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« Si la main invisible semble souvent invisible, c'est qu'elle n'est souvent pas là ! Que faut –il penser de cette affirmation de Joseph Stiglitz ?

Publié le 27/11/2011

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Le principal apport des néoclassiques tels que Walras, réside dans la notion d'utilité marginale. Pour les néoclassiques, la valeur d'un bien réside dans l'utilité qu'il procure à celui qui le consomme et plus précisément dans l'utilité provenant de la dernière unité de bien consommé. C'est cette utilité du dernier bien consommé qui est appelée utilité marginale.  La satisfaction apportée par un bien supplémentaire étant, en général, inférieure à celle permise par le bien précédent, l'utilité marginale à une valeur décroissante en fonction du nombre de bien consommé.  Le niveau d'insatisfaction permet dont de tirer les prix à la hausse. Tant que l'utilité d'une consommation supplémentaire est supérieure au prix, l'individu continuera à acheter sauf si un bien différent vient lui procurer une satisfaction plus importante.   

« Le principal apport des néoclassiques tels que Walras, réside dans la notion d'utilité marginale.

Pour lesnéoclassiques, la valeur d'un bien réside dans l'utilité qu'il procure à celui qui le consomme et plus précisément dansl'utilité provenant de la dernière unité de bien consommé.

C'est cette utilité du dernier bien consommé qui estappelée utilité marginale.La satisfaction apportée par un bien supplémentaire étant, en général, inférieure à celle permise par le bienprécédent, l'utilité marginale à une valeur décroissante en fonction du nombre de bien consommé.Le niveau d'insatisfaction permet dont de tirer les prix à la hausse.

Tant que l'utilité d'une consommationsupplémentaire est supérieure au prix, l'individu continuera à acheter sauf si un bien différent vient lui procurer unesatisfaction plus importante. Toutefois, Pareto montre qu'on ne peut améliorer la satisfaction d'un individu qu'en détériorant celle d'un autre.

Il ya alors un prix optimal permettant de satisfaire le plus grand nombre d'individu.

C'est ce que l'on nomme l'optimum dePareto Par ailleurs, les néoclassiques montrent que les mécanismes de marchés ne sont parfaitement efficaces que dansdes conditions de concurrence pure et parfaite, à savoir :• Atomicité du marché : présence d'une multitude d'agents• Homogénéité : les agents et les biens ne se distinguent que par leurs caractéristiques intrinsèques• Transparence : tous les agents disposent de la même information• Libre entrée : absences de barrière légales, techniques ou financières Bien que la doctrine du courant libéral défini par les écoles classique et néoclassique soit la source spirituelle denotre économie néolibérale actuelle, celle-ci est loin d'en reprendre tous les critères. B.

Le néolibéralisme actuel : Le néolibéralisme désigne les différentes écoles libérales du XXème siècle tel que l'école de Chicago.

Les théoriesnéolibérales ont été appliquées dans les années 1980 par des gouvernements tels que celui de Margaret Thatcherau Royaume-Uni, ou celui de Ronald Reagan aux Etats-Unis.Ce sont ces théories qui guidaient, avant la crise financière de 2008, les politiques des institutions internationalescomme le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, ou l'Union Européenne.Les théories néolibérales sont basées sur deux principes : l'ouverture des marchés et la limitation du rôle de l'Etat. 1.

L'ouverture des marchés : En Europe, dès 1957, le Traité de Rome instituant la Communauté économique européenne marque l'ouverture duprocessus d'intégration des économies européennes dans le but de créer un marché intérieur.

Les pays européensentreprennent alors de supprimer une à une les barrières internes à la libre circulation des biens, des services, descapitaux et des personnes. L'ouverture des marchés permets sur le plan économique de dynamiser les marchés par le jeu de la concurrence.

Eneffet, l'ouverture des marchés doit permettre à des concurrents étrangers d'accéder à un marché national afin deproposer une offre soit à moindre coût, soit de meilleure qualité.

Le jeu de la concurrence est en ce sens favorableaux consommateurs. De plus, l'ouverture des marchés permet de multiplier les échanges entre les pays de la même zone et de créer alorsune réelle synergie économique positive.

On note notamment que l'ouverture des marchés européens à permis deréduire le coût des télécommunications ou le coût du transport aérien. L'ouverture des marchés est une des conditions obligatoires pour l'obtention des aides du Fonds MonétaireInternational (FMI).

En effet, le FMI demande aux pays pauvres d'ouvrir leurs marchés afin de permettre l'arrivé desinvestissements étrangers. Toutefois, l'ouverture des marchés mettent en danger les économies nationales à deux égards.

L'ouverture desmarchés crée une interdépendance des marchés nationaux, ce qui, en situation de crise, provoque des risquessystémiques.De plus, pour les payes pauvres l'ouverture de leur marché engendre une instabilité de celle-ci.

En effet, les fluxd'investissements étant fluctuant par nature (les investisseurs recherchent la meilleure rentabilité possible) lemarché doit subir de plein fouet les soubresauts des flux financiers.Par ailleurs, l'ouverture des marchés permettent l'entrée de nouveaux concurrents sur un marché.

Or, afin d'attirer laplus fortes demandes certaines entreprises n'hésitent pas à rogner sur la qualité au profit d'un prix plusconcurrentiel.

Il peut donc exister un risque de perte de qualité sur des biens de consommations courantes. 2.

La limitation du rôle des Etats : La limitation du rôle de l'Etat ne se limite pas à la suppression des droits de douanes pour les pays européens parexemple.

La notion de limitation du rôle des Etats va bien plus loin puisqu'elle suppose que les mécanismes demarché permettent naturellement une autorégulation de celle-ci lors de crise.. »

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