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La consommation et l'épargne des ménages.

Publié le 11/08/2012

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Première remise en cause de Dusenbery s'inscrit dans une affiliation Veblenienne ce qui veut dire qu'il considère la consommation comme un acte social. Selon lui ce qui est visé est aussi la recherche de la distinction des recherches de l'ostentation. La conséquence : Le niveau de consommation ne dépend pas uniquement du revenu mais aussi du niveau de revenu du groupe de référence, c'est à dire ce que le groupe par rapport auquel que situe le ménage en question est la classe sociale qui nous est immédiatement supérieure. Cela explique pourquoi les ménages ont tendance à sur-consommer par rapport à leurs revenus réels, ils veulent essayer de se rapprocher du mode de vie standard tel qu'il est perçu au niveau des médias.  Deuxième remise en cause par Thomas Brown : Notre consommation actuelle dépend aussi de notre niveau de consommation passé. Il faut faire intervenir le poids des habitudes, l'accommodement à un certain niveau de vie, l'effet de mémoire. De la sorte on peut avoir des écarts significatifs entre les variations du revenu courant et celles de la consommation courante, en particulier dans une baisse de revenu (cause : chômage, retraite), la baisse de consommation est moins important que la baisse du revenu. Dans la mesure où l'on souhaite maintenir le même niveau de vie.

« temps, le niveau général des prix a augmenté de 6% (inflation forte), la hausse des prix est passé de 100 à 106.

cela veut dire que les 105€ placés au bout d'un anauront un pouvoir d'achat inférieur au 100€ placés initialement.

Avec les 105€, on pourra s'acheter moins de biens et de services qu'avec les 100€ de départ.

Endéfinitive, il faut prendre en considération le taux d'intérêt réel (le taux d'intérêt nominal ici 5% duquel on a soustrait le taux d'inflation, en l'espèce 6%) et non le tauxd'intérêt nominal.

On a ici un taux réel de 1% ce qui veut dire que les 100€ placé perdent 1% de leur valeur par an.

L'inflation est donc l'ennemi du rentier.Le taux d'intérêt réel ou nominal reste une variable secondaire dans la décision de consommer ou non.

Par exemple, au SMIC si je vois que les placements sont plusavantageux mais en réalité je ne peux pas épargner car mes revenus ne me le permettent pas.

Le 1er motif de la consommation est le montant du revenu.Le premier économiste à avoir mis en évidence l'importance du revenu dans la décision de consommer est Keynes.

Il le fit à travers la loi psychologie fondamentale.Cette loi écrite par Keynes en 1936 dans la théorie générale dit : «En moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroitre leur consommation à mesureque leur revenu croît, mais non d'une quantité aussi grande que l'accroissement du revenu».

Cela signifie qu'il considère que si un revenu augmente de 10%, laconsommation sera augmenté d'environ 5%.Si je l'augmente de 5%, Keynes dira que ma propension marginale à consommer est de 0,5€.

cette propension désigne la variation de la consommation rapportée à lavariation du revenu.

Pour lui, le niveau de la consommation courante dépend uniquement du revenu courant.

( consommation 2009 dépend du revenu 2009).

Cetteloi a une implication directe en ce qui concerne la redistribution des revenus car cela signifie que plus le revenu des ménages est important, plus sa tendance àconsommer est faible.

Cependant selon Keynes, redistribuer est une question d'efficacité économique et non uniquement social, car les redistributions aux ménagespauvres vont être entièrement consommées alors qu'elles seront épargnées dans les ménages riches, l'effet sur la croissance n'est pas le même.On peut remettre en cause le système de Keynes :Première remise en cause de Dusenbery s'inscrit dans une affiliation Veblenienne ce qui veut dire qu'il considère la consommation comme un acte social.

Selon lui cequi est visé est aussi la recherche de la distinction des recherches de l'ostentation.

La conséquence : Le niveau de consommation ne dépend pas uniquement du revenumais aussi du niveau de revenu du groupe de référence, c'est à dire ce que le groupe par rapport auquel que situe le ménage en question est la classe sociale qui nousest immédiatement supérieure.

Cela explique pourquoi les ménages ont tendance à sur-consommer par rapport à leurs revenus réels, ils veulent essayer de serapprocher du mode de vie standard tel qu'il est perçu au niveau des médias.Deuxième remise en cause par Thomas Brown : Notre consommation actuelle dépend aussi de notre niveau de consommation passé.

Il faut faire intervenir le poidsdes habitudes, l'accommodement à un certain niveau de vie, l'effet de mémoire.

De la sorte on peut avoir des écarts significatifs entre les variations du revenu courantet celles de la consommation courante, en particulier dans une baisse de revenu (cause : chômage, retraite), la baisse de consommation est moins important que labaisse du revenu.

Dans la mesure où l'on souhaite maintenir le même niveau de vie.Troisième remise en cause de Friedman au travers de sa théorie dite «du revenu permanent».

Friedman a pour obsession d'avoir le peau de Keynes, il souhaite réfuterses thèses.

Friedman est le fondateur de l'école de Chicago qui est une école économiste qui vise à remettre en cause les thèses de Keynes.

Les membres de l'école deChicago vont intégrer le monétarisme, méthode monétaire uniquement basé sur l'inflation.

Ces monétaristes sont des économistes qui vont influencer les présidentsdes états-unis et le premier ministre au début des années 80.

La consommation courante dépend du revenu courant mais surtout du flux de revenu anticipé, c'est à direque pour fixer mon niveau de consommation, je vais me fier à mon espérance de revenu durant toute ma durée de vie.

