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L'Usure en économie

Publié le 10/02/2012

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Dès les débuts de l'tconomle marchande, lors des premiers développements du commerce et de l'introduction de la monnaie, les prêteurs d'argent réclament un intêrêt, faisant valoir le risque et l'immobilisation du capital. Il y a usure quand le taux d'intérêt dépasse le maximum admissible (variable selon les époques). Cette pratique ne peut s'exercer qu'avec de petits emprunteurs; ....

« emprunteurs, la plupart des ~tats européens édictent des législations sur l'usure à la fin du XIX• siècle.

4 Le prêt sur gages a toujours bénéficié d'une grande faveur, liée à la possibilité d'obtenir des prêts grAce à une garantie en biens personnels.

L'institution est t_ft$ ancienne et son évolution suit celle de l'usure.

Au Moyén Age, des prêteurs privés (essentiellement juifs et lom­ bards) voisinent avec des maisons de prêts publiques créées dans un but non lucratif et des monts-de-plêté fon~~ par les franciscains.

Puis le libéralisme condam­ nera> ces institutions, au nom de la liberté (nécessaire à l'équilibre économique) des taux d'intérêt.

Enfin, au XIX• siècle, les États reviendront à l'établissement .

de maisons de prêts publiques.

5 A l'époque moderne, le prêt à la consommation prend les formes nouvelles du financement Indirect (vente à crédit et location-vente).

Les banques accordent des petits prêts personnels à leurs déposants ; les maisons de prêts publiques, contr616es par l'état, subsistent (Cré­ dit municipal de Paris).

Tant que subsistera une ln6gallt6 des revenus, il y aura sans doute des usuriers.

Aussi la majorité des nations modernes, y compris les pays communistes, ont-elles renforcé leurs lêglsldons contre l'usure, liées soit à un taux défini dans t'absolu, soit aux taux pratiqués concurremment sur les marchés monétaire et financier.. »

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