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LA CRISE DE L'ÉCONOMIE SOVIÉTIQUE

Publié le 30/05/2012

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La prépondérance de l'industrie dans la répartition des investissements résulte des choix inscrits dans le plan économique du pays. La règle de croissance prioritaire des biens d'équipement, fil conducteur de l'histoire du développement de l'industrie soviétique, conserve toute sa force même pour le quinquennat 76-80 malgré les orientations vers l'efficacité préconisées par le plan de cette période, car l'investissement concentré sur les biens de production favorise en U.R.S.S. une croissance de type extensif (création de nouvelles capacités, extension des zones d'industrialisation) qui, en retour, exige des investissements considérables. ( ... ) A défaut de supprimer les effets et les causes des déficiences observées, le xe plan quinquennal compose avec elles et impose un effort de rationalisation.

En 76-80, l'investissement devient plus sélectif : pour l'ensemble de l'économie soviétique, les activités de construction ne progresseront que de 14 % (37,6 % dans le plan 1971-1975) tandis que les dépenses engagées dans la modernisation, la réorganisation et la reconstruction augmenteront de 64 % ( ... ). De plus les investissements de création devront être concentrés sur les projets les plus importants ( ... ). Malgré les recommandations du X' plan, la situation de l'investissement n'évolue pas favorablement.

 

M. A. CROSNIER, H. G!CQUIAU, A. GIROUX, M. KAHN, Panorama de l'U.R.S.S., Le Courrier des pays de l'Est, février-mars 1979 in Problèmes économiques, n° 1642, pp. 14-15.

A l'aide de vos connaissances et des documents ci-joints, vous vous demanderez par quoi se manifeste et comment s'explique la baisse de performances de l'économie soviétique.

« 190 Économie, préparation au bac 84 2) La prépondérance de l'industrie dans la répartition des investissements résulte des choix inscrits dans le plan économique du pays.

La règle de croissance prioritaire des biens d'équipement, fil conducteur de l'histoire du développement de l'industrie soviétique, conserve toute sa force même pour le quinquennat 76-80 malgré les orientations vers l'efficacité préconisées par le plan de cette période, car l'investissement concentré sur les biens de production favorise en U.R.S.S.

une crois­ sance de type extensif (création de nouvelles capacités, extension des zones d'industrialisation) qui, en retour, exige des investissements considérables.

( ...

) A défaut de supprimer les effets et les causes des déficiences observées, le xe plan quinquennal compose avec elles et impose un effort de rationalisation.

En 76-80, l'investissement devient plus sélectif : pour l'ensemble de l'économie soviétique, les activités de construction ne progresseront que de 14 % (37,6 % dans le plan 1971-1975) tandis que les dépenses engagées dans la modernisation, la réorganisation et la reconstruction augmenteront de 64 % ( ...

).

De plus les investissements de création devront être concentrés sur les projets les plus importants ( ...

).

Malgré les recommandations du X' plan, la situation de l'investissement n'évolue pas favorablement.

3) 4) M.

A.

CROSNIER, H.

G!CQUIAU, A.

GIROUX, M.

KAHN, Panorama de l'U.R.S.S., Le Courrier des pays de l'Est, février-mars 1979 in Problèmes économiques, n° 1642, pp.

14-15.

Démographie (taux en %a) 26.7- 24,9 25,7~ ~::ON':"'a-ta""'h-te~-.-- 18•3 18,4 17,4 18,1 9,7- Mortalité -10.3 8,2 7,1 7,3 8,2 9,3 1950 19551960 1965 197019751980 in Expansion, n" 204 du 9-12-1982.

Les analyses soviétiques ont dégagé un ensemble de mesures d'organisa­ tion susceptibles ( ...

) d'élever la productivité du travail dans les entreprises.

( ...

) La première serait la réduction du nombre des travailleurs, employés dans les entreprises qui entretiennent du person­ nel excédentaire pour plusieurs raisons : parce qu'il est difficile à un directeur d'une entreprise socialiste de licencier un travailleur ( ...

) il faut en principe reclasser les ouvriers licenciés ( ...

).

Les entreprises soviéti­ ques travaillent à un rythme inégal qui s'accélère à la fin de chaque. »

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