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questions ses chapitre mobilité sociale

Publié le 24/02/2023

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« Chapitre4 :Quelles sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? 1-Expliquez les différentes formes de mobilité. Mobilité géographique :La mobilité géographique désigne le changement de lieu de résidence d'un individu. Lorsqu'un individu change de position sociale, on parle de mobilité sociale. Mobilité sociale:La mobilité sociale désigne le changement de position sociale d'un individu ou d'un groupe d'individus. On distingue la mobilité intragénérationnelle et la mobilité intergénérationnelle. Mobilité intragénérationnelle (ou professionnelle) :La mobilité intragénérationnelle, ou mobilité professionnelle, est une mobilité sociale en cours de carrière, lorsqu'un individu change de statut socioprofessionnel au cours de son existence d'adulte. Mobilité intergénérationnelle :La mobilité intergénérationnelle est une mobilité sociale qui se déroule entre deux générations d'un même groupe social.

Le statut d'un individu est donc différent du statut de son milieu d'origine.

On mesure souvent cette mobilité en comparant le statut professionnel d'un enfant avec celui de ses parents. Mobilité horizontale :La mobilité horizontale correspond à une situation dans laquelle le changement de position sociale ne détermine pas une progression ou une régression décisive dans la hiérarchie sociale. Par exemple :Dans une usine productrice de vélos, lorsqu'un ouvrier change d'entreprise pour devenir contremaître dans un abattoir, il connaît une mobilité horizontale. Mobilité verticale :La mobilité verticale correspond à un changement de position dans la structure sociale qui a pour effet une progression ou une régression dans la hiérarchie sociale. Par exemple :Dans une usine productrice de vélos, lorsqu'un ouvrier devient contremaître (superviseur du travail des autres), il connaît une mobilité verticale (ascendante). Selon que l'on observe une élévation dans la hiérarchie sociale ou au contraire un déclassement le long de l'échelle sociale, on parle de mobilité sociale verticale ascendante ou descendante. Un individu dont les parents sont instituteurs et qui devient professeur des universités connaît une mobilité sociale intergénérationnelle ascendante.

S'il quitte ensuite son poste pour devenir enseignant dans un collège, il connaît une mobilité intragénérationnelle descendante. Lorsqu'on observe la mobilité sociale, la plupart du temps on s'intéresse à la verticale.

Elle permet de voir les changements de statut social au sein de la société au fil des générations.

On observe ainsi si les positions sociales se reproduisent ou non. On peut rencontrer trois situations : -La mobilité sociale ascendante correspond à une élévation du niveau social de la personne par rapport à ses parents.

On parle aussi d'ascension sociale. -La mobilité sociale descendante désigne une situation de déclassement : lorsque les enfants ont un statut social moins élevé que leurs parents. -La reproduction sociale est une situation dans laquelle les enfants occupent la même position sociale que leurs parents. Par exemple :Une fille dont la mère est médecin et qui devient elle-même médecin connaît une situation de reproduction sociale et un fils de cadre qui devient ouvrier est dans une situation de déclassement, ou de mobilité sociale descendante. 2 : Comment sont construites les tables de mobilité sociale ? Quels sont leurs principes ? Proposez 2 phrases pour la lecture des tables de recrutement et 2 phrases pour la lecture des tables de destinée. La mobilité sociale intergénérationnelle peut se mesurer à l'aide de tableaux à double entrée que l'on appelle tables de mobilité sociale.

Ces tableaux permettent de comparer la PCS d'une personne avec celle de ses parents (on compare souvent le fils et le père).

Il en existe 2 principales : les tables de destinée et les tables de recrutement.

Elles permettent d'observer des situations de mobilité et de reproduction sociale. 1-Les tables de destinée Les tables de destinée permettent de mesurer le devenir social des membres d'un groupe socioprofessionnel donné.

Elles permettent de répondre à la question suivante : que deviennent les fils de telle catégorie sociale ? En diagonale, on observe la reproduction sociale. Les tables de destinée renseignent sur ce que deviennent les fils issus d'un groupe socioprofessionnel donné.

Elles sont construites à partir des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS).

Elles se lisent de la manière suivante : que deviennent 100 fils issus d'une certaine catégorie sociale ? L'origine est le plus souvent lue en ligne et la destinée en colonne. Dans une table de destinée, les nombres sur la diagonale représentent le nombre de fils qui ont eu la même destinée que leur père.

