La croissance est-elle toujours favorable au développement ?

« b) Le rôle bienfaisant de la croissance sur l'environnement Le texte de Guillaume Duval expose aussi l'importance de la croissance économique dans l'amélioration de la situationde l'environnement.

A l'inverse de ce que nous pouvons penser, il apparaît que nos erreurs, ou abus passées lors de« l'industrialisation sauvage » sur l'environnement, ne peuvent être réparés que par « un travail et un investissementformidables » (l.8/9) Ainsi, dans cette optique la croissance économique favorise directement le « bien-être » de laTerre, et donc celui de ces habitants.En outre, les populations pauvres causent la dégradation de l'environnement, elles n'ont par exemple pas le choixdes techniques utilisés pour alimenter l'énergie d'un pays, ou sont plus exposé aux conséquences néfastes desactions de notre société.Prenons un exemple ; le fossé économique entre Haïti et la République Dominicaine est visible par une déforestationincroyable d'Haïti par rapport à sa république voisine.

Cette déforestation a entraîné l'érosion du sol, ce qui adiminué les rendements agricoles et entraîné des glissements de terrain meurtriers en raison des pluies diluviennescourantes qui n'ont pas été freinées par la nature environnante.

Cette situation met en lumière le rôle majeur d'unebonne forme économique d'un pays sur l'environnement et donc sur sa population.

Parallèlement, la croissanceéconomique permet une hausse du niveau de vie, ce qui favorise l'utilisation de technologies propres et la créationde mouvements écologistes.

De plus, l'investissement engendré par la croissance, permet d'accroître la recherchedans ce domaine et ainsi obtenir une efficacité énergétique conséquente.

Ainsi, la croissance économique estsource d'améliorations environnementales, et influe donc sur la qualité de vie de l'Homme. c) Les fruits de la croissance nécessaires au développement Les conditions propices au développement humain, tels que les « services de santé « et « d'éducation », les «possibilités d'emploi » ou encore la « protection de l'environnement » (D.

3) sont assurées par les conséquences dela croissance.La croissance économique permet d'accroître les recettes fiscales.

L'État récoltant plus d'argent, il est beaucoupplus facile d'investir cette richesse supplémentaire dans la créations d'infrastructures de qualités, dans lefinancement de la recherche fondamental et dans la mise en place de services diverses au service de la population.Le document 4 expose l'impact positif des ces investissement publics.Il est dit que les « différences notables entres les niveaux de revenus et les « scores » de santé » (l.1/2) sontexplicables par la mise en place d'infrastructures et de services pour favoriser l'accès aux « soins de santé », à «l'instruction élémentaire » et « parfois même à la nourriture » (l.

3/4).

En fait, outre le revenu, même faible, lacondition de vie d'une population est amélioré par ces dépenses publiques qui favorisent le développement humain.En investissant dans la construction d'écoles, d'hôpitaux, d'infrastructures culturelles, ou encore de voies detransports, l'État permet l'accroissement du niveau d'éducation et d'instructions, contribue à l'élévation du niveaude santé, c'est donc une amélioration du capital humain et de son utilisation.

Il permet à la population d'êtresimplement plus heureuse en améliorant les conditions de vie.De plus, comme le métaphorise le document « il est infiniment plus facile de modifier le partage du gâteau dans lesens de l'égalité quand celui-ci grandit plutôt que quand sa taille ne change pas » (l.

3/4) Effectivement, lacroissance économique permet une diminution des inégalités, lié aux investissement fait en faveur de l'intégralité dela population.Cependant, faut-il encore que les fruits de la croissance soient utilisés comme levure dans la recette du gâteau dela richesse pour que celui-ci puisse croître. II) La croissance n'est pas toujours bénéfique au développement a) Le profit économique n'est pas une cause obligatoire au développement En effet, la croissance économique n'est source de développement pour la population si, et seulement si, les fruitsde la croissance économique sont utilisés à bonne escient et bénéficient à l'ensemble de la population.

Assurément,enrichissement et développement ne sont pas synonyme.

La croissance peut être inégalitaire dans le cas où elle neprofite pas à l'ensemble de la population.

Dans ce cas cette richesse n'est pas utilisée pour faire desinvestissements productifs ou publics.D'autre part, il est de la responsabilité de chaque État de veillez à ce que la course à la croissance économique nedélaisse pas l'objectif du bien-être et du développement.Dans cette circonstance, le document 3 dresse un bilan peut flatteur du « mouvement en faveur d'une économie demarché » en Chine, qui à permit certes « un accroissement majeur de la productivité agricole » mais à engendrer «un déclin du système très étendu de soins publics de santé » (l.

9 /10 /11) Nous voyons donc ici l'effet pervers dela croissance économique sur le bien-être de la population chinoise.

Cela prouve que la croissance économique d'unpays n'est pas toujours suivie d'une hausse du développement et du bien-être en faveur de l'Homme.

D'autres pars,il n'y a pas de liens direct entre enrichissement et des aspects plus sociaux. b) Croissance, ou négligence de la qualité de vie de l'Homme Effectivement, la croissance économique peut négliger le bien-être d'une population.

Dans le document 1, nouspouvons observé qu'un fort PIB par habitant influe sur la croissance de la population.

Plus un pays s'enrichit, moinsle renouvellement de la population est important.

Il y a donc une baisse de la fécondité, car obligatoirement unepopulation plus riche est aussi une population qui travail plus, et néglige donc sa qualité de vie au détriment de la. »