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La croissance favorise t-elle toujours le developpement ?

Publié le 15/01/2013

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6- Rédiger : les transitions      La croissance favorise-t-elle toujours le développement durable ? Haut du formulaire Travail : rédigez les transitions qui ont été retirées. Entre des idées d'un même paragraphe, un mot suffit, mais entre les sous-parties une transition est une phrase entière qui part de l'idée précédente pour amener celle suivante d'une manière logique. L'introduction et la conclusion sont intactes pour vous permettre de trouver la logique du devoir. Le plan, en gras, n'était pas présent dans la copie. Introduction : En France, depuis l'époque faste et encore récente des trente glorieuses, la croissance économique , c'est-à-dire  l'augmentation durable de la production, est synonyme de développement :  des changements qualitatifs économiques, sociaux et politiques ont accompagné la croissance et l'ont rendue durable. Mais  la pauvreté et le travail des enfants au détriment de leur santé future dans certains pays du Tiers-Monde font  se demander si la situation est partout la même et si la croissance s'accompagne toujours d'un  développement humain.  Les phénomènes de pollution et de destruction de la nature posent également la question de la durabilité de cette croissance : si les ressources naturelles sont détruites, comment se poursuivra la croissance ? Pour étudier ces problèmes, nous verrons les cas où la croissance s'est accompagnée d'un développement et les situations où ce ne fut pas le cas. I. La croissance économique et le développement vont souvent de pair. 1°- les faits.La Corée du  Sud et la chine ont connu les plus fortes croissances du PNB entre 1980 et 1993 : la production a augmenté de 8,7 % en moyenne par an dans le premier pays, de 9,6 dans le second, ce qui est tout à fait exceptionnel (document 4). Ces deux pays ont également connu un développement sans précédent mesuré par leur IDH passé de 0,666 &agr...

« d'abord a pris la place de l'agriculture et aujourd'hui le tertiaire domine dans les pays développés.

3°- les effets sociaux positifs L'amélioration a été sociale : les besoins sociaux comme la santé et l'éducation ont été pris en charge par l'Etat grâce aux impôts et directement par les travailleurs grâce aux hausses de salaires.

Au XIXe, les ouvriers ne pouvaient pas se soigner en cas de maladie, aujourd'hui ils le peuvent.

L'amélioration individuelle du bien être sert l'activité économique en rendant les travailleurs plus productifs.

De même, l'amélioration du niveau d'éducation de la population permet plus de réflexion personnelle, de plaisir culturel, une mobilité sociale accrue et un travail plus efficace, bref un véritable développement. 4°- un développement durable une population mieux nourrie, mieux soignée, plus éduquée peut produire davantage, ce qui assure la croissance future.

Si l'environnement est également respecté, toutes les conditions sont réunies pour que les facteurs de production s'accroissent et assurent l'avenir. On peut donc dire que la croissance, grâce aux gains de productivité, s'accompagne généralement d'un développement humain et durable.

Mais est-ce toujours le cas ? II.

Non, il existe de mauvaises croissances.

Ce sont celles qui ne répartissent pas équitablement les fruits de la croissance et détruisent l'environnement (document 1) 1°- La première raison de cet écart entre croissance et développement est liée à la mesure de la croissance .

En effet, celle-ci est le plus souvent mesurée par le PIB du pays (document 3) .

Or celui-ci ne mesure pas le développement car il ne prend en compte que le facteur économique de la production et ne tient pas compte de l'évolution démographique.

Si l'augmentation de la population est plus importante que la croissance économique, le développement est impossible puisque les richesses créées sont réparties entre une population plus élevée et que son niveau de vie est donc réduit au lieu d'être augmenté.

Ce fut le cas des Emirats Arabes Unis de 1960 à 1995 (document 2) .

Un même PIB par habitant peut correspondre à des niveaux d'éducation et de santé très différent : la Guinée et Sri-Lanka ont 5OO $ par habitant et des IDH de 0,2 et 0,5 ( sur 1 ).

Ce dernier indicateur mesure mieux le développement car lorsque les inégalités, le chômage et la pauvreté sont élevés, une partie de la population ne peut se soigner et s'éduquer : les PIB / habitant peut le cacher, l'IDH le mesure.

Un pays peut avoir un taux de croissance assez fort sans pour autant que sa population en profite.

Un régime autoritaire maintenu en place grâce à la force pourra empêcher la répartition sociale de la croissance.

Ainsi les pays comme la Chine ou l'Argentine ont connu ses dernières années des taux de croissance très élevés alors que les droits de l'homme n'y sont pas respectés et que la pauvreté est très importante.

On ne peut parler de développement si une très grande partie de la population ne connaît pas de hausse de son bien-être, .

2°- l'environnement Les problèmes écologiques ne sont pas toujours pris en compte par les entreprises.

Utiliser tout le pétrole d'un pays, polluer avec l'extraction de matières radioactives ou de mercure peuvent définitivement détruire les possibilités de développement futur.

Le « modèle de développement occidental » est fondé sur le gaspillage : il faut renouveler rapidement les consommations pour que les entreprises vendent plus.

L'automobile en est le symbole (document 6) critiquable.

Les pays du tiers monde qui ont voulu copier ce modèle se trouvent souvent enfermés dans une dépendance qui revêt de multiples formes (technologique, commerciale, financière et surtout culturelle) et dans une situation de non- maîtrise de leur devenir, alors que l'autonomie est au centre du concept de développement.

La paix sociale, le bonheur, l'égalité, la liberté, la sécurité, nécessitent-ils de produire toujours plus ?. »

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