La proportion d'individus sur la diagonale indique donc le degré de reproduction sociale. Les tables de destinée (comme les tables de recrutement) permettent de montrer la mobilité sociale, verticale ou horizontale.

Ainsi, si l'on considère que les PCS ouvriers et employés donnent accès à un statut social similaire, le passage d'une catégorie à l'autre correspond à la mobilité sociale horizontale. Le passage d'une PCS comme employé ou ouvrier à une PCS comme profession intermédiaire ou cadre est considéré comme une ascension sociale : c'est de la mobilité sociale ascendante. Inversement, lorsqu'un fils de cadre devient ouvrier, on parle de déclassement, ou mobilité sociale descendante. Dans la table, les données peuvent être inversées : on peut trouver les PCS des fils en lignes et des pères en colonnes.

Dans ce cas, la lecture est inversée. Phrase exemple :En 2017, sur 100 fils d'agriculteurs, 24,6 étaient devenus agriculteurs et 33,5 étaient ouvriers. En 2017, sur 100 fils d’employés,17,9 étaient devenus employés et 28,2 étaient ouvriers 2-Les tables de recrutement À l'inverse des tables de destinée, les tables de recrutement permettent de mesurer l'origine sociale d'un groupe socioprofessionnel donné.

Elles répondent à la question : quelle est l'origine sociale de telle catégorie sociale ? Les tables de recrutement renseignent sur la position sociale des pères des individus composant un groupe socioprofessionnel, c'est-à-dire sur l'origine sociale. Elles se lisent de la manière suivant : que faisaient les pères de 100 agriculteurs ? Dans les tables de recrutement, la lecture se fait par colonne.

Les colonnes indiquent la position occupée par les fils, tandis que chaque ligne correspond à ce que faisaient leurs pères.

La diagonale répertorie les immobiles, c'est-à-dire ceux qui occupent une position sociale identique à celle de leur père (reproduction sociale) Phrase exemple : 79,4 % des agriculteurs sont des fils d'agriculteurs et seulement 2,9 % sont des fils de cadres. 16,1 % des employés sont des fils d’employés et seulement 1,7 % sont des fils de agriculteurs exploitants 3 : Quelles sont les limites des tables de mobilité sociale ? L'utilisation des tables de mobilité pour mesurer la mobilité sociale présente un certain nombre de limites.

Les catégories prises en compte sont les PCS, mais celles-ci sont peu hiérarchisées et peuvent cacher des mouvements internes.

Les tables de mobilité ne permettent pas de rendre compte de la mobilité perçue (le ressenti) et ont du mal à représenter la mobilité sociale des femmes. -Les tables de mobilité se basent sur l'appartenance à une PCS, mais ces catégories ont des faiblesses.

Il est en effet difficile d'établir une hiérarchie stricte entre les PCS.

Pendant longtemps, être employé était plus prestigieux qu'être ouvrier.

Aujourd'hui, les distances entre ces catégories sont si réduites qu'il est difficile d'établir si le passage d'ouvrier à employé constitue une légère ascension sociale ou une mobilité sociale horizontale.

Il est aussi difficile de situer certaines catégories très hétérogènes comme « artisans, commerçants, chefs d'entreprise ». Les PCS peuvent ne pas faire apparaître certaines trajectoires de mobilité sociale, car elles cachent les déplacements au sein d'une même catégorie : d'ouvrier non qualifié à ouvrier qualifié par exemple.

Le type de contrat de travail n'est pas pris en compte non plus, alors qu'il est un facteur important du statut socioprofessionnel. Par exemple :Un fils d'ouvrier, dont le père était en contrat à durée indéterminée, qui est lui-même ouvrier, mais par intérim, connaît un déclassement que les tables de mobilité ne permettent pas d'observer. -Les tables ne permettent pas de prendre en compte le ressenti personnel, alors que c'est lui qui donne des indications sur l'égalité perçue.

La mobilité subjective dépend ainsi des trajectoires individuelles et familiales, ainsi que du niveau de vie et du statut attachés aux professions. -Les tables de mobilité permettent difficilement de rendre compte de la mobilité sociale des femmes.

Jusqu'à une date récente, la plupart des enquêtes de mobilité sociale ne portaient que sur les hommes.

En effet, dans les sociétés occidentales d'après-guerre, les femmes sont souvent inactives, ou.... »

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