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Les prix jouent-ils bien leur rôle ?

Publié le 03/03/2012

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1/ Plusieurs accroches possibles :

-          Priorité de stabilité des prix = rôle essentiel de banque centrale européenne qui fait débat aujourd’hui / crise de la dette.

-          Accroche sur une phrase de l’article de Lise Rochaix « la santé n’a pas de prix « (document 5) pour rebondir sur les déficits publics… et nécessiter de rationalité les dépenses avec une meilleure adéquation entre Offre et Demande.

-          Accroche sur les conséquences de l’envolée du prix du pétrole ? Signal indispensable pour inciter les ménages à accroître une demande encore bien timide en énergie verte ? Mais… cette hausse des profits pour les producteurs est-elle de nature à les inciter à financer des investissements onéreux car cette hausse va paradoxalement rendre rentable  l’exploitation  de pétrole en Alaska…

-          Accroche sur les famines de la faim en 2005-2006, notamment au Mexique, provoquées par une hausse du prix des produits alimentaires dont le maïs, le blé… ces révoltes renvoient à la question posée par François Quesnay en termes de « bon prix « susceptibles de faire disparaître les famines provoquées par les fluctuations très fortes du blé, ne garantissant pas aux producteurs les recettes nécessaires pour réinvestir dans les semailles de la prochaine récolte… aujourd’hui encore, cette question se pose avec acuité à des millions de personnes dont le fil de la vie est accrochée aux prix des produits alimentaires. 

« Ici l’idée d’un prix qui joue bien son rôle est un prix qui doit encourager la croissance économique, certes au détriment des propriétaires fonciers, mais au profit des capitalistes, seule classe à réinvestir ses revenus dans l’accumulation du capital source d’augmentation de la production. B/ Une question à laquelle les néoclassiques ont donné un cadre théorique : le modèle de concurrence pure et parfaite : un outil d’analyse pour comprendre comment fonctionne un marché idéalisé, un marché stylisé. 1 - Présentation rapide des hypothèses de ce modèle, F.

Knight (1921) + l’hypothèse forte de rationalité. 2 – Le rôle des prix selon Léon Walras et l’importance du système des prix dans sa théorie de l’équilibre général.

(Cours) : interdépendance des marchés, prix = variable d’ajustement qui permet d’atteindre l’équilibre général. C/ Illustrations du Fonctionnement de marché concurrentiel … => Ne surtout pas comparer le modèle théorique de CPP avec la réalité car cela n’est pas le but d’un modèle : ceux qui ont fait cela, font une erreur « grossière ».  Montrer que l’hypothèse d’atomicité est une hypothèse importante pour qu’aucun agent ne puisse agir sur les prix : ie n’ait de « pouvoir de marché » Donner quelques exemples de marché concurrentiel : les foires, les marchés aux enchères… Les prix sont un vecteur d’information jouant un rôle d’incitation guidant les décisions des agents économiques, mais l’information véhiculée est-elle complète ? est celle exhaustive ? couvre-t-elle tout le champ des activités économiques ? II – ….

Les prix ne nous disent pas tout (A) … voire ne disent rien (B) PB lorsque les prix ne jouent pas correctement leur rôle de signaux car ils ne véhiculent pas la même information aux agents économiques (A), voire communiquent des informations déconnectées des fondamentaux du marché (B) A/ Asymétries d’information : 1 – Lorsque l’on relâche l’hypothèse de transparence des marchés, les prix semblent ne pas arriver à accorder les intérêts des offreurs et des demandeurs. 2 – G.

Akerlof : le marché des voitures d’occasion : les prix ne disent pas si les voitures sont de bonnes ou de mauvaise qualité….ne pas se limiter à une phrase rapide sur l’antisélection : expliquez ! D’où la nécessité de produire de l’information : label, certificats, diagnostics… 3 – Caractéristiques également du marché de la santé : montrer que le marché de la santé est un marché auquel on peut appliquer les mêmes principes microéconomiques des marchés et que la régulation de l’offre et de la demande doit pouvoir y être réalisée comme sur les autres marchés, les incitations doivent pouvoir y jouer le même rôle que sur les autres marchés. (document 5) B/ Les externalités échappent « par nature » au système des prix 1 - Externalités positives (éducation) et externalités négatives (polution) : taxes ou marché des droits à polluer ? Est-ce à l’Etat d’internaliser les externalités ou créer un marché des droits à polluer ? => Taxes pigouviennes ou création de droits sur un marché ? 2–Théorème de Coase : la création d’un nouveau marché peut prendre en charge les externalités tant qu’il n’existe pas de coût de transaction : exemple : le marché des droits à polluer.

=> Théorème de Coase important ici avec graphiques par exemple. (c’est pour cela qu’il convient d’échapper à une analyse binaire « Marché versus Etat » car l’on cherche à montrer (en III) que cet arbitrage relève de la sphère politique en introduisant la notion d’équité, d’un prix « juste »…) C/ Les biens publics purs n’ont pas de prix : ils sont indivisibles et non excluables : Explications et interprétations : pas de « prix de marché » - coût marginal nul- cas pour les biens publics purs. III – Peut-on dire pour autant que les prix ne jouent pas « bien » leur rôle ? Ou plutôt cette question ne pose-t-elle la implicitement l’idée qu’un « bon » prix est un prix « juste », un prix « équitable »… A/ Les prix ne jouent pas leur rôle lorsque les informations qu’ils véhiculent sont indépendantes des fondamentaux du marché sur lesquels ils se forment. 1 – le marché des matières premières est devenu un marché des produits dérivés agricoles pour des motifs qui échappent aux fondamentaux de ce marché : Diversification du portefeuille +Spéculation  Impact le fonctionnement du marché à court terme qui n’est plus régulé par les variations de prix.  Fluctuation des prix « normales » pour rétablir un équilibre sur le marché ie qu’il n’y ait aucun surplus ni pénurie … il est également « normal » que l’offre et la demande soient déterminées de façon indépendante… mais on retrouve ici le problème qui reste encore aujourd’hui un problème essentiel : quel doit être le niveau d’un prix pour être un « bon prix » ? 2 – les « bulles spéculatives » traduisent la déconnection de l’économie réelle et de l’économie financière avec des prix qui reposent d’autres principes que ceux posés précédemment. Sur les marchés financiers, la demande augmente lorsque les prix augmentent et la demande baisse lorsque les prix baissent : la fonction de demande est donc une fonction croissante / prix.. »

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