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microéconomie & économie.

Publié le 19/05/2013

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microéconomie & économie. 1 PRÉSENTATION Pièces du monde entier Phillip Hayson/Photo Researchers, Inc. & économie. microéconomie, discipline de la science économique qui étudie les comportements individuels des agents économiques (entreprise, consommateur, entrepreneur individuel), dans leurs activités de production, de consommation, d'investissement et d'épargne. Faisant de l'unité économique individuelle l'objet privilégié de son étude, la microéconomie s'inscrit pleinement dans la démarche des économistes de l'école classique et de l'école marginaliste, qui suppose que les marchés sont en situation de concurrence pure et parfaite, que les prix sont donnés, et que la variation des grandeurs économiques ne peut être la résultante d'initiatives isolées. La microéconomie se distingue de la macroéconomie, qui étudie les conditions optimales d'utilisation des ressources disponibles et les conséquences de leur variation en ne considérant que les grandeurs économiques agrégées. Cependant, il existe des liens entre microéconomie et macroéconomie, dans la mesure où les principales divergences entre les courants de la pensée macroéconomique trouvent leur origine dans des différences de conceptions d'ordre microéconomique. C'est par exemple le cas pour le rôle à accorder aux taux d'intérêt dans la régulation de l'activité économique globale, ce qui constitue un problème macroéconomique, mais dont la source est d'ordre microéconomique, puisqu'il procède d'une différence de conception sur la motivation des agents économiques dans leur demande de monnaie. 2 OBJETS ET POSTULATS DE LA MICROÉCONOMIE Le raisonnement microéconomique repose sur le postulat que chaque individu poursuit des objectifs variés, qui vont de la satisfaction des besoins fondamentaux (comme la nourriture, l'habillement et le logement) à celle d'aspirations plus complexes (pouvant être d'ordre matériel, esthétique ou spirituel). Les moyens disponibles pour satisfaire ces objectifs à un moment donné du temps sont limités par le volume de l'offre disponible en matière de facteurs de production (travail, capital et matières premières) comme en matière de technologie. Cette rareté des ressources est une contrainte qui oblige l'agent économique à procéder à des arbitrages...

« conserver le même niveau de production, si on utilise une heure de travail en moins. Au vu de ces données, l’entreprise est en mesure de décider de la combinaison de facteurs qu’il convient de privilégier, sachant qu’elle cherche de manière constante àminimiser ses coûts et à maximiser son profit, ce dernier étant bien entendu dépendant du prix de vente de la production réalisée.

Théoriquement, l’entreprise auraavantage à augmenter sa production tant que le coût engendré par la fabrication d’une unité supplémentaire sera inférieur au profit généré par la vente de cette unité sur lemarché.

En définitive, l’entreprise peut fixer le volume de sa production optimale et, grâce à la théorie de la firme, la quantité qu’elle devra offrir sur un marché donné. La théorie de la firme est assez pertinente à court terme et permet des prévisions relativement précises sur le volume de production d’une entreprise et sur l’utilisationqu’elle compte faire de différents facteurs de production, au moins dans des conditions de concurrence parfaite.

Des hypothèses raisonnables peuvent être émises sur lesrelations générales entre les variations des facteurs de production et les variations de la production. En revanche, le comportement à long terme des entreprises est plus difficile à prévoir.

Cette incertitude tient à l’étendue des variations des capacités de production, à ladifficulté d’établir des hypothèses fiables sur les économies d’échelle et l’évolution de la technologie, et au caractère arbitraire de la période choisie lorsqu’on s’écarte de ladurée précise pendant laquelle les conditions de pleine capacité ont été jugées plus ou moins remplies. Si utile soit-elle, cette théorie est souvent critiquée parce qu’elle ne tient pas compte du fonctionnement réel de l’entreprise.

En effet, seuls ses aspects économiques ettechnologiques sont pris en compte, alors que certains facteurs semblent échapper au strict calcul économique.

Ces considérations recouvrent aussi bien les motivations desdirigeants, qui peuvent avoir comme objectif l’augmentation de leurs rémunérations, voire la progression de leur pouvoir ou de leur prestige, facteurs qui dépendent autantde la taille de l’entreprise et de sa croissance externe que de la rentabilité de ses activités, que la manière dont les entreprises gèrent leurs relations sociales et leurpolitique salariale. Toutefois, il semble bien que, sur la longue durée, l’entreprise se conforme à un modèle de maximisation des profits. 5 ANALYSE DES MARCHÉS La connaissance du comportement des consommateurs et des producteurs et, par conséquent, celle de la demande et de l’offre sur un marché déterminé, permet deconstruire des modèles généraux de fonctionnement des marchés, ceux-ci étant caractérisés par des degrés de concurrence différents. Le premier degré de la concurrence est celui de la concurrence pure et parfaite.

Sur un tel marché, un prix d’équilibre, permettant aux consommateurs de maximiser leursatisfaction et aux producteurs leur profit, égalise l’offre et la demande, de sorte que les agents économiques sont ce que l’on appelle dans le vocabulaire économique desprices takers, c’est-à-dire qu’ils considèrent les prix pratiqués comme des données sur lesquelles ils n’ont pas de pouvoir de modification.

Ce comportement individuel découle du fait de la multitude des intervenants et de leur égalité supposée (tous les intervenants sont identiques, possèdent les mêmes informations et décidentlibrement). Bien souvent, cependant, les conditions de la concurrence pure et parfaite ne sont pas réunies, et les marchés sont caractérisés par une concurrence imparfaite.

L’analysedes marchés prend ainsi en compte les situations de monopole où l’offre émane d’un seul producteur, de monopsone où la demande provient d’un seul consommateur,d’oligopole où il n’existe qu’un nombre limité de producteurs et de concurrence monopolistique où un grand nombre de vendeurs proposent des produits différenciés maisétroitement substituables. Enfin, certains marchés peuvent se caractériser par des conditions de concurrence imparfaite sans être dominés par un ou plusieurs fournisseurs.

Cette situation est, parexemple, celle d’un marché où les consommateurs ne peuvent être bien informés des prix et des qualités offerts par des vendeurs concurrents car une telle informationn’est jamais disponible, à l’exception peut-être de certains marchés locaux très spécifiques.

Les consommateurs peuvent également être attachés à certains fournisseursspécifiques pour des raisons de proximité, d’habitude, de fiabilité, de qualité, ou pour toute autre raison expliquant la fidélité d’une clientèle, ce qui crée ainsi une situationde concurrence imparfaite pour le produit ou le magasin en question. Il va sans dire que la microéconomie constitue la base de presque toutes les branches particulières de l’économie.

Par exemple, dans le domaine des finances publiques, sil’on veut évaluer l’impact d’un impôt, les modèles microéconomiques permettront d’évaluer la manière dont cet impôt affectera l’offre, la demande et les prix, etdétermineront ainsi le revenu que cet impôt engendrera, ainsi que la manière dont il affectera la quantité de facteurs de production disponibles.

Ainsi, dans un certaincontexte, un impôt sur le revenu peut décourager l’offre de travail, et une taxe sur le profit peut décourager le niveau d’investissement. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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