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finance & économie.

Publié le 19/05/2013

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finance & économie. 1 PRÉSENTATION finance, terme appliqué à l'achat ou à la vente de titres juridiques donnant à leurs détenteurs des droits spécifiques sur un ensemble de flux monétaires futurs. Ces titres sont appelés actifs financiers ou valeurs mobilières, et comprennent principalement les obligations, les actions et les prêts effectués par les établissements financiers. L'émetteur d'une valeur mobilière est un emprunteur, l'acheteur un prêteur. Les emprunteurs se caractérisent par un besoin immédiat d'argent, les prêteurs par un excès d'argent. Lorsque l'emprunteur émet une valeur mobilière adressée à un prêteur, chacun est bénéficiaire. En effet, l'emprunteur obtient l'argent dont il a besoin et le prêteur obtient le droit à de futurs flux monétaires qui rembourseront le prêt initial à un taux de profit équitable à titre d'intérêt. 2 LES MARCHÉS FINANCIERS Bourse de New York (États-Unis) Véritable centre financier des États-Unis, la Bourse de New York, située à Wall Street, dans le quartier de Manhattan, est au premier rang mondial des places boursières, avec celles de Londres et de Tokyo. Wesley Bocxe/Photo Researchers, Inc. Les transactions entre emprunteurs et prêteurs initiaux ont lieu sur le marché primaire. Les valeurs mobilières créées sur le marché primaire peuvent être revendues par un prêteur initial à d'autres personnes sur le marché secondaire. Les échanges de valeurs mobilières négociables sur les marchés secondaires n'ont aucune influence sur l'emprunteur initial, la valeur mobilière changeant seulement de détenteur. Les Bourses de valeurs sont des marchés secondaires constitués officiellement en sociétés. Les plus connues sont le New York Stock Exchange à Wall Street, les bourses de Londres, Tokyo ou Paris. Les transactions secondaires qui n'ont pas lieu sur des places boursières sont qualifiées de transactions hors-cote. 2.1 Types de valeurs mobilières La plupart des valeurs échangées en Bourse appartiennent à l'une des deux catégories suivantes : obligations ou actions. Les obligations sont des titres de créance remboursables qui rapportent un intérêt fixé par avance. Les principales caractéristiques d'une obligation sont sa valeur nominale (le pair), sa date d'échéance, et le taux du coupon, c'est-à-dire son taux d'intérêt. La valeur nominale représente la somme totale remboursable à son détenteur à l'échéance de l'obligation, qui peut aller de 3 mois à 30 ans. Avant l'échéance, un coupon d'un montant égal à la valeur nominale multipliée par le taux d'intérêt est payé chaque année au propriétaire. Ce coupon représente le profit du détenteur de l'obligation. Le taux, fixé à l'émission, ne change pas, malgré les fluctuations des taux d'intérêt que peut connaître l'économie. En revanche, c'est la cote de l'obligation, c'est-à-dire son prix sur le marché, qui peut fluctuer. Lorsque le taux du coupon est égal au taux d'intérêt pratiqué dans l'économie, la cote de l'obligation est égale à sa valeur nominale. Si le taux du coupon est supérieur au taux d'intérêt, l'obligation pourra se vendre au-dessus de sa valeur nominale. Enfin, si le taux du coupon est inférieur au taux d'intérê...

« d'un prêt à court terme (de dix jours à deux ans) ; leur durée peut atteindre sept ans depuis 1987. Jusqu'au milieu des années 1960, la quasi-totalité des titres de créance était émise dans le pays de la société émettrice.

Le financement s'est internationalisé de façonspectaculaire.

Une grande partie de ce financement international se fait à court terme sur le marché dit des eurodollars, dont le principal centre est Londres.

Le marché deseurodollars est utilisé pour le financement à court terme comme à long terme.

Au cours des dernières années, certaines créances ont été émises avec des échéancespouvant atteindre 50 ans. 3.2 Financement à long terme Les entreprises se financent à long terme par l'émission d'actions et d'obligations. Certaines obligations à long terme donnent à leur détenteur le droit d'acheter des actions de la société émettrice.

Les obligations convertibles, introduites en France en1969, peuvent être converties par leur détenteur en actions, à des conditions fixées à l'avance.

Elles permettent à leur détenteur de se garantir à la baisse du marché engardant l'obligation, ou de profiter de la hausse éventuelle du marché des actions.

La société voit, quant à elle, sa dette transformée en fonds propres.

Les obligations àbons de souscriptions d'obligations (OBSO) permettent à leurs porteurs de souscrire à de nouvelles obligations, dans des délais prévus, ou de revendre ces bons, dont lecours varie.

Les obligations à bons de souscriptions d'actions (OBSA) permettent à leur détenteur d'obtenir des actions de l'émetteur, selon le même principe. Les vrais propriétaires d'une société sont les détenteurs de ses actions.

Ils perçoivent les profits des investissements lorsque les intérêts des dettes sont payés.

Ces profitssont distribués de deux façons : en numéraire sous la forme de dividendes, et en plus-value de l'action.

