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Le crédit

Publié le 26/10/2012

Extrait du document

Il arrive, dans certaines conjonctures difficiles, que les IHinques fassent montre d'une prudence excessive et prêtent avec difficultés, même à des emprunteurs parfaitement solvables, sans que cela ne se traduise par une hausse des taux. les emprunteurs potentiels ne peuvent alors financer leurs projets d'investissement : on parle d'étranglement du crédit. li peut être attribuable à plusieurs facteurs, par exemple les contraintes réglementaires ou une réaction exagérée des banques à la détérioration de leurs actifs et de leur rentabilité.

« lorsqu 'au contraire, dans un contexte d'inflation maîtrisée et de marché boursier atteignant la limite de ses possibilités haussières, l'objectif est de freiner les replis des investisseurs sur des valeurs refuges comme l'or ou les obligations (dettes de l'État à long terme) , comme à la fin des années 1990 , les taux directeurs sont diminués, favorisant la création monétaire et orientant les crédits vers le secteur boursier plutôt qu'obligataire .

LIMITATION DU CRtDIT Certaines limites réglementaires existent quant aux taux d'intérêt et à la quantité maximale de crédit possible.

• le taux de l'usure est la valeur à partir de laquelle le taux est considéré comme excessif, résultant d'un abus de faiblesse .

• la réserve obligatoire est la proportion des crédits totaux consentis par un établissement qui doit pouvoir être immédiatement couverte ; ainsi selon la réserve dont dispose une banque , elle est autorisée à consentir plus ou moins de crédits.

le taux de réserve obligatoire est fixé chaque année par les banques centrales .

Il arrive , dans certaines conjoncture s difficiles , que les IHinques fassent montre d'une prudence excessive et prêtent avec difficultés, même à des emprunteurs parfaitement solvables, sans que cela ne se traduise par une hausse des taux .

les emprunteurs potentiels ne peuvent alors financer leurs projets d 'investissement : on parle d'étranglement du crédit.

li peut être attribuable à plusieurs facteurs , par exemple les contraintes réglementaires ou une réaction exagérée des banques à la détérioration de leurs actifs et de leur rentabilité .

les deux termes sur lesquels joue la politique monétaire sont la quantité de monnaie et le taux d'intérêt.

Mais ces facteurs ne sont pas indépendants : en effet de bas taux d 'intérêt facilitent les conditions d'obtention du crédit , ce qui revient à augmenter la quantité de monnaie en circulation .

la quantité de points en r=-------:------, j Taux d'intérêt des Ëtats-Ums :~rœnlages - : long terme ~ ~ .

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1995 1995 1996 1996 1997 1997 1998 1998 1999 1999 2000 2000 monnaie est en étroite corrélation avec l'inflation (les prix augmentent avec la croissance de la masse monétaire) .

la politique monétaire est donc essentielle dans le contrôle de l'inflation.

MOTIFS DE LA RtCULATION l'action sur les taux reste aujourd'hui influencée par des considérations de politique interne : nécessité de freiner la demande de crédit par une hausse des taux d 'intérêt, utilisée soit pour ralentir les anticipations inflationnistes des agents économiques, soit au motif de considérations monétaires internationales (pour attirer les capitaux extérieurs ou, au contraire , les empêcher d'entrer ).

Il est même arrivé que certains États soient amenés à fixer des taux d'intérêt négatifs pour empêcher l'arrivée de capitaux massifs en provenance de l'extérieur .

Ce fut le cas de la Suisse pendant plusieurs années, durant lesquelles , pour dissuader l'arrivée de capitaux en provenance de l'étranger et leur transformation en francs suisses · ce qui aurait eu comme conséquence d'accroître la masse monétaire interne et d'engendrer un effet inflationniste·, le gouvernement fédéral a non seulement interdit aux banques de servir un intérêt, mais encore les a contraint d 'opérer un prélèvement sur chaque compte en francs suisses .

Depuis les années 1990 , en revanche, les États ont tendance à maintenir des taux d'intérêts assez bas afin de favoriser l'investissement boursier, qui est devenu la mesure de la bonne marche de l'économie .

les risques d 'inflation excessive sont contenus par la hausse des revenus spéculatifs , qui permettent d'absorber la masse monétaire supplémentaire .

Cela ne va pas sans un certain déséquilibre entre les économies des-pays économiquement dominants , dont la politique monétaire détermine les flux mondiaux de capitaux, et les places financières " secondaires », qui doivent s'adapter à la conjoncture globale.

LE CONTRÔLE DU CRÉDIT Pour éviter des abus ou des prises de risques inconsidérées qui pourraient déstabiliser entièrement l 'économie d'un pays , les activités de crédit sont contrôlées par des organismes officiels, dépendant ou non directement de l 'État, ainsi que par des systèmes internes (rendu s obligatoires dans les établissements de crédit depuis 1997 en France ) .

ORGANISMES DE CONTR6LE les secteurs monétaires et financiers sont soumis à un certain nombre d 'organismes de contrôle, divers selon les pays et soumis à réorganisation fréquente par suite du développement extrêmement rapide de ces secteurs .

En France, avant la réforme du système prévue pour la fin de l'année 2003, la réglementation du crédit s'effectue sous l'autorité du Comité de la réglementation bancaire et financière ; le Conseil national du crédit et des titres est doué de compétences consultatives, tandis que la Commission bancaire fixe les règles de bonne conduite et effectue le contrôle prudentiel (c'est-à-dire vérifie que les établissements ne se lancent pas dans un nombre trop important de transactions à risques).

le comité des établissements de crédit et des entreprises d 'investissement donne aux établissements de crédit l'agrément indispensable .

