Mondialisation et régulation
Publié le 08/05/2012
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On peut définir le processus de mondialisation comme " l'émergence d'un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail, s'affranchissant de plus en plus des frontières politiques des Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays ". On constate en effet que ce phénomène ; bien qu’accusé parfois d’être à l’origine d’accroissement des inégalités depuis une vingtaine d’années ; présente aussi des aspects positifs permettant le développement de certains pays. Ainsi la création de nouvelles branche d’activités, l’exode rural et l’amélioration des conditions de vie qui en découlent sont des facteurs de progrès autant sur un plan économique que social et même culturel.
Cependant, laisser libre cours à la circulation des biens, services et capitaux semble être un danger pour des sociétés qui connaissent aujourd’hui de nouveaux problèmes tels que la destruction de l’environnement, les délocalisations massives et l’emprise de firmes multinationales rejetée par des organisations non-gouvernementale.
«
Par ailleurs, l’insertion dans le commerce international s’avère être également un facteur de
développement pour les PED qui voient leur PIB par habitant augmenter.
La mondialisation est alors
synonyme de création d’emploi et de développement de certains secteurs d’activités, comme ce fut le
cas pour l’Inde, et permet ainsi une évolution sectorielle de l’économie dans ces pays.
2) Social
D’autres parts, la mondialisation peut avoir un effet positif sur l’amélioration et le bien-être de la
population.
Le développement de branches d’activités amène une augmentation du revenu moyen, le
recul du chômage et donc des inégalités.
Les états encouragent la croissance et les dépenses publiques
financent les infrastructures (routes, moyens de communications…) pour faciliter les échanges, les
formations pour un niveau de main d’ œuvre plus qualifié (écoles, universités…) et même de
protection sociale pour améliorer le niveau de vie de la population.
Le progrès social apporté par la
mondialisation dans les pays en développement ; grâce notamment aux dépenses de santé publique, à
la lutte pour des conditions de travail plus favorable ; contribue donc à une diminution des écarts et
l’élévation du niveau de vie moyen.
B- … et de diffusion culturelle
Les firmes multinationales sont le symbole de la mondialisation et véhiculent une culture dans le
monde entier basée sur des valeurs capitalistes à la recherche de gains de profit toujours plus
importants et une production intensive.
De ce fait, certains biens et services de ces FMN sont
consommés partout dans le monde comme le Coca-Cola, les jeans, les séries télévisées américaines…
Les habitudes alimentaires, culturelle et les modes de consommation en général se standardisent de
plus en plus.
Cependant cette uniformisation peut être perçue positivement car on peut parler de
diversité des produits et de modes de vies lié à la rencontre entre deux cultures.
Le partage et la
découverte de nouveaux produits contribuent au mélange des différentes cultures même si le poids des
pays occidentaux et surtout des Etats-Unis domine sur le marché.
De plus, les médias renforcent cette
domination par la diffusion d’un modèle de consommation et de culture des pays développés au
travers de la télévision, des films et de la musique.
Enfin, le libre-échange permet de transmettre dans le monde des valeurs communes de démocratie, des
Droits de l’homme, des droits du travail nécessaire à l’amélioration des conditions de vies et au niveau
de développement de certains pays et ainsi à de meilleures relations entre les acteurs économiques.
Néanmoins, la mondialisation connait aussi de nombreuses contestations, se pose alors la question
d’une régulation à l’échelle internationale.
II/ La nécessité d’une régulation de la mondialisation
A- La gouvernance traditionnelle ne suffit pas
Le phénomène de mondialisation pose en effet des problèmes au niveau de la réglementation car la
gouvernance traditionnelle des états apparaît insuffisante pour gérer le libre-échange à un niveau
mondial.
Les politiques nationales de régulation sont alors confrontées à des limites à la fois juridiques
et économiques.
Tout d’abord, les états ont un droit de souveraineté uniquement sur leur nation et ne
peuvent influer sur les actions et la législation en dehors de leurs frontières.
En outre, les FMN ont
aujourd’hui de plus en plus de puissance face à l’Etat et grâce à la libre circulation des biens et
capitaux peuvent choisir de s’implanter dans les pays où la réglementation et la plus favorable.
Enfin,
la concurrence entre les états ne favorise pas une solidarité politique pour mettre en place des normes.
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