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Le commerce internationale

Publié le 17/01/2013

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Fiche commerce international Les théories traditionnelles sont-elles toujours valables pour expliquer le commerce international ? > théories traditionnelles : SMITH (avantage absolus) ; RICARDO développe la théorie des avantages comparés dans les principales limites sont : une vision statique, incapacité à expliquer le commerce intrabranche, les origines de l'avantage comparatif, la possibilité de commercer lorsque deux pays possèdent les mêmes avantages comparatifs. MILLS explique la répartition du née de la spécialisation. À la différence du modèle de Ricardo et de Smith, le théorème de HECKSCHER et OHLIN raisonne sur un modèle à deux facteurs de production et considère que les deux pays possède des technologies identiques. Un pays intérêt à exporter le bien dans la production est intensive dans le secteur relativement abondants et a importé le bien dans la production des intensives dans le facteur est relativement rare. Le théorème de STOLPER, SAMUELSON estime que les détenteurs du facteur rare perdent pas l'échange internationale, tandis que les détenteurs du facteur abondant y gagne. D'où le théorème HOS selon lequel il y aurait une égalisation relative et absolue des prix des facteurs de production entre les deux pays qui échangent. Pour RYBCZYNSKI, lorsque la dotation factorielle d'un pays évolue, la spécialisation du pays va se déformer en direction du bien intensif dans le facteur qui augmente. > le modèle HOS et remis en cause en 1951 par le paradoxe de LEONTIEFF. À partir de là, deux voies sont prises par les théories du commerce international : une première voie qui considère les enseignements des modèles traditionnels comme pertinents, mais dont il faut affiner les hypothèses (approche néo-factorielle, néo-technologique, hiérarchisation des avantages comparés) ; une approche qui considère que le cadre théorique de la spécialisation internationale les plus valides pour comprendre le commerce intrabranche (différenciation des produits, rendement de échelle, structure de concurrence imparfaite). > Le renouvellement du modèle HOS. (I) selon le modèle néo factorielle, la réponse aux paradoxes de Léontief se trouve dans le fait que le facteur de travail n'est pas homogène, mais qu'il existe des différences de qualification à l'intérieur même de ce facteur : travail qualifié, travail non qualifié. Étude de KESSING de 1966 où il constate pour les exportations de 1962, avec 46 secteurs et 14 pays étudiés, que les etats-unis ont le plus fort pourcentage d'exportation intensives en travail qualifié. Il distingue plusieurs catégories de qualification : scientifique ingénieurs, techniciens et dessinateur industriel... jusqu'aux travailleurs non qualifiés ou semi qualifié. (II) l'approche néo-technologique considère quant à elle que les techniques de production ne sont pas homogènes, contrairement à ce que retient le modèle HO. Deux théories essentielles : avantage technologique de POSNER ; cycle du produit de VERNON (4 phases). Il faut préciser que ces modèles trouve une certaine limite dans la mesure où le monopole technologie du nord est continuellement érodé par les transferts technologiques et ne peut être maintenu que par des innovations constantes dans de nouveaux produits. (III) la théorie de la hiérarchisation des avantages comparés permet d'expliquer le commerce intrabranches dans le cadre des théories traditionnelles ; deux variantes peuvent être retenues : une explication par la dynamique des avantages comparatifs (exemple d'un pays qui changent de spécialisation : le commerce intrabranche reflète un moment donné la baisse du niveau des ses importations et la hausse du niveau des exportations) ; le commerce intrabranche peut en fait refléter des spécialisations très différentes (une même voiture peut être produite par du travail qualifié, et une autre, part du travail non qualifié). > La rupture avec les théories traditionnelles. (I) contestation de l'hypothèse de rendement constant par l'existence d'économies d'échelle internes (baisse des coûts fixes, meilleur division du travail) et d'économies d'échelle externe (Economie d'agglomération de MARSHALL ; rôle du marché national). Les économies d'échelle incite les entreprises à se spécialiser dans une production pour réduire leurs coûts. (II) différenciation des produits qui remet en cause l'hypothèse d'homogénéité des produits. Distinction entre différenciation horizontale et verticale. La différenciation horizontale suppose que les produits présente les mêmes qualités mais sont distingués en raison de leurs caractéristiques réelles ou perçues : optique de CHAMBERLAIN : le consommateur a une préférence pour la variété ; optique de LANCASTER : chaqividu valorise un produit idéal. La différenciation verticale suppose que les consommateurs sont confrontés à des produits qui sont de qualité différente ; dans les modèles de différenciation verticale, on suppose que les consommateurs ont des coûts identiques, mais des revenus différents : le pays ayant un revenu moyen ou élevé aura tendance à se spécialiser dans les qualités supérieures alors que celui qu'elle est revenue plus faibles se spécialisera dans des qualités inférieures. (III) le rôle de la structure de concurrence imparfaite (Mondèle du duopole de KRUGMAN et BRANDER : chaque pays produit un bien en autarcie ; l'ouverture des frontières signifie l'apparition d'un marché mondial en situation de duopole ; chaque firme cherche à s'implanter sur le marché étranger P l'équilibre est obtenu lorsque chaque firme fournit la moitié de la production du bien sur son territoire et à l'étranger). (IV) explication du commerce intrabranche. Deux types de commerce intrabranche : le commerce intrabranche verticale (échanges de produits se situant à des stades différents du processus de production) ; le commerce intrabranches horizontal lorsque les produits ont atteint des stades de fabrication semblable (on distingue le commerce intrabranches horizontal de gamme (importations de bas de gamme, exportation de haut de gamme) et de produits de valeur semblable, mais différenciés). Le commerce intrabranches représente entre 55 et 65 % du commerce total. Il peut s'expliquer selon la théorie de la demande représentative de LINDER (c'est parce que la demande représentative nationale et fort qu'un pays peut exporter ; les pays de niveau de développement similaire échange entre eux). HUMMELS et LEVINSOHN ont testé empiriquement l'explication des échanges intrabranches par la différenciation des produits à travers deux études (70-83 pour un premier groupe de pays où il existe une relation positive entre différenciation et échanges ; période 62-77 où il existe aussi une relation positive alors que les pays ne sont pas engagés dans le commerce intrabranche). Faut-il revenir au protectionnisme ? > on distingue quatre périodes pour le protect...

