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La Banque Mondiale face à la crise alimentaire de 2008 (économie - politique)

Publié le 01/09/2012

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• Mobilisation de fonds Les prêts que la BIRD accorde aux pays en développement sont principalement financés par la vente de ses obligations sur les marchés internationaux des capitaux. La plus grande partie de ses revenus provient des prêts consentis sur son propre capital. Ce dernier comprend les réserves accumulées et le capital versé à la Banque par ses différents actionnaires. L'IDA entre pour plus de 40 % dans les activités de prêt. Tous les trois ans, l’AID abonde ses ressources grâce aux profits de la BIRD et à la contribution de quarante pays donateurs. • Prêts La BM accorde principalement des prêts et crédits pour des opérations d’investissement et des opérations de politique de développement. Celles d’investissement permettent de financer des fournitures, travaux et services à l’appui de projets de développement économique et social dans divers secteurs. Celles de développement (auparavant appelées prêts ou crédits d’ajustement) servent à fournir un financement extérieur à décaissement rapide pour aider les pays à réorienter l’action publique et à réaliser des réformes institutionnelles. • Dons Les pays donateurs et tout un ensemble d’organismes publics et privés apportent des contributions. Ces ressources servent à financer toute une série d’initiatives de développement telles que les fonds carbone ou le Fonds mondial de lutte contre le VIH, mais aussi de plus petites institutions. Ces dons peuvent également être utilisés directement par l’IDA et ainsi répondre à des besoins tels que la diminution de la dette pour les pays pauvres surendettés, l’amélioration de l’hygiène et l’approvisionnement en eau des populations, ou encore le lancement d’initiatives destinées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« étant donnée qu’elle emprunte elle-même des fonds sur le marché financier à des taux plus faibles que d’autres institutions.

Elle prend par ailleurs en charge ses propres coûts de fonctionnement et n'a pasà rechercher des sources de financement extérieures afin de couvrir ses frais généraux.

La mobilisation des fonds qui servent au fonctionnement de la Banque mondiale, et la façon dont elle s’en sertpour remplir sa mission sont cités ci-dessous : • Mobilisation de fondsLes prêts que la BIRD accorde aux pays en développement sont principalement financés par la vente de ses obligations sur les marchés internationaux des capitaux.

La plus grande partie de ses revenusprovient des prêts consentis sur son propre capital.

Ce dernier comprend les réserves accumulées et le capital versé à la Banque par ses différents actionnaires.

L'IDA entre pour plus de 40 % dans lesactivités de prêt.

Tous les trois ans, l’AID abonde ses ressources grâce aux profits de la BIRD et à la contribution de quarante pays donateurs. • PrêtsLa BM accorde principalement des prêts et crédits pour des opérations d’investissement et des opérations de politique de développement.

Celles d’investissement permettent de financer des fournitures,travaux et services à l’appui de projets de développement économique et social dans divers secteurs.

Celles de développement (auparavant appelées prêts ou crédits d’ajustement) servent à fournir unfinancement extérieur à décaissement rapide pour aider les pays à réorienter l’action publique et à réaliser des réformes institutionnelles. • DonsLes pays donateurs et tout un ensemble d’organismes publics et privés apportent des contributions.

Ces ressources servent à financer toute une série d’initiatives de développement telles que les fondscarbone ou le Fonds mondial de lutte contre le VIH, mais aussi de plus petites institutions.Ces dons peuvent également être utilisés directement par l’IDA et ainsi répondre à des besoins tels que la diminution de la dette pour les pays pauvres surendettés, l’amélioration de l’hygiène etl’approvisionnement en eau des populations, ou encore le lancement d’initiatives destinées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. • Service d’analyse et de conseilUn autre des rôles de la Banque consiste à dispenser analyses, conseils et informations aux pays membres pour leur permettre de réaliser les avancées durables dont leur population a besoin sur le planéconomique et social.

Ce rôle prend plusieurs formes, qu’il s’agisse de travaux de recherche économique sur de grands dossiers tels que l'environnement, la pauvreté, le commerce ou la mondialisation oud'études économiques et sectorielles qui consistent à évaluer les perspectives économiques des pays.À terme, l’objectif de la BM est d’encourager la révolution du savoir dans les pays en voie de développement. 2.

Les résultats, leur analyse et l’évaluation de la Banque Les objectifs n’ayant pas été atteints dans les années 80, l'ancien Président de la Banque J.D.

Wolfensohn a lancé le Groupe d'assurance qualité (QAG) en 1996, avec pour objectif affiché d'améliorer laqualité des résultats de la Banque.

