fonds des banques européennes. c) La relance Depuis 2008 toutes les grandes puissances sont entrées en récession et la nécessité de relancer la croissance est l'une des priorités pour retrouver l'équilibre avant la crise. De nombreuses actions sont menées, pour relancer la consommation et redonner confiance aux entreprises et aux ménages tels que des politique de relance économique de chaque pays (plan de relance du Royaume-Uni, Japon, France, Canada et Etats-Unis) et des sommets qui rassemblement les plus grands dirigeants des pays industrialisés le G20 (Le Groupe des 20) pour débattre du système financier international et de l'état de l'économie mondiale, et coordonner leurs actions politiques, financières et sociaux, afin de soutenir et stimuler l'économie réelle au lieu de réaliser d'énorme profit. La refondation d'une économie capitaliste à nouveau fondée sur l'épargne et le capital, et non sur le crédit à outrance. Conclusion: Depuis 2007, les Subprimes ont fait parler d'elles tout au long des dernières années, c'est la quintessence des crises qui se sont succédées frôlant la crise systémique, par sa complexité masquée par une fausse croissance ne créant aucune réelle richesse et des conditions conjoncturelles et structurelles du système financier mondial favorisant son apparition jusqu'à son éclatement. On a réalisé que quelques établissements financiers regroupés à Wall Street pouvaient entrainer le système entier à la banqueroute. "Aucune zone de la planète n'est épargnée". La crise des "Subprimes" révèle de façon alarmante que c'est le système économique et financier lui-même qui est déséquilibré. Elle marquera sans doute l'histoire économique du monde occidental. Cette expérience met l'accent sur la cupidité du système financier causant des risques bullaires qui provoquent des dégâts économiques directs incommensurable et l'affecte d'une manière durable par ses effets. On constate que de nombreuses solutions sont proposées mais, les premières solutions pour endiguer les effets de cette crise est principalement l'intervention de l'état en injectant des capitaux donc l'on peut conclure que : l'on socialise les pertes et on privatise les gains. Depuis 1990 à 2008, cette période restera celle de la croissance par le surendettement et la spéculation et la transmission d'une immense dette publique. De plus, le sauvetage des banques par les états, démontre que le risque moral encourage les banques à accroitre leurs activités avec une gestion de risques élevées, sachant qu'elles sont protégées des conséquences négatives de celle-ci, en d'autre terme, elles seraient sauvées mais, une fois qu'on les a renflouées, qu'est ce qui va les empêcher de recommencer? Quelle mesure faut- il prendre pour enrayer ce mécanisme? L'économie mondiale commence à se relever doucement de ce choc, Sommes-nous sortis définitivement des effets de la crise des Subprimes notamment l'affaire Foreclosuregate? Les derniers indices boursiers nous montrent que l'économie des grandes puissances sont encore fragiles et qu'ils ne sont pas encore immuniser contre une nouvelle crise. L'esprit de protectionniste se fait présent. Des nouvelles craintes bullaires sont à l'horizon par l'afflux d'énormes capitaux des pays émergents comme la Chine qui semble répéter le même scénario.

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