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Sources de la croissance

Publié le 22/10/2012

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CROISSANCE, FLUCTUATIONS ET CRISES SYNTHESE QUELLES SONT LES SOURCES DE LA CROISSANCE ? De la production au PIB La mesure de l'activité économique nécessite d'évaluer aussi précisément que possible la production de richesses par les différents agents économiques d'un pays. L'accroissement des richesses produites constitue en effet un objectif prioritaire des politiques publiques. En comptabilité nationale, l'agrégat le plus utilisé, le produit intérieur brut (PIB), n'est autre que la somme des valeurs ajoutées de toutes les branches consti tuant l'économie nationale, représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. La production d'un pays ne peut pas être calculée comme la somme des productions des agents, sous peine de comptabiliser deux fois les mêmes flux. En effet, les consommations intermédiaires, les biens et services utilisés pour produire, apparaitraient deux fois, dans la production de celui qui vend et dans la production de celui qui achète. Si l'on s'intéresse à présent à la mesure de la richesse produite au niveau de la nation, il suffit d'ajouter l'ensemble des valeurs ajoutées créées par les résidents à l'intérieur du territoire national pour obtenir l'indicateur le plus fréquemment utilisé qu'est le PIB. Si le PIB mesure la production d'une année dans un pays, soit la création de biens et services afin de satisfaire des besoins, cette définition implique que la production n'est pas seulement le fait des entreprises. Ainsi, certaines activités de service, telle que l'enseignement ou les services hospitaliers sont incluses dans la production : ces services produits par les administrations sont une production non marchande que la comptabilité nationale évalue à son coût de production. Le PIB réel (ou en volume) correspond à la valeur du PIB après avoir neutralisé l'inflation, ce qui correspond au PIB à prix constants. Les économistes distinguent également le PIB effectif et le PIB potentiel : le PIB potentiel est le PIB qui résulterait du plein emploi des ressources productives. Ce niveau est lié à la quantit&ea...

« CROISSANCE, FLUCTUATIONS ET CRISES M m e V i l l a u m é – L V H - https://sites.google.com/site/ikonomania/ Page 2 Les limites du PIB : vers de nouveaux indicateurs de bien -être ? Le PIB est une construction statistique, son évolution est scrutée en tant qu’indicateur synthétique par le s économistes et les décideurs politiques, mais il est toutefois un indicateur imparfait.

En effet, le PIB sous -évalue certaines productions comme celles des administrations évaluées au coût de production et non au prix du marché (éducation, santé…) Le PIB ne rend pas compte de l’inégalité économique à l’intérieur du pays.

En tant qu’indicateur comptable, il n’épuise pas la question de la mesure de la richesse puisque le PIB ne mesure en effet que le produit des activités génératrices de flux monétaires, s ans considérer les externalités négatives créées, en particulier sur l’environnement.

À l’inverse, les externalités positives générées par certaines activités, comme l’éducation, ne sont pas intégrées dans le calcul du PIB car ces phénomènes ne font pas l’ objet d’une évaluation monétaire.

La croissance du PIB ne signifie pas forcément amélioration du niveau de vie (quantité de biens et services que peut se procurer une population) car il faut tenir compte de nombreux facteurs ; puisque le taux d’accroisseme nt naturel de la population (taux de natalité – taux de mortalité) peut être plus élevé que celui de la production (dans ce cas le PIB /habitant peut diminuer), et le niveau des prix peut s’accroître plus vite que les revenus et entraîner une baisse du pou voir d’achat.

Par ailleurs, le PIB/habitant traduit la richesse créée et donc les revenus perçus en moyenne par les habitants d’un pays : ce ne sont que des moyennes qui peuvent cacher de fortes inégalités et une dégradation du niveau de vie d’une partie de la population.

Enfin, le PIB ne tient pas compte de l’économie souterraine, comprenant le travail au noir, les activités illicites, les activités non déclarées qui peuvent atteindre un niveau important dans certaines économies.

Le PIB n’intègre pas le travail domestique qui se fait de façon informelle mais de façon légale et visible et peut représenter un temps d’activité important.

Un certain nombre d’indicateurs ont ainsi cherché à mieux mesurer le progrès économique et social: le plus célèbre est l’ indice de développement humain, calculé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui offre une analyse mondiale régulièrement mise à jour.

L’IDH est compris entre 0 et 1 (plus le chiffre est élevé, plus le développement est grand) e t intègre dans son calcul la valeur de l’espérance de vie à la naissance, le revenu national brut (RNB) par habitant en parité de pouvoir d’achat, et la durée de la scolarisation.. »

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