Les plus-values (ou moins-values) de l'action sont dues à deuxfacteurs. 1) La mise en réserve des profits, afin de financer la croissance de l'entreprise par exemple, accroît la valeur de l'actif de la société et par conséquent la valeur du capital.

Siun montant donné de profit par action est gardé en réserve par la société, la valeur de l'action s'accroît de ce montant. 2) Les variations d'opinion des actionnaires quant à la capacité de l'entreprise à réaliser des profits entraînent des hausses ou des baisses du prix de l'action.

Le taux deprofit réel de l'action est donc déterminé à la fois par le montant réel du dividende payé et par la hausse ou la baisse du prix de l'action. 3.3 Les intermédiaires financiers Les organismes qui obtiennent des ressources financières d'un prêteur pour les fournir à un emprunteur sont appelés intermédiaires financiers.

Une banque commercialeobtient de l'argent sur les dépôts à vue et les comptes d'épargne de ses déposants, ainsi que par l'émission de certificats de dépôt.

Cet argent est ensuite prêté à desparticuliers, des sociétés ou des États.

Il existe d'autres intermédiaires financiers : caisses d'épargne, fonds communs de placement, compagnies d'assurance et caisses deretraites.

Ces organismes, en rassemblant les fonds de petits épargnants, leur permettent de diversifier leurs placements.

De plus, l'expertise financière de ces organismespeut permettre aux épargnants de faire des profits plus importants. 4 LE FINANCEMENT DU SECTEUR PUBLIC Les finances publiques permettent à un État de remplir ses fonctions.

L'époque contemporaine a vu les dépenses publiques s'accroître dans presque tous les pays, quels quesoient leurs systèmes politiques.

Ce phénomène est dû à une tendance à l'extension des services publics à des domaines autrefois réservés à l'initiative privée, à lacroissance démographique, à l'accroissement des richesses et à l'élévation du niveau de vie. Les finances publiques dérogent aux règles qui régissent les finances privées.

L'État dispose en effet d'un moyen exorbitant du droit privé pour financer ses dépenses : leprélèvement obligatoire. 4.1 L'impôt Les dépenses publiques sont principalement financées par l'impôt.

L'impôt prend des formes diverses : impôt sur le revenu, taxe sur la valeur ajoutée, taxes douanières etautres mécanismes de collecte de revenus.

Il fournit la plus grande partie des recettes qui sont introduites dans le secteur public de l'économie. Lorsque les dépenses d'un gouvernement excèdent ses recettes fiscales, le déficit qui en résulte doit être financé de l'une des deux manières suivantes : la vented'obligations garanties par l'État ou la création de monnaie. 4.2 Le financement des déficits Les États peuvent financer les déficits en émettant des bons du Trésor, qui sont en principe considérés comme des valeurs mobilières sûres.

On suppose en effet que lesÉtats ne peuvent être en faillite, puisqu'ils ont toujours la possibilité (jusqu'à un certain point) de se financer par l'impôt. Les emprunts des collectivités nationales et locales ont considérablement augmenté dans certains pays.

Ces emprunts sont semblables à bien des égards aux bons d'État,mais comportent un risque plus grand de défaillance.

Ils offrent donc généralement un taux d'intérêt après impôt plus élevé.

Outre ce degré de risque plus élevé, ils sontsouvent assortis d'exonérations fiscales. 4.3 La création de monnaie Le dernier recours pour financer la dette publique est la création de monnaie.

Le pouvoir de battre monnaie est un attribut de souveraineté et n'appartient qu'aux États(lorsque la banque centrale européenne existera, il appartiendra également à une instance supranationale).

L'impression de billets supplémentaires est effectuée sous lesordres de la banque centrale.

En France, la Banque de France est chargée de contrôler la masse monétaire disponible dans le pays.

La banque centrale agit souvent surcette masse monétaire de manière à aider les gouvernements à financer les déficits, contrôler les taux d'intérêt, maîtriser l'inflation et augmenter l'emploi.

Cependant, lesdifférentes politiques visant à satisfaire ces objectifs entrent en conflit les unes avec les autres.

Ainsi, les politiques tendant à diminuer les taux d'intérêt à un momentdonné entraînent souvent une hausse des taux d'intérêt et de l'inflation à long terme. Pendant la période de transition vers l'union monétaire en Europe, les banques centrales connaissent des changements statutaires qui modifient leurs objectifs et leuraction.

Avant la création de la BCE, prévue pour 1999, les banques centrales des différents États deviennent progressivement indépendantes des gouvernements.

Leurobjectif prioritaire étant la lutte contre l'inflation et la fixation d'un taux d'intérêt optimal pour le rapprochement des économies, il est peu probable qu'elles aient recours àla création monétaire pour financer les déficits ou la dette publique. 5 FINANCE INTERNATIONALE Les mouvements de capitaux entre pays se divisent en mouvements de la balance des paiements courants et en mouvements de la balance des capitaux.

Les mouvementsde la balance des paiements courants se rapportent aux exportations et aux importations, ainsi qu'au paiement d'intérêts et de dividendes.

Pour une année donnée, labalance des paiements courants d'un pays est soit excédentaire, soit déficitaire.

La balance des capitaux se rapporte à l'achat et à la vente des valeurs mobilières dans un. »

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