« spécialiser dans une production pour réduire leurs coûts.

(II) différenciation des produits qui remet en cause l’hypothèse d’homogénéité des produits.

Distinction entre différenciation horizontale et verticale.

La différenciation horizontale suppose que les produits présente les mêmes qualités mais sont distingués en raison de leurs caractéristiques réelles ou perçues : optique de CHAMBERLAIN : le consommateur a une préférence pour la variété ; optique de LANCASTER : chaqividu valorise un produit idéal.

La différenciation verticale suppose que les consommateurs sont confrontés à des produits qui sont de qualité différente ; dans les modèles de différenciation verticale, on suppose que les consommateurs ont des coûts identiques, mais des revenus différents : le pays ayant un revenu moyen ou élevé aura tendance à se spécialiser dans les qualités supérieures alors que celui qu’elle est revenue plus faibles se spécialisera dans des qualités inférieures.

(III) le rôle de la structure de concurrence imparfaite (Mondèle du duopole de KRUGMAN et BRANDER : chaque pays produit un bien en autarcie ; l’ouverture des frontières signifie l’apparition d’un marché mondial en situation de duopole ; chaque firme cherche à s’implanter sur le marché étranger P l’équilibre est obtenu lorsque chaque firme fournit la moitié de la production du bien sur son territoire et à l’étranger).

(IV) explication du commerce intrabranche.

Deux types de commerce intrabranche : le commerce intrabranche verticale (échanges de produits se situant à des stades différents du processus de production) ; le commerce intrabranches horizontal lorsque les produits ont atteint des stades de fabrication semblable (on distingue le commerce intrabranches horizontal de gamme (importations de bas de gamme, exportation de haut de gamme) et de produits de valeur semblable, mais différenciés).

Le commerce intrabranches représente entre 55 et 65 % du commerce total.

Il peut s’expliquer selon la théorie de la demande représentative de LINDER (c’est parce que la demande représentative nationale et fort qu’un pays peut exporter ; les pays de niveau de développement similaire échange entre eux).

HUMMELS et LEVINSOHN ont testé empiriquement l’explication des échanges intrabranches par la différenciation des produits à travers deux études (70-83 pour un premier groupe de pays où il existe une relation positive entre différenciation et échanges ; période 62- 77 où il existe aussi une relation positive alors que les pays ne sont pas engagés dans le commerce intrabranche). Faut-il revenir au protectionnisme ? → on distingue quatre périodes pour le protectionnisme : avant 1840, protectionnisme élevé (les accords de navigation de 1651 ; les Corn Laws ; Zollverein de 1831) ; entre 1840 et 1870, libéralisation progressive (traité Cobden-Chevalier de 1860 ; abolition des Corn Laws de 1846) ; 1870 à 1940 : retour au protectionnisme (1879 : élévation de barrières douanières en prusse ; 1892 : tarifs Méline sur les produits agricoles).

Depuis 40, laissant du libre-échange n’élimine pas totalement les pratiques protectionnistes : même si les barrières tarifaires sont passés de 40 % en 1947 à moins de 4 % aujourd’hui, les barrières tarifaires non pas pour autant disparu (pour de nombreux PED, le tarif douanier est encore aujourd’hui une modalité essentielle de protection ; formation d’union économique a entraîné l’érection de tarif extérieur commun ; le tarif douanier est encore utilisée comme sanctions et représailles) ; de nombreuses barrières non tarifaires, relativement invisible, subsistent. → on distingue plusieurs forme de protectionnisme : les tarifs douaniers ; les quotas (exemple : les pays de la CEE ont imposé en 1983 un quota sur les importations de tubes TV RVE Kourou et les magnétoscopes en provenance du Japon) ; les RVE (exemple : à partir de 81, les exportations de voitures japonaises à destination des etats-unis ont été soumises à une restriction volontaire) ; un protectionnisme de plus en plus invisible (marchés publics, subventions, dépréciation ou d’évaluation, barrières administratives – la France adopte en 821 décret qui oblige le passage des magnétoscopes importés par le poste de douane de Poitiers et la rédaction en français des notice d’utilisation du matériel pour limiter les importations de. »

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