Le revenu permanent est la somme des revenusanticipées par l'individu au cours de sa carrière.

Cela permet d'exprimer selon Friedman pourquoi un jeune cadre débutant à un niveau de consommation plus élevéqu'un ouvrier en fin de carrière alors que tous deux ont le même salaire.

Friedman exagère sans doute la rationalité des individus.La question importante est de savoir de quelles implications tirent Friedman de ces revenus permanents, implication théorique.

La théorie du revenu permanentinvalide, réfute l'idée Keynésienne selon laquelle on pourrait relancer la consommation des ménages en leur distribuant un revenu supplémentaire.

Ils ne changent pasleur niveau de consommation car les ménages savent que ce revenu supplémentaire est occasionnel et que ça ne durera pas.

Cette politique de relance ne fonctionnerapas. b.

Les déterminants de l'épargne des ménages.Ces déterminants s'inscrivent en creux par rapport au déterminant de la consommation.

Pour les économiste, l'épargne est la part d'un revenu qui n'est pasconsommer.

En France, le taux d'épargne des ménages depuis une vingtaine d'année est élevé.

Le taux d'épargne des ménages est le rapport entre l'épargne du ménageet leur revenu disponible brut exprimé en pourcentage.

A l'heure actuelle, ce taux des ménages en France se rapproche de la barre des 20%.

Sur 100€ de revenu, lesménages en France épargne 20€.

C'est l'un des plus fort taux d'épargne au monde à comparer avec celui des américains qui lui est de 0%, il est nul, dans les années90 il était même négatif.

Il faut se féliciter de se fort taux d'épargne puisque cela prouve que la France est un pays riche qui ne vit pas au-dessus de ses moyens, on estpas en situation de faillite.

Cela remet en cause l'idée d'une France qui vivrait à crédit sur le dos de ses voisins.D'un autre côté, cette importance du taux des ménages en France est également un handicap dans la mesure où c'est la marque d'une faiblesse de la consommation desménages.

Cette faiblesse reflète la faiblesse des revenus du ménage et donc la faiblesse de la croissance économique.

Trois explications supplémentaires sur cettemontée du taux d'épargne des ménages :La progression du taux d'épargne est le reflet de la précaution face à une insécurité économique importante.

L'épargne de précaution reflète le pessimisme sur lefutur.

Paradoxalement, cette épargne de précaution est parfois encouragé par les forces publiques alors qu'on devrait la faire diminuer.La libéralisation financière via l'achat d'actions, d'obligations qui se fait par l'intermédiaire de société spécialisées.

Des filiales de certaines banques gèrent l'épargnedes ménages et leur portefeuille d'actions.

Il y a une incitation à faire en sorte que les ménages placent leurs économies.Si les ménages épargnent autant c'est parce que c'est rentable car les taux d'intérêts réels sont relativement élevés.

Le rendement de l'épargne est plutôt bon à l'heureactuelle car on mène des politiques favorables à l'épargne, au capital, plus qu'au travail et à la consommation. B.

La consommation et épargne des ménages dans la théorie économique.a) Le point de vue du courant libéral. Ce courant considère que tant d'un point de vue moral qu'en terme d'efficacité économique, l'épargne est préférable à la consommation.→ Le point de vue moral :Le capitalisme, à l'origine, considère que l'acte de consommer est un pêcher (au sens religieux du terme) tandis que l'acte d'épargner est une action juste.

L'auteur quidéveloppe cette thèse est Max Weber dans un ouvrage classique intitulé «L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme».

Weber est un sociologue allemand qui écritau cours dans la deuxième partie du XIXe siècle, il écrira beaucoup sur la religion, la bureaucratie, le pouvoir, l'état...

Max Weber s'interroge sur l'origine ducapitalisme.

Max Weber définit le capitalisme comme est un système économique qui vise à la recherche rationnelle du profit.

Max Weber pense que le capitalismevise à maximiser ses profits.

Selon lui, le capitaliste se caractérise par son esprit de calcul, par sa recherche méthodique du profit.

Le capitaliste met en place unebureaucratie très importante.Pour définir l'origine du capitalisme, Weber met en place un constat : Le capitalisme naît dans des pays où la religion protestante est la religion dominante (LaPrusse, les Pays-Bas, Le Royaume-Uni).

Il y a une corrélation entre capitalisme et protestantisme.

Weber se demande s'il s'agit d'une coïncidence ou bien s'il y a desaffinités électives entre protestantisme et capitalisme.

Il va donc observer la religion protestante.

Il montre que le protestantisme s'appuie sur une branche de lacroyance à la prédestination, c'est à dire que Dieu choisit parmi les hommes des élus et des damnés.

Deux choses :Les hommes n'ont aucun moyen durant leur vie terrestre de connaître cette volonté divine (élu ou damné)Les hommes ne peuvent pas infléchir le choix effectué par Dieu alors que dans la perspective catholique on peut racheter nos pêchés.Cette croyance place les hommes dans une angoisse métaphysique car ils ne connaissent pas la volonté divine.

Ils vont donc s'efforcer de rechercher des signes quileur prouverait leur volonté divine.

Selon Weber, ils vont être amenés à penser que la réussite matérielle est le signe que leur envoie Dieu ou non pour leur assignerqu'ils auront la vie éternelle ou non.

Par conséquent, ces protestants vont se mettre à adopter des attitudes, des modes de vie, un Nethos qui favorise l'avènement du. »

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