Il est prévu de fusionner certains de ces organismes entre eux et avec d'autres instances de contrôle , tels la Commission des opérations boursières qui contrôle la régularité des placements en Bourse et le Conseil national des assurances , afin d'améliorer l'efficacité et la lisibilité du système.

CONTR6LE INTERNE Malgré l'utilit é des ratios quantitatifs comme outil de mesure et de limitation de certains risques , ni les banquiers ni les autorités ne sauraient s'en contenter .

En effet les ratios ne permettent pas de détecter les risques.

De plus , leur caractère uniforme et simplificateur n'apportent pas non plus le micro -crédit, dont l'invention est attribuée au professeur Yunus, fondateur au Bangladesh de la Grameen Bank dans les années 1970 , repose sur un principe très simple.

les populations les plus défavorisées , n ' ayant pas accès au système bancaire traditionnel en l'absence de biens garantissant le remboursement des crédits , sont livrées aux usuriers et aux banquiers de rues , dont les pratiques ne leur permettent pas une quelconque accumulation.

t:idée du profes seur Yunus est de prêter à ces personnes , mais collectivement : un groupe de 4 ou 5 personnes est solidaire pour assurer le remboursement du prêt (souvent des femmes , car on s'est rendu compte qu'elles remboursaient mieux ; de plus , cela leur assure une indépendance financière qui dans de nombreux pays est un élément non négligeable) .

Ces prêts servent souvent à un investi ssement dans une activité agricole ou artisanale , qui permet de dégager le montant des remboursements tout en assurant une amélioration de la situation économique de ces personnes.

1--------------'--------------i de réponse à chaque situation prise le système du micro-crédit s'est développé rapidement, bénéficiant d'un taux de remboursement des crédits de 97 %.

Dès lors, il s'est développé dans le monde entier, en priorité dans les pays en voie de développement , mais aussi dans certains pays développés , dans certains secteurs où l'activité de l'État était insuffi sante.

LA FED (BANQUE CENTRALE DES OATS-UNIS) la Federal Reserve Bank, ou FED, est la banque centrale des États-Unis.

Créée en 1913, elle est dirigée par un président (actuellement Ain GtftiiSIHin) et six gouverneurs nommés par le président des États­ Unis.

Elle fixe le taux de réserve obligatoire (c'est-à-dire la quantité minimale d'argent immédiatement disponible rapportée à la somme des crédits accordés par une banque) et le taux d'escompte (le taux d'intérêt pratiqué pour le rachat de dettes avant échéance).

Elle dirige également les opérations de marché (achat ou vente de devises, permettant de peser sur la masse monétaire américaine et conséquemment sur les taux d'Intérêt) .

Elle est secondée dans ses rapports avec les banques commerciales par douze banques régionales (Regional Reserve Banks).

la Fed définit et applique la politique monétaire des États-Unis .

Ses décisions en matière de taux d'Intérêt comme les opinions énoncées régulièrement par son président sur la conjoncture économique (américaine et mondiale) ont de fortes répercussions sur les marchés financiers (pas seulement monétaires) américains et subséquemment mondiaux .

Depuis les années 1990, la Fed baisse régulièrement ses taux d'Intérêt afin d'encourager les investisseurs à emprunter sur les marchés financiers pour placer sur le marché des actions, dans l'espoir que cette création de monnaie favorise la hausse boursière et permette de financer le déficit budgétaire abyssal des États-Unis.

Mais les marges de manœUVTe se réduisent : en juin 2003, le taux directeur de la Fed est passé de 1,5 % à 1,25 %, alors que les marchés d'actions attendaient une baisse d'un demi-point de pourcentage.

Or le taux de crédit ne peut (en principe) pas descendre en dessous de l'Inflation ...

individuellement.

le contrôle interne consiste en cinq éléments étroitement liés : • la surveillance et l'exercice des responsabilité s de la part du conseil d'administration et de la direction générale , favori sés par l'existence d 'une forte culture de contrôle ; • l'évaluation adéquate (exhaustive et perm anente) des risques inhérents à l'activité bancaire ; •la mise en place d 'éléments clés de contrôle à chaque niveau opérationnel ; • l'existence d'une bonne communication de l'information entre les différents niveaux de responsabilité ·; •l'efficacité des activités de surveillance et notamment des programmes d'audit.

Mais il serait déraisonnable de croire que dans le micro-crédit réside la solution aux problèmes de sous­ développement et des rapports économiques de dominat ion.

S'il permet à quelques-uns de sortir d 'une certaine précarité de vie, le micro -crédit ne se traduit pas pour autant par un développement économique sensible au niveau de l'État.

Il est donc surtout complémentaire du crédit tradit ionnel , mais sans présenter la " solution miracle •• que certains ont décrite.

TAUX D'INTÉRÊT PAR PAYS (EN "'o AU 15/08/2000) banque taux au taux à taux à Pays centrale jour le jour trois mois 10 ans Allemagne 4 ,25 4 ,38 4,79 5,22 Australie 5,5 6,11 6,49 6,25 Canada 6 5,72 5,66 5,79 Espagne 4,25 4,38 4,7 5 ,53 États-Unis 6,5 6,66 6,6 5,8 France 5,25 4 ,39 4,49 5 ,38 Royaume -Uni 6 6 , 38 5,97 5,3 Italie 4,25 4,38 4,76 5,55 Japon 0 ,5 0,25 0,25 1,75 Pays-Bas 4,25 4,35 4,76 5 ,38 Suisse 0,5 2,5 3,31 3,91. »

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