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La consommation - dissertation

Publié le 27/01/2013

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« La consommation, c'est l'addiction. « La société de consommation apparait dans les années 1920 aux Etats-Unis et séduit l'Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, elle n'a cessée de subir un accroissement, devenant l'une des principales caractéristiques de la seconde moitié du XXe siècle. Lors d'une interview datant du 31 janvier 2008, Luc Ferry, philosophe français et ministre de l'éducation nationale de 2001 à 2004, affirme que la consommation, c'est « l'addiction «. Il compare l'idéal de la société marchande à un drogué, qui augmente les doses et ne cesse de rapprocher les prises. Il relève de cette comparaison une conséquence majeure : les consommateurs n'ont d'autres choix que de casser les valeurs traditionnelles, spirituelles, morales et culturelles. La consommation est-elle synonyme de progrès, d'évolution ou alors peut-on affirmer, à l'instar de Luc Ferry que la la consommation, c'est l'addiction ? C'est la question à laquelle nous allons tenter de répondre au cours de la réflexion qui suit. Premièrement, la consommation a une fonction économique fondamentale. Consommer est le but ultime de quelconque activité économique. Elle constitue un élément majeure de notre société et permet le maintien de notre système. En effet la consommation alimente directement le produit intérieur brut (PIB) d'un pays.. Plus les ménage...

« Grosvernier Maryse 3G éco 04.10.2012 industrialisés.

Aujourd'hui nous consommons trop : un occidental consomme deux fois plus de biens qu'il y a 50 ans.

Puis, en parallèle l'espace des maisons a doublé, afin de permettre l'aménagement et le stockage de ceux-ci.

Les entreprises commerciales l'ont bien compris et ont créer ce que nous pensons être des besoins.

Par conséquent, aujourd'hui les pays dévelopés vivent au-dessus de leurs moyens, et n'arrivent plus à distinguer les besoins de luxe des besoins normaux.

Mais un autre problème résulte encore de la surconsommation : l'endettement.

Les consommateurs ne possèdent plus d'argent en réserve, moins de liquidités sont présentes, ce qui augmente le taux d'emprunts.

Le niveau d'endettement a augmenté six fois plus vite que le revenu des ménages depuis 1990 dans les pays développés. En deuxième lieu, l'impact environnemental de l'humain dépend du niveau de sa consommation de ressources naturelles et de sa production de déchets.

Or, depuis 1890, 30% de celles-ci ont déjà utilisés.

Il est facile d e dire que dans près de 400 ans, toutes les ressources naturelles de la planète, qui sont irremplaçables seront épuisées.

Puis plusieurs autres conséquences en ressortiront : le changement climatique et la perte de la biodiversité.

Mesurer l' « empreinte écologique » de l'activité humaine permet de s'en rendre compte et quelques chiffres peuvent le prouver.

On réalise ainsi qu'entre 1961 et 2007, l'Amérique du Nord a vu sa population augmenter de quelque 39% alors que son empreinte écologique a bondi de 160%.

Les populations des pays riches consomment en moyenne dix fois plus de ressources naturelles que celles des pays pauvres.

Chaque année, c'est désormais soixante milliards de tonnes de ressources naturelles qui sont prélevées des écosystèmes et des mines, soit l'équivalent en poids d'une Tour Eiffel toutes les cinq secondes.

Nous devons ralentir notre consommation.

L e développement de l’homme et sa survie même dépendent grandement de l’environnement dans lequel il vit et des ressources naturelles qu’il a à disposition.

Si tous les terriens adoptaient le mode de vie des américains, six planètes seraient nécessaire.

Nous avons le devoir de la préserver. En troisième lieu, la consommation tue les valeurs citées par Luc Ferry et fait de son client simplement un idéal de la société marchande.

Les entreprises commerciales les manipulent et fond d'eux des pantins devant les rayons.

En effet, elles créent chez le consommateur un faux besoin, qui le pousse ainsi à acheter de plus en plus fréquemment et en plus grande quantité.

Tout est illusion.

Tout a un prix mais rien n'a de valeur.

De plus, la consommation nous force à ouvrir les yeux sur l'avenir, nous faisait croire que le passé est méprisable et que ses valeurs sont à remplacer par d'autres plus modernes.

Elle agit contre le traditionalisme, qui considère que les traditions sont l'expression légitime des vrais besoins de la société.

Alors que la valeur donnée à quelque chose est en réalité proportionnelle à celle du temps passé.

Ce dernier nous donne la maitrise et permet de construire une identité.

aujourd'hui la plupart des consommateurs ne sont pas satisfaits d'eux-même, devenant de plus en plus malheureux.

Un exemple l'illustre parfaitement : au siècle dernier, l'année 1950 fut celle ou l'impression de bonheur fut la plus élevée au USA, alors qu'un an plus tard ce fut le début de la consommation excessive. En conclusion, notre société, dite « de consommation », qui est une avidité frénétique et vide, est aussi l'opposé des valeurs de nos ancêtres.

Elle fait de ses victimes des individus préoccupés d'avantage par les biens matériels que par les choses de l'esprit.

La consommation est une manipulation, et n'apporte pas à l'homme tous les bienfaits qu'elle prétend lui apporter.. »

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