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La théorie du travail marxiste a-t-elle réellement vue le jour dans un projet révolutionnaire communiste ?

Publié le 23/03/2012

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travail

 

Dans la mesure où nous cherchons à comprendre notre sujet, il serait utile de définir trois principaux termes nécessaires à sa compréhension :

En premier lieu, définissons ce qu’est le travail : en français, ce mot a pour origine le mot latin de « trepalium « qui désignait un instrument de torture ayant succédé à la croix. Avant de prendre sa simplification moderne il va d'abord désigner des travaux particulièrement pénibles puis le travail des mines. Aujourd'hui sa signification s'est considérablement étendue mais les frontières en restant floues. Le travail apparaît également lors d’activités impliquant la transformation de la nature par l’homme ; il finit par rendre compte d’une subsistance naturelle mais également d’un développement de l’autonomie et de capacités intellectuelles chez l’homme. Pour ainsi dire, le travail impliquerait un changement de l’homme même.

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« l’évolution sociale humaine.

Puis enfin, l’aliénation morale par l’Etat et la religion, deux facteurs très influent au quotidien chez l’homme.

En effet, ceux-ci pourraient être présentés comme étant des moyens poussant la population à continuer leur aliénante et trompeuse activité, mettant en avant certains arguments « irréfutables » comme serait notamment l’accès au paradis d’un point de vue religieux. Il serait évident de comprendre que la destruction des objets de l’aliénation impliquerait la disparition de l’Etat, de l’argent, de la religion et de la marchandisation du travail.

Et c’est ce que va justement préconiser Marx pour dépasser le stade capitaliste et créer le communisme. Cette alternative au capitalisme y est décrite comme "une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous".

En effet, le communisme est un mode d'organisation sociale basée sur l'abolition de la propriété privée des moyens de production et d'échange au profit de la propriété collective.

La transition entre le système capitaliste et la société communiste, sans classe et sans Etat, nécessite une phase transitoire de dictature du prolétariat.

D’un point de vue historique, le communisme s'est toutefois rapidement transformé en dictature du parti communiste et s'est accompagné de la disparition des libertés individuelles.

Nous pouvons notamment nous appuyer de la pratique staliniste, appliquée en Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) puis dans les États du bloc de l'Est. Au contraire d’un travail à bienfaits, non rémunéré et distribué à parts égales pour tout travailleur, le stalinisme exalte le travail et le dévouement du salarié avec la doctrine du stakhanovisme.

Aussi, Staline développe le nationalisme, y compris un patriotisme souvent agressif, et la xénophobie ; pratiques venant s’opposer au principe de l'internationalisme, doctrine communiste de base.

Intéressons-nous ensuite à une critique du communisme d’un point de vue purement libéral : chacun d’entre nous devrait pouvoir choisir son temps de travail ; certains auront tendance à travailler peu pour consommer peu et d’autres à travailler plus pour consommer plus.

Dans ce cas, les différents choix n'ayant rien à voir entre eux et la marge de liberté étant grande, comment pourrait-on imposer par exemple, une durée de travail minimale à toute une société ? D’autre part, comment pouvoir fixer un ensemble de biens de consommation distribués à tous ? Il est dans la nature humaine de continuellement vouloir vivre le changement, ce qui impliquerait un besoin de presque toujours changer certains biens contre d’autres, ce qui nécessiterait un marché, une monnaie et donc un travail salarié, facteurs absents dans une société communiste.

Ceci impliquerait la disparition de toute concurrence, occasionnant à son tour la disparition de cette envie de l’homme à se surpasser, à toujours viser bien plus haut que sa position présente.

En d’autres termes, travailler dans un système économique communiste pourrait nuire au développement et à l’évolution humaine. De ce fait, le communisme reste une idéologie très controversée.

La question est, en particulier, de savoir si les "pages noires du communisme" sont la conséquence de ses principes fondamentaux ou si elles résultent de régimes politiques qui n'avaient de communistes que le nom.

N'ayant jamais été réellement mise en place, la société communiste telle que Marx l'avait imaginée reste alors un concept théorique. Finalement, malgré que l’application du travail dans un système capitalisme se trouve être brillamment critiqué par Marx, on ne pourrait glorifier celle jusqu’à présent adoptée par un projet communiste encore mal appliqué, ou tout simplement irréalisable. Ainsi, il serait peut-être pertinent de se tourner vers un mouvement social d’in nouveau genre, l’altermondialisme.

Face à une logique de mondialisation libérale effrénée, l’altermondialisation revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humains en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire.. »

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