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Le secteur automobile est-il condamné ?

Publié le 17/08/2012

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L’avenir est à la diversification des sources d’énergies utilisées dans les transports :  Les biocarburants peuvent êtres un réel complément aux carburants pétroliers, dans le sens où ils peuvent êtres mélangés aux carburants actuels sans dommage ni adaptation du moteur, pouvant permettre de rallonger les réserves mondiales de carburant.  Le Gaz de Pétrole Liquéfié qui présente de bonnes performances pour des émissions très réduites de gaz à effet de serre. Sur les 900 millions de véhicules qui roulent dans le monde, 12 millions sont équipés de moteurs GPL. Le problème majeur reste dans ce cas le manque de stations proposant du GPL à la pompe.  Il existe également le gaz naturel et les carburants de synthèses qui nécessitent pour l’instant de faire l’objet de plus d’innovations technologiques pour pouvoir actuellement êtres mis en place.  Quant aux alternatives au moteur conventionnel, il existe dors et déjà le moteur dédié au gaz naturel qui est appelé à se développer, le véhicule électrique qui présente d’énormes avantages en terme d’impact sur l’environnement mais qui est pénalisé par les faibles performances des batteries en terme d’autonomie.  L’avenir du secteur automobile peut maintenant prendre deux voies totalement différentes : Si les grands constructeurs ne modifient pas en profondeur leurs modes de fonctionnement, à long terme le futur de l’automobile sera bien morose. Les industriels émergents reproduiront le schéma qu’ont suivis les grandes marques actuelles et arriveront également à un point de saturation semblable à celui que nous vivons aujourd’hui, tandis que l’on verra les grands constructeurs actuels disparaitre progressivement ne pouvant plus faire face à cette concurrence agressive. 

« demande est inférieure à l'offre, et les entreprises souffrent de surproduction.

Il existe donc deux possibilités, soit les entreprises cherchent à réduire leur productionpour équilibrer offre et demande, soit les autorités mettent en place des mesures pour relancer cette demande.

Le gouvernement Merkel a logiquement choisis derelancer la demande pour éviter une dépression de l'économie.L'action gouvernementale n'est donc pas la seule à pouvoir sauver le secteur automobile, les constructeurs ont également des efforts à fournir pour relancer le marché.Qu'il s'agisse d'innovation dans la technologie, la recherche de moyen plus écologique ou encore le marketing.

Evidemment, sans l'appui des autorités, cesinvestissements ne seraient pas possible pour les constructeurs.L'effort consentit par les constructeurs La crise du secteur automobile a contraint les constructeurs à déployer de nouvelles mesures et à investir dans de nouvellestechnologies pour tenter de rétablir une situation d'équilibre entre leur offre et la demande des consommateurs.

Les attentes de ces derniers ont évolué sur les cinqdernières années tant en matières de prix que de sécurité, de qualité et de services.

L'entrée sur le marché de nouveaux concurrents offrant des produits plus attractif a,entre autre, œuvré pour le changement de politique des constructeurs historiques.La mouvance actuelle de l'écologie agie également en ce sens.

Toutes les entreprises se lancent aujourd'hui dans une politique de « green-washing » de leur imagemais aussi de leurs produits.{text:list-item} Le contexte économique actuel oblige le secteur automobile à se renouveler.

Les constructeurs rivalisent donc d'idées pour tirer leur épingle du jeurelançant ainsi la concurrence qui avait atteint ses limites et donnant ainsi probablement un second souffle à l'industrie.

Car à l'image de la désaffection américainepour les grosse cylindré très gourmandes en essence et totalement anti-écologique, la stratégie du « toujours plus gros » ne fait plus recette.Le japonais Honda l'avait d'ailleurs bien compris au lancement de la Prius, première voiture dotée d'une motorisation hybride lancée sur le marché qui connaitaujourd'hui un franc succès chez les consommateurs américains et européens.

Toyota est d'ailleurs aujourd'hui le premier constructeur mondial devant l'allemandVolkswagen.{draw:frame} Au delà des investissements en recherche et développement, les constructeurs automobiles misent également sur la publicité pour faire rebondir lemarché.

Ainsi en 2008 le premier annonceur français, à savoir Renault, a investit 25,7% de plus qu'en 2007, soit un montant de 414 millions d'euros.

Renault a alorsvue ses ventes progresser de 3,5% en France alors que le marché hexagonal reculait de 0,7%.

La publicité s'est développé sur le net et à la télévision, tandis que laradio se voit réduire ses dépenses.Mais selon une étude ZenithOptimedia les investissements publicitaires mondiaux devraient reculer en 2009 (sauf pour internet), car face à la crise les entreprises nepourront pas {draw:frame} soutenir les montants jusqu'alors alloués.

Le salut de la pub viendrait des pays émergents qui continuerons malgré la crise à investirmassivement ce qui devrait leurs permettre d'augmenter leurs parts de marché mondial de 30% à 36% entre 2008 et 2011 et de contribuer en grande majorité à lacontribution de la croissance de production {draw:frame} mondialeFace à cela, à long terme on peut prévoir la constitution de géants automobiles regroupant plusieurs dizaines de marques.

Mais c'est sans compter l'arrivée desconstructeurs « low-cost » qui viennent profondément modifier le fonctionnement du marché automobile.{text:list-item} On observe en temps de crise une modification des tendances de consommation.

Les ménages se détournent des marques habituelles pour acheter desnouveaux produits moins chers et ultra compétitif.

