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LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DU MEXIQUE

Publié le 02/09/2012

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Or, ces chiffres ne reflètent pas la réalité dans sa totalité, car nombreuses sont les tragédies dont la classe la plus pauvre est la cible et dont il y a pas de documentation. Par exemple, la proportion des mexicains qui n’ont pas d’accès á l’eau potable ou au drainage est assez considérable. L’éducation, la santé ainsi que beaucoup d’autres problèmes émanent de la pauvreté malgré les efforts du gouvernement. Le graphique d’en bas représente en abscisse les quantiles de la population, et en ordonnée le pourcentage cumulé du revenu total. Il nous permet de constater le haut degré des inégalités au Mexique. D’ailleurs, ce graphique ne fait que confirmer cette triste réalité : le Mexique est un pays inégalitaire. Figure 4 Distribution du revenu du Mexique en 2000} Prenons par exemple l’indice de Gini : d’après les données du site web de la CIA pour l’année 2009, l’indice de Gini pour la distribution du revenu du Mexique était 53.1 en 1998 et de 48.2 en 2008. Pour mettre les données en perspective, suffise de dire que cet indice est seulement comparable avec celui des pays de l’Afrique subsaharienne, qui sont les plus inégalitaires du monde, où l’indice de Gini gravite entre 50 et 60 points. Le narco trafique Des grèves et des manifestations sont à l’ordre du jour au Mexique et certainement peuvent affecter les opérations marchandes. Le Mexique a une renommée, bien méritée, de pays violent. Il suffit de lire les nombreux articles issus des magazines telles The Economist ou Courrier International pour s’en convaincre.

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« Figure 3 Bidonville aux alentours de MexicoParmi toutes les problématiques qui concernent le Mexique, celle qui est largement la plus grave, c’est la pauvreté dérivée d’une mauvaise distribution desressources.

D’après les chiffres de l’INEGI (Institut National de la Statistique et de la Géographie) pour l’année 2009, le 40% de la population vit dans la pauvreté, etle 23% se trouve dans la pauvreté extrême.

Presque la moitié de la population habite dans des villes à plus de 100 mil habitants (47%) et la plupart habite dans despetites villes ou dans les champs.

Les chiffres pour l’année en cours sont surement plus alarmants. Or, ces chiffres ne reflètent pas la réalité dans sa totalité, car nombreuses sont les tragédies dont la classe la plus pauvre est la cible et dont il y a pas dedocumentation.

Par exemple, la proportion des mexicains qui n’ont pas d’accès á l’eau potable ou au drainage est assez considérable.

L’éducation, la santé ainsi quebeaucoup d’autres problèmes émanent de la pauvreté malgré les efforts du gouvernement. Le graphique d’en bas représente en abscisse les quantiles de la population, et en ordonnée le pourcentage cumulé du revenu total.

Il nous permet de constater le hautdegré des inégalités au Mexique.

D’ailleurs, ce graphique ne fait que confirmer cette triste réalité : le Mexique est un pays inégalitaire. Figure 4 Distribution du revenu du Mexique en 2000} Prenons par exemple l’indice de Gini : d’après les données du site web de la CIA pour l’année 2009, l’indice de Gini pour la distribution du revenu du Mexique était53.1 en 1998 et de 48.2 en 2008.

Pour mettre les données en perspective, suffise de dire que cet indice est seulement comparable avec celui des pays de l’Afriquesubsaharienne, qui sont les plus inégalitaires du monde, où l’indice de Gini gravite entre 50 et 60 points. Le narco trafique Des grèves et des manifestations sont à l’ordre du jour au Mexique et certainement peuvent affecter les opérations marchandes.

Le Mexique a une renommée, bienméritée, de pays violent.

Il suffit de lire les nombreux articles issus des magazines telles The Economist ou Courrier International pour s’en convaincre. Même si le problème de violence du Mexique dont on parle le plus souvent à l’étranger est le kidnapping (on doit admettre que les taux de kidnapping au Mexiquesont très élevés), c’est surtout le combat frontal entre le gouvernement et les organisations narcotrafiquants qui pose le plus grand problème pour la sécurité nationaldu pays.

Il y a 4 ans, lorsque Felipe Calderón Hinojosa (président du Mexique en cours) est arrivé au pouvoir, il a fait explicite que c’était son intention de déclarer lecombat aux narcotrafiquants.

A cette époque, beaucoup de trafiquants ont été capturés et renvoyés aux États-Unis.

Depuis Décembre 2006, on estime à 17,000 lesvictimes des crimes liés au narco trafique. Figure 5 Le narco trafique, problème de sécurité nationale L’industrie de la drogue est l’une des plus grandes du Mexique.

