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L'économie mondiale de la croissance à la crise

Publié le 15/10/2013

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Le phénomène essentiel est la tendance à l'uniformisation des genres de vies.

On assiste à la mise en place d'une société d'abondance sur le modèle de l'American

Way of Life. L'économiste américain Galbraith parle d'une société d'abondance

qui se manifeste par l'évolution des structures de consommation. Le pouvoir d'achat

des salariés augmente durant les années 1950-60 en moyenne de 6 %. Les dépenses

de loisirs, grâce à la progression des salaires, connaissent une forte augmentation.

Dès 1950, un Allemand adulte sur deux a déjà effectué un séjour à l'étranger; en

1960, 6,3 millions de Britanniques sont partis en vacances.

« L'ÉCONOMIE MONDIALE DE LA CROISSANCE À LA CRISE transformation du secteur textile et de celui des industries lourdes (sidérurgie, métallurgie ).

Le bâtiment et les travaux publics connaissent un véritable dyna­ misme grâce à la reconstruction, aux besoins du baby-boom et à l'urbanisation.

Les industries de biens d'équipement lourd d'abord (transport, mécanisation) puis de biens de consommation domestiques (électroménager, automobile), mais aussi des industries de pointe (électronique, biochimie, nucléaire) liées à un poids crois­ sant de la recherche-développement connaissent une forte croissance.

c) Le triomphe du fordisme et du plein-emploi Le fordisme connaît son apogée.

Les industriels élèvent le pouvoir d'achat des ouvriers et des employés pour élargir le marché de consommation et donc procurer des commandes aux entreprises.

La croissance s'explique aussi par l'accélération des changements techniques, et leur application de plus en plus rapide à l'industrie.

Après la guerre, les innovations militaires sont appliquées à l'industrie civile - d'où la création de nouvelles branches industrielles (électronique, aéronautique, nucléaire) et la modernisation des industries déjà existantes (chimie, électricité, sidérurgie).

Le chômage atteint donc un minimum historique ; en moyenne en Europe occidentale, il est de 2,9 % dans les années 1950 et de 1,5 % dans les années 1960.

Dans les années 1960, il s'élève à 1,4 % en France et 0,8 % en Allemagne.

2.

Facteurs et acteurs de la croissance a) La croissance des salaires et de la consommation La généralisation du fordisme facilite la croissance des profits et des salaires, elle permet des compromis sociaux.

Les salaires sont désormais considérés comme un revenu, vecteur de consommation, et non exclusivement comme un coût.

Aux salaires s'ajoutent les revenus de transfert issus des systèmes de protection sociale variables d'un pays à l'autre .

Dans tous les cas, il s'agit de créer un pouvoir d'achat supplémentaire avec une redistribution selon une vision plus égalitaire de la société.

Les consommations collectives (santé, éducation, ..

.

) sont assurées par les États qui prélèvent par la taxation indirecte des consommations et la progressivité de l'impôt sur le revenu .

b) L'ouverture des économies La conviction que le protectionnisme et l'isolationnisme sont responsables des dépressions et des guerres pousse les États-Unis à développer encore davantage les échanges commerciaux.

Les institutions de coopération économique internatio­ nale, comme le FMI* ou le GATT* sont destinées à servir le nouvel ordre libéral.. »

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