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Quelles sont les réformes entreprises par le gouvernement et en quoi celles-ci vont pouvoir relancer la croissance et le pouvoir d'achat ?

Publié le 06/10/2012

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On peut cependant se poser des questions sur la réelle efficacité de ces réformes. Notamment celle concernant les heures supplémentaires dont le coût s‘élèverait a 5,5 milliards d‘euros : pour que cette mesure marche il faudrait une croissance importante, or pour le moment les prévisions françaises ne tournent qu’autour des 2.25% ce qui est peu. Certains économistes vont même jusqu’à dire qu’une détaxation des heures supplémentaires pourrait avoir « un effet négatif sur l’emploi « car en effet cette mesure risque d’inciter les employeurs à proposer des heures supplémentaires à leurs employés plutôt qu’à embaucher. Le résultat obtenu serait alors inverse à l’objectif du gouvernement. L’autre effet pervers de cette mesure serait du à des fausses déclarations d’heures supplémentaires et alors cette mesure pourrait aussi être d’un « coût exorbitant pour les finances publiques « ce qui ne permettrait certainement pas une relance de la croissance économique française. En réalité la question qui est dans toutes les têtes est simple : ...

« pour tous les bénéficiaires du RMI pendant une durée pouvant aller jusqu’à trois ans.

L’État doit aussi mettre en place un dispositif analogue pour les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) Le gouvernement a également confirmé son projet de rénovation du service public de l’emploi par la fusion ANPE/Unedic avec présentation du projet de loi en Décembre au Parlement pour une adoption début 2008 et en fait ainsi un élément central de son programme de réforme.

Le projet doit permettre de « redéployer des moyens supplémentaires au service des demandeurs d’emplois » expliquait Christine Lagarde, ministre de l’économie aux Echos le 2 Octobre dernier. L’objectif du gouvernement est de ramener à 5% le taux de chômage et de porter à 70% le taux d’emploi d’ici 2012. Le gouvernement a décidé de ne pas revaloriser le SMIC au-delà de l’augmentation légale prévue, de l’ordre de 2% (contre 3,05% en 2006) compte tenu de la faiblesse de l’inflation.

Il n’y aura pas de coup de pouce pour le salaire minimum car selon Nicolas Sarkozy « il aurait un effet négatif sur l’emploi des moins qualifiés ».

Pour lui « ce coup de pouce doit être donné à l’ensemble des salariés, pas seulement à ceux qui sont au SMIC ».Cela traduit une volonté de mettre en place une politique favorable à l’ensemble des salaires sans se limiter uniquement aux salaires minimum. En ce qui concerne l’emploi des plus âgés, les préretraites seront quasiment supprimées.

Les régimes spéciaux vont être alignés sur la fonction publique afin que les français soient placés sur un même pied d’égalité.

Les principes les plus importants de cette réforme sont l’harmonisation de la durée de cotisation qui sera portée progressivement de 37.5 ans à 40 ans d’ici 2012, le salaire de référence des pensions sera celui des six derniers mois d’activité (sauf pour les régimes qui ont déjà prévu des périodes de référence plus longues), un système incitatif de surcote et de décote sera mis en place afin que chaque agent puisse améliorer le niveau de sa pension.

Dans ses dernières propositions le gouvernement s’est montré plus souple en accordant quelques concessions aux syndicats notamment que la réforme entrerait en vigueur le 1er juillet 2008 et non plus le 1er janvier. En matière de politique fiscale et de prélèvements obligatoires, l’objectif du gouvernement est de réformer la structure de ces prélèvements obligatoires pour améliorer la croissance et la compétitivité de l’économie française.

Le gouvernement prévoit prochainement une réforme de notre système fiscal pour le rendre plus favorable à l’emploi.

En outre, il prévoit de diminuer les impôts payés par les entreprises et de les ramener dans la norme européenne.

Le président a également annoncé une réforme de la taxe professionnelle qui pèse actuellement sur le capital et qui donnerait de nouvelles garanties aux entreprises (limitation effective de la charge des entreprises à 3,5% de la valeur ajoutée, amélioration du dégrèvement pour investissements nouveaux, allégement de la charge fiscale), qui apporterait une participation des collectivités locales à la réforme tout en leur donnant des garanties (mécanisme modérateur général, mécanisme modérateur additionnel).Les mesures fiscales de la loi TEPA ont déjà apportées une baisse significative du taux de prélèvements obligatoires. Dans cette seconde partie nous allons voir comment le gouvernement Fillon compte relancer le pouvoir d’achat et la croissance française en nous intéressant aux réformes qui touchent au marché : Compétitivité, recherche… Le but du gouvernement est d’augmenter la concurrence sur les marchés afin de protéger le pouvoir d’achat des. »

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