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Le travail est-il une valeur en déclin ?

Publié le 05/07/2012

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De nos jours, le travail implique, en outre, une discrimination croissante. En effet, les personnes d’origines étrangères, les femmes, les séniors, les jeunes et les handicapés se voit discriminés à l’embauche. A l’exemple des statistiques délivrées par Eurostat en 2007, nous pouvons prendre conscience que la discrimination envers les femmes est importante dans l’Europe des 27. En effet, le taux de chômage des femmes était de 8,5% en janvier 2007 contre 6,7% pour les hommes et près d’un tiers des femmes occupé un emploi à temps partiel contre seulement 7,7% des hommes. De même, selon une étude de l’Insee réalisée en 2008, 26% des handicapés moteurs déclarent avoir été discriminées à l’embauche à cause de leur handicape. Le travail ne permet pas toujours l’intégration à la société car il discrimine une partie fragile de la population. Cette population, qui connait de plus grandes difficultés pour s’insérer dans le monde du travail, ne peut s’insérer à la société par cette voie. Le travail ne joue pas son rôle d’assimilateur social.

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« majoritairement d'un employé à son employeur.

Il n'y a plus d'uniformisation des salaires ni dans un même secteur de métier, ni dans la même entreprise.

Par la suite,la concurrence entre les travailleurs est exacerbée, notamment au sein d'une entreprise, entrainant le recul de la solidarité.

Dès lors, la cohésion sociale et l'intégrationsociale perdent de leur importance.De nos jours, le travail implique, en outre, une discrimination croissante.

En effet, les personnes d'origines étrangères, les femmes, les séniors, les jeunes et leshandicapés se voit discriminés à l'embauche.

A l'exemple des statistiques délivrées par Eurostat en 2007, nous pouvons prendre conscience que la discriminationenvers les femmes est importante dans l'Europe des 27.

En effet, le taux de chômage des femmes était de 8,5% en janvier 2007 contre 6,7% pour les hommes et prèsd'un tiers des femmes occupé un emploi à temps partiel contre seulement 7,7% des hommes.

De même, selon une étude de l'Insee réalisée en 2008, 26% deshandicapés moteurs déclarent avoir été discriminées à l'embauche à cause de leur handicape.

Le travail ne permet pas toujours l'intégration à la société car ildiscrimine une partie fragile de la population.

Cette population, qui connait de plus grandes difficultés pour s'insérer dans le monde du travail, ne peut s'insérer à lasociété par cette voie.

Le travail ne joue pas son rôle d'assimilateur social. Le travail est traditionnellement considéré comme une instance de socialisation, pourtant avec les différentes évolutions dont il a fait l'objet, cette caractéristiquesemble s'affaiblir.

Pourtant, il ressort de l'étude menée par Helene Garner, Dominique Mada et Claudia Senik, que même si le travail tend à perdre son attributintégrateur, les individus continuent de se définir en fonction du travail.

Celui-ci étant une part de leur identité propre.

De même, on observe une surévaluation del'impact du travail sur la question du bonheur notamment auprès de ceux qui occupent des emplois précaires et des chômeurs.

Le travail tend donc à perdre sa qualitéd'intégrateur social mais persiste à jouer un rôle majeur dans l'identité de chacun.

Pourtant, avec l'essor continu des formes particulières de l'emploi, le travail va-t-ilrester une instance de socialisation à part entière ?. »

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