Le commerce exterieur français

« monnaie par rapport à la demande réelle de celle-ci, dans le but de diminuer son taux de change c'est à dire sa valeur. Cette fluctuation du taux de change de l'euro engendre diverses conséquences sur les agents économiques.

En effet, la dépréciation de l'euro incite les agents économiques à substituer des biens nationaux aux biens étrangers étant donné qu' un même volume de biens importés apparaissent plus onéreux qu'avant, d'ou une diminution des importations françaises.

De même que les entreprises françaises vont en cela améliorer leur compétitivité prix et conserver des parts de marché hors zone euro, stimulant alors les exportations étant donné que la dépréciation de l'euro par rapport au dollar rend ses produits nationaux moins cher qu'auparavant sur les marchés étrangers hors zone euro. De ce fait, la phase de rééquilibrage à rapproché l'euro de sa parité de pouvoir d'achat face au dollar en favorisant d'une manière générale les exportations françaises hors zone euro et en pénalisant les importations. Question 3 : Face au déficit commercial de 2008, atteignant le chiffre record de 55 milliards d'euros, le gouvernement français a décidé de réagir en mettant en place des actions pour pallier les faiblesses des PME françaises à l'international afin de stimuler ses exportations.

C'est d'après le constat d'une insuffisance de PME françaises travaillant au niveau international, leur nombre ayant diminué depuis le début des années 2000 ( inférieur a 100 000, soit seulement 4% des PME françaises ), que le gouvernement tente de s'aligner sur l'exemple allemand qui présente un meilleur solde commercial. Ainsi ces nouvelles dispositions vont avoir pour but de renforcer le soutien des entreprises a l'export notamment par " le portage" de PME qui repose sur la mise à disposition des réseaux des 35 grands groupes français sur les marchés étrangers, aux PME. Ces grands groupes s’engageant ainsi à faire bénéficier les PME de leur expérience afin d’accélérer, faciliter et sécuriser leurs projets sur les marchés internationaux, en leur apportant notamment un appui logistique. De plus, une autre mesure semblable au portage,, concerne le réseau Ubifrance qui par le biais de volontaires internationaux en entreprise, dont la mission consiste a étudier les marchés étrangers, devrait aider les PME dans leurs démarches en les informant et les conseillant sur les marchés convoités afin d'élargir au final le nombre de PME françaises exportatrices D'autre part, l'adoption par le gouvernement français du plan cap export permettrait d'agir sur le plan géographique, d'une part en privilégiant le petit export, en concentrant son action sur l'Europe a 27 et au pourtour méditerranéen, dans l'objectif de rendre l'export accessible a un plus grand nombre de PME, et d'autre part en multipliant par 2 le nombre des pays membres de la zone grand large passant ainsi a 50. Enfin, le levier fiscal devrait inciter les PME françaises a entretenir et développer une vocation internationale, son action étant d'élargir a la prospection commerciale le crédit d'impôt et par conséquent l'encourager. Ainsi, les actions du gouvernement devraient avoir un impact direct sur les exportations françaises, en incitant les PME à devenir exportatrice en soutenant a la fois financièrement et au niveau de la logistique leurs projets internationaux.. »