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Quelles sont les sources de la croissance économique ?

Publié le 02/02/2013

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QUELLES SONT LES SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ? I) Intérêts et limites du PIB A) Qu'est-ce que le PIB et comment le mesure-t-on ? Le produit intérieur brut mesure la production d'un pays, évalué au prix du marché, durant une période de temps donné : c'est la somme de toutes les valeurs ajoutées réalisées par l'ensemble des agents économiques présents sur le territoire national. En France, le PIB est calculé par l'INSEE. PIB = SOMME DES V.A + TVA + DROITS DE DOUANES - SUBVENTIONS A L'IMPORTATION Le PIB est l'agrégat le plus utilisé par les analystes économiques. La croissance d'une économie est mesurée par le taux de variation du PIB réel, c'est à dire du PIB exprimé à prix constants (au prix d'une année de référence). Cela permet de supprimer l'effet inflation c'est-à dire l'effet de la hausse des prix. X 100 PIB REEL = PIB NOMINAL INDICE DES PRIX B) Les fonctions du PIB Le PIB est un indicateur de performance de l'activité économique : une augmentation du PIB traduit une augmentation de la production. Les agents économiques qui contribuent à cette production en retirent des revenus. Les PIB est donc aussi un indicateur d'enrichissement collectif. De plus, cette augmentation de la production nécessite une participation plus intense des agents économiques qui peut se traduire par une baisse du chômage. Le PIB, converti en « parité de pouvoir d'achat «, permet de comparer la valeur de la production des différentes économies nationales dans le monde. Le PIB permet, en comparant la part de la richesse nationale destinée à des secteurs précis (dépenses dans la santé/PIB ; dépenses dans l'éducation/PIB...), de comparer les efforts faits par chaque pays dans ces domaines. C) Les limites du PIB comme indicateur Il existe des problèmes de mesure importants : ainsi, l'évolution des prix n'est pas toujours apprécié pour mesurer la croissance du PIB en volume (c'est-à dire en prix constants). Le PIB n'est pas un indicateur de bien-être. Ainsi, il ne prend pas en compte certaines éctivités créatrices de richesses (travail domestique, bénévolat, travail clandestin...), mais considère comme création de richesses certaines activités réparant des dégâts de notre mode de production (liés à l'environnement, par exemple). Par ailleurs, le PIB/Habitant ne traduit as les inégalités. Le montant du PIB et sa croissance n'indiquent pas si cette performance s'inscrit dans le cadre du développement durable. Or, notre mode de production épuise les ressources naturelles et a des conséquences environnementales négatives. II) A la recherche de nouveaux indicateurs A) L'indicateur de développement humain (IDH) L'IDHest calculé par le PNUD depuis 1990. Prenant en compte la santé, l'éducation et le niveau de vie, l'IDH est la moyenne géométrique de 3 indices mesurés par le PNUD : -l'indice d'espérance de vie -l'indice d'éducation (durée moyenne et durée attendue de la scolarisation) -l'indicateur de niveau de vie (revenu par habitant en PPA en $) Il est calculé en parité de pouvoir d'achat (PPA) et prend en compte les revenus par habitant, ce qui permet de minimiser les écarts entre les pays les plus riches et les autres. Les pays sont regroupés par quartiles : les seuils entre IDH faible, moyen, élevé et très élevé ne sont donc pas fixes d'uné année sur l'autre. L'IDH permet de dépasser la nature quantitative du PIB et mesure mieux le niveau de développement atteint par un pays : plus l'IDH se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. B) L'indicateur de pauvreté humaine (IPH) L'indicateur de pauvreté humaine mesure, depuis 1997, le dénument au niveau de quatre...

« -l'indice d'espérance de vie -l'indice d'éducation (durée moyenne et durée attendue de la scolarisation) -l'indicateur de niveau de vie (revenu par habitant en PPA en $) Il est calculé en parité de pouvoir d'achat (PPA) et prend en compte les revenus par habitant, ce qui permet de minimiser les écarts entre les pays les plus riches et les autres.

Les pays sont regroupés par quartiles : les seuils entre IDH faible, moyen, élevé et très élevé ne sont donc pas fixes d'uné année sur l'autre. L'IDH permet de dépasser la nature quantitative du PIB et mesure mieux le niveau de développement atteint par un pays : plus l'IDH se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. B) L'indicateur de pauvreté humaine (IPH) L'indicateur de pauvreté humaine mesure, depuis 1997, le dénument au niveau de quatre grands aspects de la vie humaine : -la capacité de vivre longtemps et en bonne santé, mesurée par le pourcentage de personnes riscant de décéder avant un âge fixé ; -le savoir, mesuré par le pourcentage d'adultes analphabètes ; -les moyens économiques, mesuré par l'absence d'accès à des conditions de vie descentes ; -la participation à la vie sociale, Les seuils sont adaptés selon le niveau de déveoppement des pays, pour tenir compte des réalités différentes entre pays industrialisés et en développement.

Cet indicateur, exprimé en %, a l'avantage de révéler mieux que l'IDH la capacité redistributive des pays. C) La recherche de nouveaux indicateurs La commission de Stiglitz (2008) devait développer une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative de la mesure de nos performances collectives » et élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.

Elle n'a cependant aboutit à rien de concret. L'OCDE a mis en place, fin Mai 2011, l' indicateur « Vivre mieux » .

Cette indicateur , qui cherche à évaluer le bien-être des populations, regroupe onze sous-indices, tels que le logement, le revenu, le travail, les liens sociaux, l'éducation, l'environnement...

Avec une pondération égale de ces 11 sous-indices, l'Australie, le Canada et la Suède arrivent en tête. Cet indicateur n'intègre cependant aucune variable sur les inégalités , la pauvreté , la précarité ou encore le degré de protection sociale, et le sous-indice environnement ne prend en compte que la qualité de l'air dans les grandes villes. III) Le processus de croissance dans l'analyse économique libérale A) Les sources de la croissance économique Pour les économistes classiques, seul le travail est producteur de richesses. Le capital comprend le capital financier , le capital physique – composé du capital circulant et du capital fixe – et le capital humain .

Les économistes classiques se sont intéressés au rôle du capital fixe (bien d'équipement durable, bâtiments, logiciels...) dans une économie : l'investissement net permet l'argumentation du stock de capital fixe, donc l'accumulation du capital, qui est source de croissance. B) Les deux types de croissance économique Pour les économistes néoclassiques, la combinaison de deux facteurs, le travail et le capital, permet la production.

Selon eux, la croissance résulte d'une augmentation de la quantité de facteurs de production utilisée : c'est une croissance extensive .

Un pays « en retard » peut espérer rattraper ce retard. »

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