Ceux-ci sont présentés sous diverses formes : • Les stratégies d'aide fonctions d’évaluations mesurables, ce qui permet aux gouvernements, aux donateurs et aux parties prenantes de collaborer de manière plus efficace afin de déterminer et atteindreles objectifs communs de développement• Indicateurs de résultats (plus de 2000 indicateurs de développement existent) qui permettent de percevoir et quantifier les actions• Les cadres de résultats et de surveillance afin de guider la mise en œuvre, effectuer des corrections à mi-parcours si nécessaire, mesurer l'impact et sélectionner les enseignements à retenir.• Chaque année, la BIRD publie un rapport du suivi développement dans le monde qui rend compte des résultats obtenus.

En 2008, ce rapport de suivi mondial avait pour thème l’Agriculture et traitaitdonc de la crise alimentaire.Plusieurs initiatives importantes sont en cours au niveau des projets et des entreprises afin de renforcer notre capacité à contrôler et à mesurer les résultats quantitatifs et qualitatifs générés par le soutiende la BIRD et de l'IDA : • Indicateurs sectoriels de base.

Ils permettent depuis Juillet 2009 d’intégrer la collecte et le regroupement de données standardisées issues de projets soutenus par l'IDA dans sept secteurs : éducation,santé, routes, approvisionnement en eau, micro, petites et moyennes entreprises, développement urbain et technologies de l'information et de la communication..• Les examens qualitatifs.

Ils ont pour but de montrer comment l'IDA et la BIRD soutiennent les programmes de développement gouvernementaux qui ont de réels effets positifs.• Le RMS.

Il est conçu pour que les activités de l'IDA donnent davantage encore la priorité aux résultats de développement et tiennent les donateurs informés de l'efficacité des actions menées par l'IDA.Ce système mesure les résultats sur deux niveaux : résultats globaux du pays incluant la croissance et la réduction de la pauvreté, la gouvernance et le climat d'investissement, les infrastructures destinéesau développement, le développement humain..Lorsqu'un projet est terminé et clôturé à la fin de la période de versement du prêt -processus qui peut prendre de un à dix ans- la Banque mondiale et le gouvernement emprunteur collectent des donnéessur les résultats obtenus, les problèmes rencontrés, les enseignements retirés et les connaissances acquises lors de la réalisation du projet.

Ces informations, une fois analysées, permettront d’améliorer lesfuturs projets financés.

La collecte de ces informations permet aussi l’élaboration d’indices qui rendent compte du travail effectué lors projets de la Banque Mondiale.

Cette dernière est égalementcontrôlée par des organismes spécifiques, détaillés dans le tableau suivant :Qui analyse ? Département d'évaluation desopérations (OED) Groupe d'évaluation desopérations (OEG)Qui évaluent-elles ? La BIRD et l’IDA L’IFCQu’évaluent-elles ? Les programmes pour les pays, les politiques sectorielles, les politiques opérationnelles, la façon dont un emprunteur gère un projet et la contribution durable de la Banque mondiale audéveloppement général d'un pays.

Les programmes, les projets d'investissement, les services de conseil et techniques, les politiques et stratégies, les politiques et procédures, l'atteinte des objectifsconvenus pour le développement du secteur privé et les effets des activités d'investissement.A quel moment sefait l'évaluation? Après l'achèvement des projets, mais peut permettre de donner des informations et des conseils pendant la phase d'exécution des projets.

Après l’achèvement des projets.De qui relèvent-elles? Du Conseil d’administration de la BM Du Conseil d’administration de l’IFC3.

Les débats qui traversent l’organisation La banque mondiale a pendant longtemps été une institution financière qui se voulait apolitique s’appuyait sur les théories libérales.« We have learned that a wide variety of approaches can work, but we’ve also learned that the key ingredients to successful economic growth include giving greater space to the private sector, promotingthe rule of law and a functioning judiciary.

[…] The Bank is willing to support a country’s agenda, if we think the policies are sound, workable and truly owned by the government and its citizens ».

(TheWorld Bank, Août 2004, Development policy lending replaces adjustment lending)La stratégie de prêt aux pays pauvres était de leur imposer des conditions sous le Programme d’Ajustement Structurale (PAS).Le PAS comprenait : • La diminution de la dépense publique : l’État devait être de moins en moins présent dans le marché, et le laisser s’autoréguler• La privatisation des entreprises publiques• La libéralisation du commerce et la suppression des restrictions à l’importation• La suppression du contrôle des prix et des aides de l’Etat• L’investissement dans les infrastructures, dans l’éducation et la santéCependant, ces mesures ont été vivement critiquées.

La BM est visée, en particulier par les analystes de l'Economie Sociale du Développement (ESD), pour qui le cadre politique et le cadre social dechaque pays doivent être pris en compte.Certaines des critiques concernant le PAS sont les suivantes : • Contributions sociales élevées qui produisent des effets négatifs sur l’emploi• Baisse de l’épargne nationale. »

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