D’après des estimations, elle générerait des revenus de 991 millions de dollars par année. La drogue génère un revenu tellement important, qu’il est convenable de poser une série de questions à propos de l’efficacité et de la rationalité des efforts menés parle gouvernement qui visent à éliminer cette industrie.

Après tout, les dollars générés par la drogue, sont des dollars comme tous les autres : ils génèrent des emplois,injectent des capitaux à l’économie et boostent la consommation.

Le Mexique serait-il en train de gagner ou de perdre avec une industrie qui a connu un tel succès,mais qui, néanmoins reste une industrie illégale ? Combien de dollars injecte-t-il le narco trafique dans l’économie mexicaine et jusqu'à quel point ce flux monétaire pousse la croissance économique ? Qui sont lesperdants et les gagnants de cette industrie ? De quelle façon la violence, la corruption ainsi que l’abus des drogues affectent-il la productivité de l’économiemexicaine ? Quelle est la dimension de la perte que le Mexique est en train de subir en étant perçu comme la maison des dealers les plus connus du monde, ainsi quedes politiciens les plus corrompus ? Toutes ces questions mènent à penser que la légalisation des drogues est une possibilité à considérer.

Tel est au moins l’avis de Gary Becker, prix Nobel d’Économiequi, depuis le début des années 90’s, soutient que la politique optimale est de libéraliser le marché des drogues.

Les principales idées de Becker pour légaliser ladrogue au Mexique sont les suivants : i) La guerre contre les drogues est très couteuse en argent, ressources humaines, et en général elle génère de la corruption.ii) La commercialisation des drogues devrait passer par une industrie concurrentielle où il serait permit d’avoir recours à la publicité et le marketing.iii) Les effets sociaux négatifs liés à la légalisation de la consommation de la drogue seraient inférieurs à ceux associés à la consommation de l’alcool.iv) Il est clé de légaliser les drogues aux États-Unis.

Cette entreprise est inutile si elle a lieu seulement au sein d’un pays.v) Il n’est pas suffisant de dépénaliser la consommation des drogues.

Il faudrait aussi dépénaliser leur production et distribution.vi) Il serait plus viable, d’un point de vue politique, de légaliser les drogues en même temps qu’on leur applique un impôt qui pourrait se destiner aux dépenses enéducation. L’abus de pouvoir de marché L’existence de la concurrence comme principe qui régit l’économie de marché est un élément central pour la croissance économique et pour le développement engénéral, dans le sens où elle permet d’exercer la liberté de l’entreprise.

Dans un contexte compétitif, les entreprises, du fait de leur atomicité, ne peuvent pas profiterde leur position de marché au détriment du consommateur.

En plus, cette concurrence donne des incitations aux firmes pour améliorer la qualité des produits etd’élargir la gamme.

Tels sont les enseignements d’un cours élémentaire d’économie industrielle. La régulation et la politique de la concurrence sont devenus un phénomène transcendant qui occupe une place privilégié dans les agendas du gouvernement et desorganismes de développement : Banque Mondial, Organisation de Commerce et Développement Économique. Au Mexique, il existe un nombre considérable de secteurs de service où il prévaut un bas degré de concurrence économique.

Ce fait représente un défi importantpour l’autorité nationale : La Commission Fédérale de la Concurrence (l’équivalent au Mexique du bien connu Federal Trade Comission des États-Unis).Malheureusement, dans le secteur des services, au contraire des marchés des biens (bien dans le sens stricte de marchandise physique), il n’est pas possible d’injecterde la concurrence avec une ouverture commerciale.

La seule alternative, c’est la régulation où l’augmentation du nombre d’offreurs. Tel qu’on a vu aussi dans la partie historique de ce dossier, le gouvernement mexicain garantissait l’exclusivité de la production ou bien des licences d’importationcroyant que ce type de pratiques pouvait promouvoir le développement industriel (Modèle de substitution des importations). Indépendamment des résultats de la stratégie du contrôle et de la substitution des importations, ce schéma a rendu les entreprises dépendantes du gouvernement, carcelui-ci, à travers la régulation, garantissait leur profitabilité.

Il n’est donc pas surprenant que ce cadre de régulation ait absolument anéanti la concurrence entre lesentreprises. Cette combinaison d’un cadre de régulation faible, des institutions à crédibilité nulle, et des pouvoirs «de facto » qui possèdent une capacité de veto dépassant lereste des autorités, obligent aux mexicains à concevoir des nouvelles formes de plus en plus créatives pour promouvoir la concurrence dans le pays.

A cet égard, lesmexicains sont très en retard par rapport à l’Union Européenne qui dispose d’une autorité régionale.

N’en parlons pas des États-Unis, qui sont l’autorité incontestable. »

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