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Peut-on concilier croissance et développement durable ?

Publié le 04/08/2013

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« Peut-on concilier croissance économique et développement durable ? « Intro : Le monde connaît aujourd'hui la plus grave crise économique depuis 1945. Cela engendre des effets sociaux particulièrement négatifs notamment en matière de chômage et de pauvreté. Face à cette crise, les gouvernements de la planète ont décidé d'importants plans de relance pour retrouver le chemin de la croissance. Dans le même temps, le monde est confronté à une crise écologique liée aux émissions de gaz à effet de serre qui expliquent le réchauffement préoccupant de la planète. On peut dès lors s'interroger sur la compatibilité de la relance de la croissance économique (qui se traduira par un accroissement de la production de biens et services) et de la préservation de l'environnement à plus long terme. En d'autres termes, est-il possible de permettre aux populations d'améliorer leurs conditions de vie actuelles sans remettre en cause le sort des générations futures en matière d'environnement ? Le développement peut-il être durable si l'on reste inscrit dans une organisation économique dont le mode de fonctionnement passe par une croissance constante de la production ? Nous montrerons dans un 1er temps en quoi la croissance économique n'est pas compatible avec le développement durable ; puis dans un second temps, nous verrons qu'il existe des possibilités de concilier ces deux notions. Partie I : La croissance économique est au c?ur du modèle de développement capitaliste depuis plus de deux siècles. Elle consiste à accroître la production de biens et services et l'enrichissement des populations. Or, la production de biens et services nécessite la mobilisation de facteurs de production qui se traduisent en partie par l'utilisation de ressources naturelles et de sources d'énergie. Les ressources naturelles sont partiellement renouvelables grâce à l'agriculture ou au reboisement des forêts, mais la surexploitati...

« Etats­Unis.

  De   fait,   la   Chine   est   le   101 ème   pays   dans   le   classement   selon   l’indicateur   de   d éveloppement   humain loin derri ère la Norv ège (1 è re  du classement) et les Etats­Unis (3 è me  du classement).   Il est donc compr éhensible que ces pays aspirent  à un enrichissement  économique qui passe par des taux   de croissance du PIB  élev és (la Chine enregistre une croissance annuelle du PIB par habitant sup érieure  à   8% depuis 1975). Mais le d éveloppement de ces pays passe par une industrialisation massive, n écessitant   d’importantes ressources naturelles et une consommation croissante d’ énergie. A titre d’exemple, en 2002, la   consommation   moyenne   d’ électricit é  d’un   chinois   était   pr ès   de   18   fois   inf érieure   à  celle   d’un   norv égien.

  Comment   peut­on   envisager   les   cons équences   sur   la   plan ète   si   les   PED   atteignaient   le   m ême   niveau   de   consommation d’ énergie que les pays d évelopp és   ?   Ajoutons   que   les   m éthodes   de   production   des   PED   sont   davantage   polluantes   que   celles   des   pays   d évelopp és   par   manque   de   ma îtrise   technologique.

  Ainsi,   pour   fabriquer   un   m ême   produit,   la   Chine   consomme   10   fois   plus   d’ énergie   que   les   Etats­Unis.

  Ou   pour   produire   une   tonne   de   l égumes,   la   Tunisie   gaspille   dix   fois   plus   d’eau   que   l’Italie.

  L’industrialisation   de   ces   pays   est   donc   de   nature   à  aggraver   sensiblement la situation  écologique, m ême si aujourd’hui  ces pays polluent nettement moins que les pays   d évelopp és en raison de leur retard  économique. Conclusion partielle/ Transition.  Le constat est donc bien sombre et il semble inconciliable de favoriser l’am élioration des conditions de vie   des habitants de la plan ète (notamment dans les PED) et la pr éservation  à long terme de l’environnement.

  Pourtant,   on   peut   envisager   des   pistes   permettant   de   concilier   croissance   économique   et   d éveloppement   durable. D’autant que les gouvernements de la plan ète semblent d écid és à mettre en œuvre des solutions   pour limiter les  émissions de gaz  à effet de serre. Partie II Nous avons vu en quoi la consommation d’ énergie fossile se r évélait nuisible en mati ère d’effet de serre et de   r échauffement   climatique.

  C’est   la   raison   pour   laquelle   se   d éveloppent   d’autres   sources   d’ énergie   ne   pr ésentant pas les inconv énients du charbon ou du p étrole. C’est le cas de l’ énergie nucl éaire qui rejette peu   de CO2, mais dont le traitement des d échets pose des probl èmes de stockages et de risques de diffusion de   radioactivit é  dans   l’environnement.

  C’est   le   cas   également   de   l’ énergie   solaire,   du   biogaz   et   de   l’ énergie   é olienne   qui   pr ésentent   le   double   int érêt   de   ne   pas   polluer   et   d’ être   renouvelables.

  Ainsi,   la   France   a   fait   passer la production d’ électricit é d’origine renouvelable de 17% en 2000  à 21% en 2010, avec notamment   une multiplication par plus de 100 de la production d’origine  éolienne. On peut  également noter que toutes les activit és économiques ne polluent pas autant. En effet, l’agriculture   et plus encore l’industrie g énèrent une utilisation intensive des ressources et une consommation importante   d’ énergie. Ce qui n’est pas le cas des activit és de service qui repr ésentent une part croissante du PIB des  . »

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