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L'avenir économique des départements et territoires d'outre-mer

Publié le 04/12/2018

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le commerce, l’administration et les services, ainsi que celles des pays en développement du point de vue des activités productives locales et des performances de l’agriculture et de l’industrie. Les « rentes » octroyées sont diverses : il peut s’agir d’une « rente atomique » (le Centre d’expérimentation du Pacifique, à Mururoa, en Polynésie, jusqu’à sa fermeture en 1996), d’une « rente spatiale, scientifique, militaire ou stratégique » (base de lancement de Kourou, en Guyane ; bases scientifiques des Terres australes), de droits de pêche (Saint-Pierre-et-Miquelon), ou d’une « rente bureaucratique », de loin la plus répandue. Ces ren.es constituent-elles le seul levier pour assurer le développement et la croissance économique ? Dans ce contexte, peut-il y avoir place pour un développement autonome ? Ou bien faut-il améliorer l’organisation et la gestion de l’économie de ces micro-États dans le cadre actuel de leur intégration à l’ensemble économique national métropolitain, de façon progressive, équilibrée et harmonieuse ?

Les départements et territoires français d’outre-mer (DOM-TOM) seront-ils, à l'image de la Polynésie, peuplées principalement d’une armée de «fonctionnaires, commerçants, fournisseurs de services » et de jeunes chômeurs ? Ces « danseuses de la République » comme certains aiment qualifier les DOM-TOM, et dont l'essentiel des richesses provient des transferts assurés par la métropole ou l’Union européenne, peuvent-elles avoir un développement autonome ?

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