Le secteur automobile ne déroge pas à la règle, et se sont les véhicules produits dans les pays de l'est, en Inde ou enChine qui récolte les faveurs des consommateurs.Ainsi, l'Indien Tata Motors peut se targuer de commercialiser la voiture la moins cher du monde avec sa Nano.

Il tente ainsi de démocratiser l'automobile dans lespays émergents et fait du même coup une forte concurrence aux industriels historiques du secteur automobile.

Tata Motors est le premier constructeur Indien dans lesecteur automobile et jouit d'une position de quasi-monopole.

Sa réussite économique lui à permis de s'associer en 2008 avec Fiat, et de racheter Jaguar Land rover.La voiture à bas prix ne semble dans ces conditions pas avoir un avenir très prometteur dans un contexte social de recherche de sécurité maximal.

Se serait un retouren arrière que de se passer de tous les systèmes de sécurités qui sont de nos jours disponibles de série sur les véhicules des grandes marques même sur leurs véhiculesd'entrée de gamme.Mais à coté de ce genre de phénomène, l'entreprise Renault semble avoir trouvé une solution alternative.

En rachetant en 1999 l'entreprise roumaine Dacia, Renaults'est assuré une implantation dans les pays de l'est où le prix de la main d'œuvre est bien inferieure à celui de la France.

Ainsi Renault a put commercialiser la LoganDacia pour un prix ultra compétitif de 5000€, avec des services minimum, mais une sécurité suffisante et un respect de l'environnement qui permet de satisfaire lapopulation européenne ; sans pour autant diluer l'image de marque de Renault car étant commercialisé sous la marque Dacia.Comme pour Tata Motors, Dacia va lancer dans le véhicule ultra low cost en 2010 avec l'ULC pour un pris de 1600 euros.

Le problème qui se pose est que souscouvert de démocratiser la voiture dans les pays les plus pauvres, Dacia veut concurrencer directement l'indien Tata et sa Nano.

Mais avec l'augmentationexponentielle de la voiture dans les pays émergents, c'est une pollution atmosphérique qui va exploser.

De plus dans les pays développé, on essaye de trouver dessolutions pour trouver des transports alternatifs pour limiter les émissions de CO2.

Avec ce genre de stratégie, les grands constructeurs ne font que reproduire lemême schéma qui nous a mené vers la situation que nous vivons.

Il ne s'agit donc probablement pas d'une solution viable que de tenter de pénétrer les marchésnouveaux.

Bien que la mouvance actuelle soit de s'y implanter comme l'exemple de Smart en Chine, d'autres solutions doivent êtres envisagées.{text:list-item} Le marché automobile est aujourd'hui saturé dans nos pays développés, et la pénétration des pays émergents ne semble pas êtres une solution viable àlong terme.

La solution viendrait donc de nouveaux marchés non encore explorés mais qui répondrait aux attentes des consommateurs.

De plus les contraintes liéesaux réserves en hydrocarbure (pétrole et gaz naturel) et celles de d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre rendent nécessaire la recherche de solutionsalternatives au moteur à explosion.L'avenir est à la diversification des sources d'énergies utilisées dans les transports :Les biocarburants peuvent êtres un réel complément aux carburants pétroliers, dans le sens où ils peuvent êtres mélangés aux carburants actuels sans dommage niadaptation du moteur, pouvant permettre de rallonger les réserves mondiales de carburant.Le Gaz de Pétrole Liquéfié qui présente de bonnes performances pour des émissions très réduites de gaz à effet de serre.

Sur les 900 millions de véhicules qui roulentdans le monde, 12 millions sont équipés de moteurs GPL.

Le problème majeur reste dans ce cas le manque de stations proposant du GPL à la pompe.Il existe également le gaz naturel et les carburants de synthèses qui nécessitent pour l'instant de faire l'objet de plus d'innovations technologiques pour pouvoiractuellement êtres mis en place.Quant aux alternatives au moteur conventionnel, il existe dors et déjà le moteur dédié au gaz naturel qui est appelé à se développer, le véhicule électrique quiprésente d'énormes avantages en terme d'impact sur l'environnement mais qui est pénalisé par les faibles performances des batteries en terme d'autonomie.L'avenir du secteur automobile peut maintenant prendre deux voies totalement différentes : Si les grands constructeurs ne modifient pas en profondeur leurs modes defonctionnement, à long terme le futur de l'automobile sera bien morose.

Les industriels émergents reproduiront le schéma qu'ont suivis les grandes marques actuelleset arriveront également à un point de saturation semblable à celui que nous vivons aujourd'hui, tandis que l'on verra les grands constructeurs actuels disparaitreprogressivement ne pouvant plus faire face à cette concurrence agressive.L'autre voie possible est celle d'une automobile révolutionnant son organisation pour créer une nouvelle offre qui créera elle-même sa demande, évolution logiqued'une industrie qui n'est pas vouée à disparaitre.BibliographieLuc Chatel (2009).

Le Pacte automobileDossier de presse du pacte Automobile (2009)Comité des Constructeurs Français d'Automobile (2008).

Tableau de Bord automobileSégolène de Larquier (2008).

Le secteur auto s'enfonce dans la crise – Le PointCyriel Martin (2009)._ Obama s'attaque au sauvetage de l'industrie automobile américaine_Pascal Roussari (2006).

Crise du secteur automobile : que peuvent faire les constructeurs français ? – Le MondeRaphaële Karayan (2009).

Renault a augmenté ses investissements publicitaires malgré la crise -Usinenouvelle.com. »

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